Chapitre 10

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Coucou mes amours ! J'espère que vous allez bien ! Me revoilà encore avec un nouveau chapitre qui je l'espère vous plaira 🫶🏼

J'ai eu un peu de retard ( ceux qui me suivent sur insta le savent 😂 je devais poster à 17:00 mais bon !).

En tout cas j'espère que ce chapitre vous plaira et n'hésiter surtout pas à partager vos avis en commentaires et à voter ! Ça m'encourage énormément, ne soyez pas des lecteurs muets 🫶🏼

À très bientôt.

L. A.

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Pdv de Talia :

Je n'en crois pas mes oreilles et j'aurais aimé me réveiller et me rendre compte que tout cela n'est qu'un vilain cauchemar.

Mais non. Il n'en était rien.

J'avais bel et bien la vérité en face de moi.

C'était donc ça ma destinée ? Et ma sœur ? Comment vais-je faire pour la revoir ?

Encore une fois le destin allait nous séparer.

Mais je ferais de mon mieux pour la retrouver au plus vite.

Pour le moment elle est entre de bonnes mains.

Lukas : Nous partons dans trente minutes si cela vous convient. Tonna-t-il d'une voix grave.

Super.

Je ne dis rien et pars m'asseoir sur le fauteuil.
Mes mots ne serviront à rien.
Il ne changera pas d'avis.

Mais pourquoi ? Pourquoi fait-il ça ?

Lui poser la question ne me mènera à rien non plus car je sais qu'il ne me répondra pas et détournera sûrement le sujet. Comme à chaque fois.

Kalel: Oui tout est bon. Répond-il le regard toujours braqué sur moi.

Je le ressens tout au fond de mon être.
Son regard sonde mon âme entière.

Le soleil commençait à se lever lentement alors que je quittais la pièce entourée de garde armée jusqu'à la tête.

Je fus escortée et je monta dans une des nombreuses voitures.

Mais bien évidemment, celle dans laquelle j'étais n'était pas vide.

Kalel était présent, assis majestueusement.
Il s'était même changé.

Il portait un teeshirt et un pantalon noir.

Il ne me regarde pas et continue à traîner sur son téléphone à faire je ne sais quoi.

Au même moment où la voiture allait démarrer, un homme s'avança vers nous, mallette à la main.

Il ouvre le coffre de la voiture avant de la déposer à l'intérieur et de refermer ce dernier.

Après cela la voiture démarra enfin.

Dix minutes de route plus tard, Kalel reçut un appel.

Je fis de mon mieux pour tendre l'oreille et essayer d'écouter.

Et Dieu merci il parlait en français.

Kalel: Oui.

-...

Kalel : Non, elle ne l'est pas et ne le sera pas pour le moment. Articula-t-il d'une voix dangereuse qui me fit frissonner.

-...

Kalel:  À plus tard.

Il clôture l'appel avant de planter son regard orageux et quelque peu ... possessif dans le mien.

Je fuis son regard et détourne le mien vers la vitre par lequel le paysage défile depuis maintenant des minutes.

Malheureusement ou heureusement, je ne sais pas trop, on arrive enfin et je descend de cet espace confiné où je me sentais étouffée sous le regard mystérieux de mon geôlier.

J'aurais tellement aimé pouvoir lire dans les profondeurs de ses pensées. Déchiffrer chacune d'entre elles.

???: Après vous. Prononça une voix dans mon dos.

Une voix que je ne connais pas.

Comme toutes les autres, me fit remarquer mon insolente conscience.

Je me retourne et un jeune homme est debout en face de moi ,un regard aussi sévère que celui de Kalel, même si le sien reste encore plus ténébreux.
Mais c'est déjà pas mal ai-je envie de dire.

Talia : Et qui es-tu toi aussi ?

???: Mehdi Majid.

Mehdi... Majid ?

Ce nom de famille.

Il porte le même nom de famille que Kalel. Serait-ce son frère ?

Mehdi : Avancez s'il vous plaît. Me dit-il en me sortant de mes pensées.

Mes yeux se mirent inconsciemment à chercher Kalel. Et lorsque je le trouve enfin, je m'aperçois qu'il m'observait déjà.

Bien qu'il soit entrain de discuter au téléphone à nouveau.

Il mît fin à l'appel et se dirigea vers nous.

Avant même qu'il ne s'approche, son aura m'enveloppait déjà.

Mon Dieu, il ne cessera jamais de m'envoyer des décharges électriques dans tout le corps.

Kalel: Je vois que vous avez sympathiser.

Moi: Non du tout. Répondis-je précipitamment. Est-ce votre frère ?

Mehdi : Je m'en vais. Dit-il l'air ennuyé par la discussion.

Il doit forcément être de sa famille proche pour réagir comme ça. Ils sont tous de mauvaise humeur comme ça. J'en suis certaine. Ça doit être héréditaire leur truc.

Kalel : C'est mon cousin. Montons. Dit-il en faisant pression sur le bas de mon dos.

Putain de frissons de merde !

Je monte et ne bronche pas.

Même si j'ai considéré l'espace d'un moment de courir. Mais on est sur une piste de décollage déserte. Alors je ne serais pas allée bien loin.

Donc j'ai laissé tomber... en revanche dès que j'arrive, je reprendrais un billet pour retourner de là où je viens.

Et ça coûte que coûte.

Je m'installe sur un siège avant que Kalel ne fasse de même. Juste en face de moi.

Le jet est presque entièrement vide, ne pouvait-il pas aller ailleurs ?!

J'essaye de ne pas lui prêter attention et prend mon sac pour le fouiller et surtout voir s'il ne manque rien.

Tout y est mis à part mon téléphone !

Je souffle bruyamment fortement ennuyée par la situation.

Je lève mes yeux agacés vers Kalel qui, pour ne pas changer, m'observait déjà.

Moi : Tu rigoles ? Où est mon téléphone ? Essayais je de dire en paraissant sereine alors que tout mon être vibrer.

Kalel : Tu n'en auras pas besoin. Fit-il en se mettant à l'aise sur son siège.

Moi : Ce... ce n'est pas à toi d'en décider .. je-

Kalel : Si. À partir d'aujourd'hui tout ce qui te concerne me concerne et les décisions me reviennent.

Pardon ? Non. Là c'est trop pour moi.

Ses paroles m'irritent au plus haut point et je sers mes poings tellement fort que mes ongles rentrent dans la paume de ma main.

Que me veut-il à la fin.

Moi : Mais pourquoi ?! Qu'est ce que tu me veux à la fin ! Dis-je les larmes aux yeux.

Kalel : Je te veux toi. Toi toute entière. Articula-t-il d'une voix rauque et autoritaire.

The prisoner's nurse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant