The prisoner's nurse

Chapitre 32

Pdv de Kalel :

Autour de moi tout devient silencieux.

Noir.

Une rage immense et indescriptible naît en moi.

Un sentiment de déception puissant, de trahison inattendue me foudroie.

Elle a osé.

Ma sœur de sang, ma chaire, mes yeux, m'a trahis de cette manière.

Je sors mon arme et un coup de feu retentit juste après alors que le corps de l'homme tomba à terre.

Je sors de la cellule et me dirige vers les appartements de ma sœur.

J'arrive à l'étage, et m'arrête en face de la porte en bois blanc que je me mis à observer.

Comment vais-je réussir à me contenir ? Que dois-je faire ?

Si ce n'était pas ma sœur alors je l'aurais tué car je fonctionne comme ça.

Chaque actes à ses conséquences et la trahison à le plus haut degré de punition.

Je combats mes pensées et ouvre la porte avant de rentrer à l'intérieur.

Elle n'est pas dans sa chambre.

Moi: Sherazade ! Criais-je dans toute la chambre.

Quelques secondes plus tard une silhouette fit son apparition dans la pièce.

Sherazade : Je suis désolée mon frère j'étais entrain d'admirer les parures que mère m'a offert, tu l'es a vus ? Me dit-elle les yeux brillants.

Moi: Non. Répondis-je les narines frémissantes.

Sherazade : Oh et bien attend une minute je vais aller les chercher !

Moi: Ce n'est pas le moment. Je ne suis pas là pour ça.

Sherazade : Qu'y a-t-il mon frère ? Dit-elle d'une voix concernée.

Moi: Talia et moi avons été attaqué hier soir.

Sherazade : Quoi ? Dit-elle choquée.

Moi: Oui et tu sais c'est quoi le meilleur ? Dis-je en m'approchant d'elle alors qu'elle déglutissait difficilement.

Sherazade : N-non. 

Moi: C'est que Talia était la cible principale de cette attaque.

Sherazade : Je... j'irais la voir. Elle va bien ?

Moi: Comment veux-tu qu'elle aille chère sœur ? Dis-je amèrement.

Sherazade : Oui en effet c'est une question stupide.

Moi: Mais heureusement on a réussi à en avoir un.

Sherazade : Avoir quoi ?

Moi: L'un des traîtres ma sœur.

Sherazade : Ah oui ? Dit-elle alors que son visage la trahissait déjà.

Je connais ma sœur et je sais qu'elle essaye de me cacher quelque chose.

Sauf que pas de bol pour elle, je sais ce que c'est ce quelque chose.

Moi: Sherazade, je n'aime pas tourner autour du pot et tu le sais. Et tu sais également ce que je réserve aux traitres. Non ?

Sherazade : De ... de quoi parles-tu mon frère ?

Moi: Arrête moi ça tout de suite ! Hurlais-je en attrapant une lampe avant de la faire voltiger à travers la pièce.