reprendre (Pdv Leon)

21 2 2
                                    

-----------------------------------------------------------------------------------------------------

Imaginez vous, jouer dans un stade où il n'y a personne. Aucun supporter, aucune ambiance dans le stade. C'est malheureusement ce qu'il va se passer ce 16 mai. Les ligues de différents pays ont accepté de reprendre les matchs mais bien sûr il y a de nouvelles règles a respecté: comme l'absence de supporter. Et en plus, chaque jour, dès que l'on se pointe au Sabener Strässe, on doit se faire un test dans le nez. Comment vous dire que cela ne fait que quelques temps que tous cela est fini mais mon nez me fait déjà hyper mal. Et encore plus de test pour nous les joueurs...

Aujourd'hui, nous allons jouer contre Berlin. Ce match va être très bizarre en raison de toutes ses conditions tel que les supporters, on a pas joué pendant quatre mois, les entrainements ont été très légers... Enfin bon, on va faire du mieux qu'on peut !

Je monte alors dans le bus qui nous amène aujourd'hui de l'hôtel jusqu'au stade berlinois. Comme d'habitude, je me mets à côté de mon meilleur ami Joshua Kimmich et il y a Serge Gnabry ainsi que Jamal Musiala devant. Voilà mon petit quatuor allemand aux côtés duquel j'ai pour habitude de voyager.

Même si un autre allemand aurait peut-être voulu un peu de changement... Niklas Süle m'a aussi harcelé pendant de longues minutes pour que je sois à côté de lui. Alors que d'habitude, il se met avec Benjamin Pavard. Je n'ai pas vraiment compris mais bon il est reparti à sa place.

Joshua- Alors, avec ta star internationale ? Comment ça se passe ?

Serge en se tapant une barre tout seul- Elle te fait des scènes privés ?

Leon- C'est du pur bonheur ! Je me sens revivre sérieux les gars ! Et maintenant, y a plus que toi Serge qui est tout seul !

Jamal- Et nous, on est tellement content d'avoir récupérer notre Leon nationale aux gros muscles.

Serge- Ah ouais, j'avoue c'est pour elle cette prise de masse astronomique ?

Leon- Non pas vraiment, c'est pour le terrain...et un peu pour madame mais surtout pour éviter toutes ces blessures !

Joshua- Apparemment, tout le monde apprécie, toute la presse ne parle que de toi et de tes biceps. Je suis presque jaloux.

On se mirent à rire ensemble. Ça va faire deux ans, qu'on est tous les trois rassemblés au Bayern et en équipe d'Allemagne. Je me sens tellement bien et libre avec eux. Ils m'accompagnent au quotidien, et moi qui n'ai que trois sœurs, je les considère entre autres comme mes frères.

Enfin arrivé à Berlin, nous entrons dans le stade. A notre entrée, se tient une dizaine de paparazzis et une vingtaine de supporters, masqués et distanciés bien sur. Je dévis alors vers eux pour prendre des photos et signer des autographes. Ça me fait plaisir de voir leurs yeux sourires.

Suite à ce petit moment de partage, je rentre en concentration. Nous jouons cet après-midi. Je dois être prêt. Prêt à jouer au top de ma forme, prêt à montrer aux supporters que ces quatre mois nous ont été bénéfiques et surtout, chaque match compte. Nous visons le triplé: Ligue des Champions, Coupe d'Allemagne et Bundesliga. Et donc, si on ne veut pas finir bon second, nous devons tout gagné !

Je suis à présent assis sur mon banc dans le vestiaire, je me change. Je parle avec les garçons à propos du match. On regarde vite fait les statistiques de Berlin.

A mon habitude, je traverse la pièce et vais me faire masser. Il faut préparer les muscles pour ne pas que je ne me fasse de crampes ou d'autres blessures.

Je me sens bien, j'ai ma musique dans les oreilles et les préparateurs physiques s'occupent de mes jambes.
Ma concentration est au maximum !

J'attends l'arrivée de Jeanne qui devrait venir nous voir. J'ai étais si heureux de passer mon confinement et de l'avoir près de moi. Je dois avouer que jamais je n'aurais cru trouver l'amour au Säbener Straße... Comme quoi ne jamais dire jamais !

Après mon massage, je pars chercher mes coéquipiers. Je sors légèrement ma tête de la porte du vestiaire et... aperçois Niklas Süle entrain d'enlacer Jeanne ! 

Pardon ?!

Mon corps part alors en arrière et je me retrouve assis sur l'un des bancs du vestiaire. Mon cœur en a pris un coup. J'essaye de relativiser... Elle sait que mon ex m'a trompé avec d'autres joueurs! Et lui, Niklas sait se qu'il s'est passé aussi ! Alors pourquoi s'attachent ils ensemble comme ça ? La colère a pris possession de moi. Et je sais que si je vais les voir ça va mal se passer. Je suis quelqu'un de très irritable donc on va attendre que je me calme pour aller leur parler....calmement.

Depuis ce matin que je le trouvais bizarre ! D'habitude, on se parle un peu mais on ne traîne pas vraiment ensemble mais aujourd'hui il était trop présent ! Et tiens en parlant du loup le voilà qui arrive... Je me lève alors pour mettre mes chaussettes et en essayant au mieux de ne pas l'encastrer dans le mur. J'essaye donc de relativiser et de me dire que tout cela n'est qu'un gros quiproquo ! Et que leur câlin était juste un câlin "d'encouragement" même si Jeanne a arrêter d'en faire... Enfin bon...

Moi- Niki ! Tu viens d'où comme ça ?

Est ce que c'est suspect ? Peut être mais j'ai pas envie de tourner autour du pot trop longtemps.

Niklas- Moi ? Je suis allé...euh...aux toilettes !

Menteur...!

Moi- Ah OK. Pourtant tu fais jamais ça avant les matchs ?

Niklas- C'est pas moi qui décide ! C'est mon corps...et pourquoi tu me demande ça ?

Il a l'air très tendu, comme quelque chose à cacher...même si je sais ce que c'est !

Moi- Oh c'était parce que...Benjamin te cherchait je crois et j'ai pas pu l'aider. Voilà. Rien de plus.

Il reparti, il avait l'air soulagé. Pfff ! Il m'énerve. Je peux plus le le voir maintenant. Pourtant, je pensais qu'il était mon ami...

Après 30 minutes de préparation, je pars m'entraîner. Je suis toujours énervé. Tous ce temps ! J'ai été si mal et les deux le savent et roooohh ! Et plus le temps passe, moins j'arrive à positiver. Je sors des vestiaires avec les autres garçons et Jeanne arrive à ma hauteur. Ça me fait tellement de mal de devoir être en colère contre elle. Certains auront beau dire que je suis excessif, j'ai tellement fait l'erreur de croire en l'amour malgré tout ce qui était évident, à présent je préfère me préparer à être déçu.

Jeanne- Leon, je suis désolée, j'avais quelque chose à faire, mais je t'ai pas oublier, tu veux ton câlin d'avant-match ?

Moi- Je suis désolé mein Herz, je dois y aller...

Nés pour être ensembleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant