Chapitre 37

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Pdv de Talia :

Que suis-je censée faire maintenant ?
Le réveiller ? Partir et faire comme si je n'avais rien vu ?

Je ne sais pas. Je suis perdue.

Je regarde ma montre et décide de me dépêcher de le réveiller.

Je ne veux pas arriver en retard au boulot.

Moi: Kalel ? Murmurais-je en lui touchant l'épaule.

Au moment même où ma main rentre en contact avec son épaule, il ouvre subitement les yeux.

Je porte ma main à mon cœur et me recule de quelques pas alors qu'il se levait en passant une main sur son visage, puis dans ses longs cheveux noirs.

Moi: Vas-t-en d'ici, je dois aller au boulot. Dis-je en essayant de paraître la plus sereine possible.

Mais ça c'est sans compter sur le corps colossal de Kalel qui me barre la route.

Kalel : Talia, écoute moi. Me dit-il de sa voix matinale qui me fait l'effet d'un électrochoc.

Moi: C'est d'accord. Je finis à 00:00. Je t'attendrais devant l'hôpital. Tu me dis ce que tu as à me dire et tu pars !

Kalel: C'est d'accord. Dit-il alors qu'une lueur d'espoir brillait dans ses yeux.

Je romps le contact visuel en tournant les talons et monte dans ma voiture avant de vite partir au travail.

Je me rassure en me disant qu'après je serais enfin en congé !

...

Pdv de Kalel :

Elle est partie et je ne tarde pas à faire de même.

Je n'ai plus de raisons de rester là. Elle a accepté de m'écouter.

Je me dirige vers ma voiture et monte dedans.

Passer la nuit dehors n'est pas nouveau pour moi, quand je devais me battre je ne dormais pas sur un lit kingsize.

Mais c'est toujours aussi désagréable.

Je me dirige vers mon appartement et prend une douche avant de me diriger vers le salon où j'y trouve Lukas.

Lukas : T'as passé la nuit chez elle ?

Moi: Pas exactement. Dis-je en m'asseyant.

Lukas: Je parie qu'elle ne t'as pas laissé rentrer.

Moi: C'est ça.

Lukas : Tu n'as pas à faire tout ça Kalel. Ce qui s'est passé n'est pas de ta faute ! Comment voulais-tu savoir ?

Moi: J'aurais du m'en douter.

Lukas: Je pense qu'elle te pardonnera après tout. De un ce n'était pas de ta faute et de deux tu as toujours gardé un œil sur elle pendant ces trois années. Et puis tu es toujours célibataire, pas même une seule conquête depuis qu'elle est partie. C'est déjà pas mal non ? Moi je ne l'aurais pas fais.

Moi: On en reparlera quand tu seras dans la même situation que moi. Lui crachais-je à la gueule alors qu'il souriait toujours.

Il aime m'énerver, c'est son passe-temps favori à cet idiot.

00:00.

La journée me semble tellement longue.

Mais je ne vais sûrement pas me laisser abattre par des minutes.

Et c'est ainsi que je continua ma journée en essayant de travailler.

J'ai tout de même laisser mon royaume entre les mains de Mehdi.

The prisoner's nurse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant