Lorenzo & Livia Tome 1 [ correction]

Chapitre XXX

Dès qu'on est rentré aux États-Unis, Lorenzo et moi avions dormi pendant plus d'une journée pour se remettre de la grippe et du décalage horaire. On n'a pu visiter Paris vu qu'on est resté toute la semaine au lit, on a même dû décaler notre vol, on n'aurait pas du rester aussi longtemps mais on n'avait pas la force de prendre un avion.

Plus d'une semaine est passée depuis le voyage à Paris et depuis je dors chaque nuit avec Lorenzo. Mes cauchemars sont calmés depuis que je suis à ses côtés et les siens aussi.

Notre présence pour l'autre est bénéfique et je pense qu'on peut dire qu'on forme un couple : on dort ensemble et on s'embrasse tout le temps. Je ne peux pas dire encore que je suis amoureuse de lui et lui non plus mais on est heureux.

Point de vue de Lorenzo.

Je n'ai jamais vécu une aussi pire et meilleure semaine à la fois.

Je n'ai jamais été aussi malade de toute ma vie et j'ai perdu 6 kg d'avoir vomi comme un enfant de 8 ans qui a une gastro, j'avais l'impression d'être au pôle noir mais heureusement que le magnifique corps fiévreux de ma...copine ? m'a réchauffer.

Tout va pour le mieux avec Livia, on est tout le temps ensemble, on dirait un joli petit...couple parfait. Mes cauchemars ont disparu et les siens aussi depuis qu'on dort ensemble. Notre présence pour l'autre est bénéfique et c'est ça le plus beau dans notre relation.

- Lorenzo ? m'interpelle Livia en sortant de la douche avec le Tour de Pise sur la tête.

Je rentre dans un fou rire et Livia me lance un regard noir ce qui me fait encore plus rire.

- Arrête de rire Lorenzo ! D'ailleurs qu'est-ce qui te fait rire comme ça ? demande-t-elle.

- Ta tête, je réponds en souriant. Tu voulais me dire quelque chose ?

- Euh oui...répond-t-elle d'une voix qui me fait stresser. Je vais te parler de ce qui s'est passé que je ne voulais pas que tu saches.

J'ouvre légèrement la bouche surprise, je ne pensais pas qu'elle me parlerai de ça un jour, mais qu'elle me fasse confiance me fait vraiment plaisir.

- Je...je t'écoute...va si...assis toi, je dis en m'asseyant moi même sur mon lit.

- Ok, je... vais commencer. Quand j'étais petite mes cousins ​​m'ont à plusieurs reprises violés..pendant plusieurs années...puis Bruce, mon ex petit-ami m'a aussi violé y'a plus d'un an et ses amis, m'ont ... mutilé le corps... c'est pour ça que j'ai commencé, m'explique-t-elle d'une façon calme et détachée.

Aucunes larmes ne coulent de ses yeux mais elle respire bruyamment, alors je lui tends ma main pour qu'elle puisse la serrer et peut être se laisser aller mais toujours aucunes larmes ne coulent, elle tient juste voulu ma main en soupirant et en me souriant.

Alors je me lance, je la prends dans les bras, la serre contre mon torse et l'embrasse sur sa tête. C'est à ce moment là que les larmes coulent de ses yeux et qu'elle commence à sanglot de plus en plus fort.

Je me demande comme une personne peut survivre à tout ça, à ses viols, à ses agressions et qu'elle est vécue avec sa mère en s'occupant d'elle dans la pauvreté. C'est la personne la plus courageuse que j'ai pu rencontrer et que des personnes l'ont autant blessé me donne des envies de meurtre. J'ai envie de les tuer, tous les quatre, mais je sais que ça ne plaira pas à Livia.

- Vous n'avez pas fini de baiser ? demande Enzo en arrivant dans la chambre sans toquer.

- On ne baise pas Enzo, répond Livia en souriant et en essuyant ses dernières larmes.