Chapitre 21

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Pdv de Kalel :

Je suis dans mon bureau ou du moins ce qui ressemblait autrefois à un bureau.

Il n'en reste plus grand chose .

C'est ma manière de passer mes nerfs et je ne veux aucun commentaire là dessus.

Je savais qu'elle n'allait pas accueillir la nouvelle avec joie, mais de là à voir du dégoût dans ses yeux. Je ne pensais pas que j'étais si affreux.

Mais vais-je réussir à la laisser ?

La laisser partir loin de moi ?

Non.

Je le sais, je ne pourrais pas la laisser glisser comme si de rien était.

Je l'ai dans ma chaire cette femme, pour une raison que j'ignore encore ou du moins que j'essaye d'ignorer.

Un rire m'échappe, quelle ironie, moi tomber en amour ?

Il semblerait bien.

Mais je ne peux lui dire ça pour le moment.

Lorsqu'elle m'a demandé si l'on était réellement marié, j'ai vu dans ses yeux une lueur d'espoir briller. L'espoir de ne pas être lié à moi par les liens du mariage.

Alors j'ai répondu non.

Même si ce n'est pas totalement vrai.

En effet, nous ne sommes certes pas marié officiellement mais j'ai fais savoir à tout le monde que c'était ma future femme et la future souveraine de ce pays.

Notre sortie aujourd'hui en est la preuve car aux yeux du peuple, c'est une introduction officielle.

Mais ça elle l'ignore et je ne compte pas la tenir au courant tant qu'elle n'est pas calme.

Elle est mienne et c'est ainsi.

Forcer un mariage est interdit dans mon pays, tuer l'est également sans parler de la fornication, j'ai déjà fais les trois dans ma vie.

Mais malgré cela, je reste un homme avec des principes et des valeurs.

Et s'il y a bien une chose que je ne ferais jamais c'est bien de prendre en épouse une femme qui ne veut pas de moi.

Ironique non ?

Mais dès que je l'ai vu, elle, elle m'a fait oublié tout mes principes.

Mais je ne l'épouserais pas officiellement tant qu'elle n'a pas accepté.

Et je sais qu'elle acceptera.

Je le sens.

On ne peut que finir ensemble.

Je ne pourrais pas la laisser partir, même si j'essaye je sais que j'abandonnerai en quelques heures.

Quelqu'un toque à ma porte en coupant le cours de mes pensées.

Je veux voir personne mais j'avais espoir que ce soit Talia.

Un espoir très vite tombé à l'eau lorsque la carrure imposante de Mehdi se dessine dans l'encadrement de la porte.

Moi: Qu'y a-t-il ? Dis-je en me positionnant derrière mon bureau.

Mehdi: Bonjour. Dit-il en s'installant en face de moi.

Moi: Que veux-tu Mehdi, je ne suis pas d'humeur.

Mehdi : Oui j'ai bien cru le comprendre. Dit-il en mentionnant le bordel dans la pièce. Enfin bon, Soumaya est allée parler à votre sœur aujourd'hui.

The prisoner's nurse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant