Chapitre 16

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Pdv de Talia:

Kalel fait son entrée dans la pièce et on sursaute toutes les deux à l'entente de sa voix, Soumaya non plus n'a pas l'air très habituée à sa grosse voix de sauvage.

Elle ne bouge plus et se contente de baisser sa tête en murmurant des choses inaudibles.

Kalel: Je t'ai ordonné de t'excuser. Répeta-t-il d'une voix beaucoup moins patiente.

Déjà qu'il ne connait pas la patience...

Soumaya: Kalel-

Kalel: Majesté.

Soumaya: Quoi ?

Kalel: Tu n'as pas le droit de m'appeler par mon prénom. Ordonna-t-il de son majestueux ton hautain.

Son visage était ferme et dépourvu de toute expression si ce n'est l'énorme arrogance qu'il a l'air de porter envers Soumaya.

Comment cela se fait-il qu'ils soient fiancés bordel ?

Il n'y a pas d'amour rien ! Alors pourquoi s'infliger une telle souffrance ?

Je ne comprendrais jamais l'être humain et sa stupidité.

J'observe la scène en silence jusqu'à ce que Soumaya relève enfin la tête en se tournant vers moi.

Soumaya : Je suis désolée de mon comportement, je me suis laissée emporter.

Je ne dis rien et hoche simplement de la tête. Et elle aussi ne dit rien, on se regarde un instant avant qu'elle ne se retourne vers Kalel.

Elle lui fait une révérence avant de quitter la pièce en lançant un dernier regard dans lequel je peux lire un avertissement.

Celui de ne pas approcher l'homme de sa vie.
Ce qui me fis rire intérieurement.

De toute manière même s'il m'intéressait, je n'approche pas les hommes mariés ou engagés ou même en couple ou en flirt.

Je ne veux être la maîtresse secrète de personne et encore moins le passe-temps d'un roi qui s'ennuie dans sa vie de souverain... et de prisonnier.

Kalel: J'aime beaucoup la vue mais tu devrais tout de même aller te changer avant que tu n'attrapes froid. Prononça la voix rauque de l'homme ténébreux en face de moi ce qui me fit sortir de mes pensées.

Merde. J'avais totalement oublié que j'étais encore en peignoir.

Mes joues me brûlaient et avaient sûrement virés au rouge.

Quelle honte.

Je me dirige sans attendre vers une autre pièce qui pour mon plus grand soulagement, s'est avérée être le dressing.

Je prend rapidement des sous-vêtements et une robe longue. Je m'habille et ceinture la robe.

Une fois cela fait je sors du dressing et m'aperçois pour mon plus grand malheur qu'il est toujours là.

Planté au milieu de la pièce. Son regard s'attarde sur moi et je ne peux m'empêcher de me sentir déstabilisée.

Mais je me calme très vite lorsque les paroles de Soumaya viennent résonner dans ma tête.

Je ne dois pas me laisser avoir. Pas par lui. Il ne mérite pas mon cœur.

Mais je ne lui donnerais pas de chance, il ne me fait pas d'effet... non ?

Silencieusement je me faisais la promesse de ne pas lui succomber. Ni à lui ni à ses avances.

Mais au fond de moi j'avais un tout autre sentiment.

The prisoner's nurse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant