Chapitre 9

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Pdv de Kalel :

Je suis enfin arrivé.

Home sweet home, comme ils le disent si bien.

Je prend une bouffée d'air fraîche et sent un regard sur moi depuis un petit moment maintenant.

Je lève donc les yeux vers la provenance de ce dernier lorsque je m'aperçois, avec aucune surprise, qu'il s'agit de madame l'infirmière.

Oh mais quelle agréable surprise.

Je souris inconsciemment en me préparant à être bombardé de questions.

Des questions auxquelles pour la plupart je ne répondrais même pas.

Mais bon.

Je ne m'attarde pas plus que ça et décide de rentrer à l'intérieur et immédiatement monter à l'étage.

Mes frères me parlent mais je ne prends même pas la peine de les écouter.

Si je les écoute alors je me retrouverais sûrement dans un bar.

Mais ça ne m'intéresse pas là tout de suite.
Une autre fois, peut-être demain. Je verrais.

Je monte et pars la rejoindre.

Une fois arrivé en face de la porte de la chambre que j'ai décidé de lui attribuer, je ne perds pas de temps et l'ouvre. 

Bien évidemment elle était verrouillée.

Talia: C'est quoi ce bordel ? Dit-elle en s'approchant de moi alors que j'avançais lentement jusqu'à atteindre le centre de la pièce.

Moi : Bonsoir l'infirmière.

Talia : Arrête de te moquer de moi. Tes airs arrogants ne me font pas peur.

Moi: Tu devrais.

Talia : Qu'est ce que je fais ici.

Moi : Rien. T'es juste là. Dis-je en me dirigeant d'un pas nonchalant vers le canapé de la pièce.

Talia Mais tu m'as pris pour un sac que tu trimbales où tu veux ? Cria-t-elle.

Moi : Je n'ai pas dit ça.

Talia : Tu l'insinue !

Moi : Pas le moins du monde. Dis-je d'un ton provocateur.

Ce qui, je tiens à préciser, marche divinement.

Talia : Arrête tout de suite.

Moi: Sinon ?

Talia : Je vais ... fit-elle en laissant mourir la suite de sa phrase ce qui m'arrache un sourire satisfait et ce qui l'énerve encore plus.

Moi : Tu as finis madame l'infirmière ?

Talia: Non ! Comment est ce que t'es parti ? Tu t'es évadé ?

Moi : Non. Les « escape game » très peu pour moi. C'est pas mon délire. Je préfère déchiqueter.

Elle pâlit avant de se reprendre et s'avancer un peu plus vers moi et inconsciemment j'écarte un peu plus mes jambes ce qui la fait lever les yeux au ciel.

Moi: Ne roule pas des yeux comme ça Elbi. ( Mon cœur )

Talia : Comment est-ce que tu t'es échappé ?

Moi: Je répète encore. Je ne me suis pas enfui. Je suis sorti par la porte comme tout le monde.

Talia : Et ils t'ont laissé ? Dit-elle en arquant un sourcil.

Moi : Tu es bien trop innocente pour se monde hobi. ( mon amour)

Talia : Non. Je ne le suis pas.

Moi: Tu as faim ?

Talia : Casse toi . Fit elle avant de mettre sa main sur sa bouche.

Au moins elle s'est rendue compte de la connerie qu'elle a dit.

C'est un bon début.

Je me lève et me dirige vers elle alors qu'elle fait quelques pas en arrière.

Comme s'ils allaient la protéger de moi.

Oh que non ais-je envie de lui dire.

Mais ça elle le comprendra seule avec le temps, comme une grande fille.

Moi : Répète donc ce que tu viens de dire. Dis-je fermement .

Elle ne dit rien. Aucun mot ne sort de sa bouche.

Moi : Je suis pas très patient. Alors ne joue pas trop avec le peu de nerfs que je possède. Tu as compris habibti ? ( Ma chérie ) Dis-je en prenant son menton entre mes doigts.

Elle ne scille pas et plante son regard dans le mien.

Elle me tient tête comme personne ne l'a fait auparavant.

Alalala.

Moi : J'espère que tu as des remèdes contre le stress et l'hyper activité  que tu risques d'avoir ces derniers jours, tu sais à essayer de t'échapper. Même si je te conseillerais de ne vraiment pas essayer car tu perdrais seulement ton temps.

Talia : Pourquoi devrais-je essayer de m'échapper ? Dit-elle en commençant sûrement à réaliser la situation.

Moi : Car tu ne quitteras pas le palais.

Talia : Le quoi ?

Moi : Le palais. Répétais je calmement en veillant à bien articuler.

Talia : Kalel Santon, qui êtes vous ?

Bon. Je pense qu'il est temps de partager un petit quelque chose avec ce bout de femme.

Moi: Je ne suis pas qu'un simple prisonnier.

Talia : Qui es-tu. Répéta-t-elle en tremblant légèrement.

Moi : Le prince et futur roi de El Manarya. Répondis-je d'une voix plus grave que voulu.

Ses yeux s'écarquillent instantanément avant qu'elle ne recule précipitamment.

Talia : Comment ?

Lukas: Majesté. Fit-il pour annoncer sa présence dans la pièce.

Mes yeux ne quittent toujours pas ceux de l'infirmière lorsque je fait signe à Lukas de poursuivre.

Lukas : Le jet est prêt.

Moi : Parfait.

Talia : Jet ? Pour aller où ?

Moi : Au royaume d'El Manarya.

...

The prisoner's nurse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant