The prisoner's nurse

Chapitre 19

Pdv de Kalel :

Ses yeux s'écarquillent le temps que la nouvelle lui monte au cerveau.

Talia : Comment ? Dit-elle en toisant d'un regard sévère le garde avant de tourner hâtivement sa tête vers moi. Qu'est ce qu'il dit lui ?

Moi: Majesté. Dis-je en avançant parmi les gens qui s'inclinèrent un à un à mon passage.

Talia : Mais de quelle majesté il parle ? De vous ? Mais pourquoi me regardait-il à moi alors ? Il louche ?!

Moi: Il ne me parlait pas à moi. Dis-je d'une voix nonchalante, qui j'en suis certain l'énerve encore plus.

Talia: Non mais je rêve ! Et depuis quand est ce que j'ai un titre royal !? Dit-elle en riant nerveusement.

Je ne répond pas immédiatement mais continue mon chemin jusqu'à arriver à un parc rempli de fleurs de toutes sortes.

Je m'arrête et expire un bon coup.

Je sens que je vais en avoir besoin.

Talia: Arrêtez d'ignorer mes questions pour une fois ! Cria-t-elle en se mettant devant moi.

Moi: Vas-y. Dis-je en la regardant de toute ma hauteur. Pose moi la question que tu veux et j'y répondrais, une seule question, fais attention à ton choix.

Talia : Deux questions -

Moi: Une et c'est non négociable Omri ( ma vie )

Talia : Déjà arrêtez de parler une langue que je ne comprend pas et c'est pas juste de-

Moi: T'as deux secondes pour trouver ta question.

Elle ferma sa petite bouche avant de croiser ses bras sous sa poitrine et de me regarder sévèrement.

Mignonne.

Elle pense me faire peur alors qu'elle ressemble à un petit chaton.

Talia: Pourquoi ...

Moi: Pourquoi ?

Talia: Puis-je vous posez la question après ? Je veux y réfléchir un peu plus.

Intéressant.

Moi: D'accord. Dis-je d'un ton neutre.

Elle parut surprise que je cède aussi facilement avant de se reprendre et de tourner sur elle même en admirant le paysage.

Cherchant sûrement à fuir mon regard.

Sous le soleil brûlant de mon pays ses traits sont encore plus angéliques.

Ses longs cheveux noirs descendent sur son dos et brillent grâce aux rayons chaud du soleil.

Ses yeux marrons s'éclaircissent grâce à la lumière alors que ses longs cils noirs se reflètent sur sa peau diaphane.

Une tentation en elle même.

Cette femme était l'interdît lui même. Le genre d'interdit auquel n'importe qui est prêt même au péril de sa vie.

Une puissante jalousie me prend à l'idée qu'un autre homme voit ce que je vois.

Moi: Allons au cinéma.

Talia : Quoi ?

Moi: Ne me fais pas répéter. Tu m'as très bien entendu. Dis-je en commençant à partir.

Talia : Arrêtez de partir comme ça en me traînant derrière vous !

Elle a raison. Je la traîne hors de la vue de tous, par pur égoïsme.