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Je lance ma jambe sur le côté droit pour me lever. Mais, je comprends rapidement que l'endroit où je suis allongée n'est pas ma chambre. Mon lit n'est pas si dur, pas aussi bas et surtout le soleil est encore dans mon visage. Comme lorsque j'étais à Paris. C'était il y a seulement quelques semaines pourtant j'ai l'impression que ça fait des années que je suis ici. 

Enfin, j'ouvre les yeux et reconnais de suite le plafond de mon salon. Mes yeux collés signifie que je ne suis pas démaquiller et que j'ai encore de mascara et du fard à paupière sur les yeux. J'essaye de lever mon corps du canapé mais j'ai comme l'impression que celui-ci est collé à mon sofa. Je m'aide alors de mes mains pour le relever et cette fois-ci j'arrive à m'asseoir. Je tourne la tête sur l'horloge Bayern que le club m'a placé au dessus du plan de travail de la cuisine. Il est 9:00. Je dois être au Säbener Strasse vers 13:00 car nous sommes jeudi. Je m'avance donc jusqu'au placard à gâteau, je suis à présent toute réveillée. Je chope quelques biscuits puis commence à manger. Je me pose alors sur la table et remarque un post-it jaune fluo. Je tends alors mon bras puis le pince entre mes doigts. 

Jeanne, c'est moi Mona. Tu t'es endormie devant le cinquantième épisode de notre série( j'aurais parié le quarantième mais tu as tenue ;-) ) Donc je suis partie, je voulais te dire que je suis totalement avec toi. Mais, je continue de croire que ce fameux garçon n'a pas manquer ce rendez-vous à cause de toi mais qu'il y a autre chose... Maintenant je te laisse savoir parce que moi je ne le connais pas et aussi c'est pas mon histoire. En bref, Bonne journée, bisous Mona :-)

C'est pour ça que l'on est meilleures amies et que je l'aime tant, c'est une magnifique personne et nous sommes toutes deux connectées. 

Je finis mes biscuits puis pars me laver enfin le visage et m'habiller. Heureusement, je me souviens que lorsque nous avons décidé de regarder à nouveau notre série, Mona savait que j'allais m'endormir, j'ai donc enlevé ma robe et mis mon pyjama. Mais, pour aujourd'hui, j'ai décidé de mettre un jean avec un simple pull en laine et des bottes car il neige un jeudi 14 février à Munich...  Je m'installe ensuite devant la télévision. Je me vide la tête, un peu, pour oublier que...enfin...Roooh, il est toujours là ! Dans ma tête. Je pense à cet après-midi... 

Il faut que je répète ce que je vais lui dire. Car sinon je sens que je vais bégayer et la discussion va devenir très gênante... Enfin, bref, je me lève du canapé puis commence à faire des pas en rond dans mon appartement. 

Moi- Salut Leon c'était à propos de hier soir, tu sais le gros lapin que tu m'a posé ! Non ça c'est un peu trop direct. Leon, tu sais pour hier tu as juste à me dire ce qui s'est passé... Non c'est bizarre un peu...Enfin, je sais pas  ! 

Je suis restée à tourner en rond comme ça pendant plusieurs minutes. Et puis je me suis rappelé à quel point j'avais l'air d'une folle. C'est pourquoi j'ai finalement opté pour le feeling. Je ne peux pas préparé cette discussion à l'avance. Je verrai ce qu'y sort devant lui.

Après avoir relancer un peu mes réseaux, je me suis préparée des pâtes avec de la sauce tomate. Et puis, je me suis tachée, ce qui m'a mis encore plus en colère. J'ai donc changé de pull. Et à présent, je suis en route pour le Säbener Strasse. Le chauffeur de taxi me dépose alors devant le bâtiment. Je m'avance jusqu'à l'entrée, puis me dirige vers l'accueil. Je jette un regard en direction des vestiaires où j'entends les voix de certains joueurs. Je retourne la tête puis monte à mon bureau. Je..je lui parlerai plus tard, là je dois aller travailler et lui s'entrainer. 

Je me suis donc posée devant mon ordinateur. J'ai travaillé pendant des heures sur une vidéo. Et puis, mon corps a décidé de se lever, se diriger vers la fenêtre et mes yeux, eux, ont décidé de chercher le numéro 8. Mais...il n'était pas là. Du moins, je ne l'ai pas vu. Ce qui est très différent. Et puis, j'ai décidé d'aller m'aérer l'esprit dans la salle de repos où il y a les machines de distribution de nourritures, celle à café, à eau enfin bref j'ai faim maintenant. 

Je descends alors les escaliers puis arrive dans cette fameuse salle. Là, sont posés contre les machines Oliver et Hansi. Lorsqu'ils me virent arriver, ils se retournèrent puis s'approchèrent spontanément de moi.

Oliver- Jeanne, sais-tu ce qu'il se passe avec Leon?

Hansi- Aujourd'hui, ils nous a appeler pour nous dire qu'il ne se sentait pas trop bien. Ensuite, les garçons nous ont prévenu que vous aviez rendez-vous hier...Nous ne disons pas du tout que c'est de ta faute, nous voulons seulement comprendre...

Oliver- Il ne nous a pas donné beaucoup d'informations...

Moi- Je voulais justement lui parler aujourd'hui. Effectivement, nous avions rendez-vous mais il n'est pas venu. Et comme j'ai pensé qu'il ne voulait pas me voir, je...je ne l'ai pas contacté depuis, je n'en sais rien...

Oliver- Oh et bien cela est très étonnant de sa part...

Moi- Mais, je vais voir ce que je peux faire.

Hansi- Merci, nous ferons aussi des recherches de notre côté. 

Je m'avance devant l'une des machines et commande une barre de céréales, enfaite cela m'a un peu coupé l'appétit. Je remonte jusqu'aux bureaux. 

Il est 19h, j'ai enfin fini mon travail. Je ressort du bâtiment après avoir saluer tout le monde. Mona m'a réservé un chauffeur. Celui-ci m'attendait en face du Säbener. Je monte alors dans le véhicule puis indique l'endroit où je veux aller, l'adresse de Leon...

Nés pour être ensembleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant