Chapitre 24

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Pdv de Kalel:

Je ne sais pas ce qui m'a pris mais il fallait que je vienne la voir ce soir, je n'y arrive pas, elle est bien plus dangereuse pour moi que n'importe quelle drogue, que n'importe quelle addiction.

Je pensais sérieusement pouvoir me calmer et me concentrer en l'éloignant de moi mais je n'ai pas tenu plus longtemps qu'un glaçon exposé au soleil aride du désert.

Je ne me reconnais plus en sa présence et me perds en son absence, mais les sentiments ne se forcent pas et je ne peux pas dicter à son cœur de m'aimer.

Et si elle avait déjà quelqu'un d'autre dans sa vie ? Me souffle ma stupide conscience.

Je le tuerais, prononçais-je entre mes dents alors que Mehdi m'observait comme si j'étais un fou.

Ce que je suis bien évidemment, mais j'essaye de changer et d'être moins sadique pour elle, mais elle n'a pas l'air de le remarquer, elle pense encore que du mal de moi. Mais comment lui en vouloir ? On ne s'est pas rencontré dans un parc ou un bar un vendredi soir, mais dans une prison, elle en tant que l'ange au petit soins des méchants et moi en tant que le démon des cellules.

La première fois que je l'ai vu j'ai immédiatement lu la peur qui dansait dans ses yeux chocolat. J'ai compris qu'elle savait qui j'étais, elle a surement du faire des recherches sur internet ou bien avoir vu des reportages de merde qui ne disent même pas vrai, car ce que j'ai fais et que je continue de faire et bien plus macabre que ce qu'ils représentent dans leur vieux clips bas de gamme.

Mais bon le talent n'est pas donné à tout le monde à ce que je vois, tant pis !

Je lis le dernier message de la petite infirmière et sourit légèrement alors que la voiture s'arrête en face de chez elle.

On va lui rendre une petite visite nocturne, je suis certain qu'elle en sera ravie.

Je descend et monte dans le building avant de lui envoyer un message.

Quelques instants après je reçois un message de sa part...

-Et que me vaut l'honneur de votre visite ?

Elle se fout de moi ?

-Ouvre-moi immédiatement et arrête de tester ma patience inexistante petite infirmière. Lui envoyais-je en retour.

Elle ne répond rien mais à la place la porte d'entrée s'ouvre sur une jeune femme aux joues rosies et aux yeux luisants de peur.

Je m'avance alors qu'elle recule pour me laisser entrer, dès qu'elle ferma la porte je l'attrape délicatement par sa gorge et la recule contre le mur.

Moi: La prochaine fois tu m'ouvres sans manières hobi ( mon amour), tu as compris ?

Elle déglutit difficilement alors que je dessère mon emprise lentement en levant sa tête en exerçant une pression sur son menton.

Moi: Tu m'as manqué. Murmurais-je à quelques centimètres de son visage.

Elle ne dit rien mais se recula après quelques instants.

Talia: Je dois aller coucher ma sœur. Dit-elle en se raclant la gorge.

Moi: Y a pas de soucis ça ne me dérange pas le moins du monde. Dis-je en avançant vers le salon.

Elle souffle dans mon dos et me suit alors que j'étais déjà arrivé au salon.

Moi: Petit Ange ne dors toujours pas ?

Ange: Oh le grand monsieur est là !

Moi: Oui grand monsieur est là ! Dis-je en la prenant dans mes bras alors qu'elle entourait mon cou de ses petits bras.

The prisoner's nurse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant