Chapitre II

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Je m'appelle Ava Angel Gothel, fille d'Angel Manéa Gothel et petite fille de Gothel. Et oui, Gothel est son prénom. Sa mère à elle était Manéa, aussi appelée la Reine des morts. Je ne vais pas vous faire un dessin sur le pourquoi du comment, je pense que c'est assez explicite. Ma scolarité n'a donc pas été de tout repos, même dans une école dans laquelle tous les élèves ou presque descendent des héros ou méchants des contes. J'ai d'abord été craint, puis adorée, et enfin détestée. C'est donc tout à fait logiquement qu'après ma scolarité je me suis enfuie pour vivre seule et en paix dans une petite cabane dans une forêt reculée d'Allemagne. Et oui, il faut croire que fuir se cacher dans la forêt, c'est un truc de famille. J'y suis restée jusqu'à mes 25 ans, jusqu'à ce que le doyen de mon école vienne me chercher pour me demander d'y travailler en tant que professeur. J'ai finis par accepter l'offre. Après tout, j'avais disparu durant 7 ans, tout le monde m'avait oublié et désormais c'était comme si Ava Angel Gothel n'avait jamais existé. Je me retrouvais donc professeur de magie dans cette incroyable école des contes d'Allemagne. Bien vite je devenait le bras droit du Doyen, jusqu'à le remplacer durant une année presque entière.

Et c'est à son retour que commence mon "Il était une fois" à moi. Il était arrivé dans mon bureau, tard le soir, et avait posé son sac sur le sol. Je m'étais levé d'un bon pour le serrer dans mes bras :

- Henrick ! Quel plaisir de te revoir ! Comment tu vas ?

- Ava ! Bien, si on veut. Moi aussi je suis ravi de te revoir. Comment se porte l'école ?

- A merveille. Personne n'est mort ce qui tient presque du miracle. Mais dis moi ce qui te préoccupe, tu as une petite mine.

Il s'assit sur une chaise et se passa une main sur le visage.

- Comme tu le sais je suis parti en Amérique pour le congrès des doyens. Ces congrès sont toujours une source de problèmes. Mais cette fois-ci nous ne nous sommes pas disputer. Il s'est passé quelque chose Ava. Quelque chose de grave, aux États-Unis.

- A l'école du bien et du mal ?

- Oui, là bas.

Je soupirais, ils avaient toujours des problèmes ceux-là. En même temps, c'était la seule école encore assez archaïque pour garder deux écoles en une, basée sur des stéréotypes du bien et du mal que nous avions déjà abolit dans toutes les écoles d'Europe depuis des décennies.

- Ce n'est pas vraiment étonnant qu'ils se passe n'importe quoi là-bas Henrick.

- Non Ava tu ne comprends pas. Rafal était de retour, il a manqué de peu de gagner. Heureusement tout s'est plutôt bien fini mais une menace plane sur toutes nos écoles désormais et je vais devoir m'occuper de ça personnellement.

- Tu vas encore partir ?

- Non, je pense que la solution se trouve en Europe, et d'ici je peux m'occuper à la fois de l'école, mais aussi de ce problème.

- Et bien sûr tu ne peux pas m'en dire plus sur cette menace, je me trompes ?

Il eut un petit rire et hocha la tête.

- Malheureusement c'est exact. Il va falloir que tu me fasse confiance Ava.

- C'est déjà le cas. Mais je reste persuadée que si tu m'en parlais je pourrai t'aider.

- En fait, c'est exactement le contraire.

Il se releva et planta son regard dans le mien. Et je su immédiatement que ce qu'il allait me dire n'allait pas me plaire.

- Je sais que tu n'aimes pas cette école.

- Celle du bien et du mal ?

- Oui.

- Effectivement, et alors ?

- Ils n'ont plus de doyen maintenant. Et ils apprennent seulement à fonctionner en associant le bien et le mal.

- Parfait, ils ont cinquante ans de retard mais bon, mieux vaut tard que jamais.

- Ava, je voudrais que tu soit la doyenne de leur école.

J'avais reculé brusquement, criant presque :

- Quoi ? Mais non ! Henrick ce n'est pas possible !

- Je sais que l'idée ne te plais pas mais

- C'est un euphémisme ! Cette idée est merdique !

- Je sais, je sais, mais laisse moi finir. Bien. C'est tout à fait provisoire, en réalité j'aimerai surtout que quelqu'un garde un il sur eux et les aide à ne pas créer de nouveaux problèmes. Et j'ai une entière confiance en toi. J'aimerai que tu reprenne les rennes de l'école afin de leur apprendre à collaborer. Mais aussi pour que tu formes leur prochain doyen.

- Mais pourquoi moi ?

- Parce que je te fais confiance. Tu m'écoutes un peu ?

Il soupira et se rassit, il avait l'air épuisé.

- Mais aussi parce que tu es puissante, très puissante. Et que je ne me fais aucune soucis pour ta sécurité. Ce qui n'est pas le cas pour la plupart des autres.

Je haussais les épaules, excédée. Je n'avais pas d'arguments valables à lui opposer. et il le savait. Un sourire naquit sur ses lèvres.

- Bien, c'est décidé alors ? Tu peux faire ça pour moi ?

Je soufflait rageusement et croisait les bras mais ne pu retenir un léger sourire devant son air interrogatif.

- Ok ça marche. Mais après ça ne t'avise pas de me demander quoi que ce soit !

Il me remercia d'un hochement de tête et d'un sourire complice et je quittait le bureau. Une heure plus tard mes affaires étaient prête. Trois heures encore après je lui disait au revoir pour une durée que je ne connaissait pas encore.

L'école du Bien et du Mal IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant