Chapitre 38

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Pdv de Talia :

Mon cœur n'arrête pas de battre à une allure insoutenable.

Lorsque je l'ai vu émerger de nulle part, je n'en croyais pas mes yeux.

J'ai même commencé à me soupçonner d'être en train d'halluciner à cause de toute la fatigue accumulée au long de la journée.

Mais lorsqu'il est intervenu dans la discussion, j'ai très vite mis de côté cette hypothèse totalement absurde maintenant que j'y pense.

Je me dépêche de me changer, et prends même du temps pour me refaire une retouche de maquillage, ce qui me surprend moi-même.

Et je lâche mes cheveux, et les coiffe avant de vite sortir le rejoindre.

Il m'attendait devant la porte principale.

Moi: Tu ne m'avais pas dit que tu m'attendrais de l'autre côté ?

Kalel: Oui, mais on ne va tout de même pas rester là-bas toute la soirée. Et puis, je ne pense pas que ce soit l'endroit idéal pour parler d'un sujet aussi sensible.

Je me contente de hocher de la tête pour simple réponse, alors qu'il mettait sa main dans le creux de mon dos pour me faire avancer.

Et bien évidemment, pour ne pas changer, des milliers de frissons se nichent dans mon corps entier.

Il me fait avancer jusqu'à sa voiture avant de m'ouvrir la portière.

Je m'installe alors qu'il fait de même puis il démarre la voiture vers je ne sais où.

Moi : On va où ?

Kalel : Dans un endroit calme.

Et c'est ainsi que tout le trajet se fit dans le silence total.
Et ce n'est pas plus mal ainsi, car moi-même, je ne savais pas ce que je devais dire ou même faire.

Je suis totalement perdue, et j'appréhende les explications dont il veut me faire part.

Après 15 minutes de trajet, on arrive enfin, dans ce qui me semblait être un très grand parc, je n'étais jamais venu ici auparavant.

Mais c'est très joli et apaisant.

Il descend et se précipite de venir m'ouvrir la portière. Suite à cela je descends également.

Moi: Bon, je t'écoute.

Kalel: On pourrait peut-être marcher un peu.

Moi: Kalel.

Kalel: S'il te plaît.

Je cède en ne voyant pas d'autres solutions, et je m'avance lentement.

Si je veux avoir des réponses ce soir, alors ça ne sert à rien de perdre d'avantage de temps.

Kalel : Ce n'est pas moi qui t'ai envoyé les billets ce soir là. Dit-il d'un ton neutre.

Je m'arrête brusquement, et ma respiration se coupe totalement. Je suis littéralement en train de suffoquer.

Qu'est-ce qu'il raconte ? Comment ça ce n'est pas lui qui m'a envoyé ces billets ?!

Kalel : Talia, tu m'écoutes ?

Je fis un simple oui de la tête, et il poursuivi son discours.

Kalel : Je t'assure que ce n'est absolument pas moi qui t'ai envoyé ses billets, c'est Soumaya. Et lorsque j'ai appris que tu as quitté mes terres, je t'en voulais énormément autant que je m'en voulais à moi-même. Mais je me demandais surtout comment est-ce que tu avais fait pour pouvoir obtenir des billets d'avion. Alors j'ai commencé à enquêter sur ce qui a bien pu se passer et bien évidemment tout me ramenais à la même personne. Soumaya. Avant de t'en aller du palais tu lui avais parlé de notre dernière discussion et de ce qui s'était dit lors de cette dernière, n'est-ce pas ?

The prisoner's nurse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant