enfance

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Nous nous mirent donc tous à table. Le plan de table s'est fait automatiquement, comme si chacun avait sa place attitrée.

Leon se tenait à gauche, en face de lui se trouvait son père. A ma droite, j'allais manger à côté de Laura. A côté d'elle, son mari et le fiancé de Luisa. Et en face, dans l'ordre, Luisa, Charlotte et le copain de Charlotte. Les enfants ont été placé au bout et je crois que j'aurais préféré manger avec eux... Car si l'on suit bien, on comprend que je passerai ce repas en face de ma gentille belle-maman qui m'aime pas. 

Le repas débuta sur une salade, très simple mais très bonne. Et les discussions commencèrent également.

Père de Leon- Mais ? Je me rends compte ! Tout le monde s'est présenté sauf nous. Je m'appelle Konrad est je suis le vieux père de Leon-

Moi- Que dites vous ? Vous êtes en pleine forme !

Konrad- Merci, c'est très gentil et donc voici ma femme, Anke ! 

Moi- Leon m'a parlé de vous et je trouve également que vous êtes des parents exemplaires, il, il m'a dit tout se que vous avez fait pour lui.

Il me parla alors de l'enfance de Leon. Il a été très chanceux car ses parents ont très vite cru en lui très tôt...

Konrad- Je travaillais comme ingénieur chez Opel, je n'avais pas un revenu de dingue mais je voulais voir mon fils heureux. Car élever quatre enfants n'est pas une mince à faire... Notre petit Leon passait après ses trois grandes sœurs. Il faut avouer que j'ai toujours voulu un garçon, bien que ces trois belles femmes m'ont comblé... 

Il adressa à ce moment un regard tellement doux à ces filles, j'aime beaucoup son papa. Il est très doux, gentil et si fier de ses enfants. 

Konrad- Donc, lorsque mon petit Leon est né, je voulais qu'il soit l'enfant le plus heureux. Mais, comme je l'ai dit, nous n'étions pas assez riche pour que je puisse lui donner tout ce que j'aurais voulu. Mais, avec sa chère mère, nous l'éduquâmes et pris le temps de lui inculquer de vraies valeurs qu'il n'oubliera jamais. 

Anke- C'est bien vrai ! Mais, enfin, lui au moins à eu une vraie éducation... Bon, je vais ranger la salade et vous amené le plat.

Sa mère me fixa alors, comme si cette remarque m'étais adressé. En revanche, au vue du visage étonné de Luisa qui se tenait à côté de sa maman, je compris que celle-ci n'avait pas pour habitude d'être si irritable...

Laura pris alors la parole.

Laura- A chaque Noël, le petit Leon recevait des ballons ou des maillots. Et c'est depuis qu'il répétait tout le temps qu'il voulait devenir un footballeur. Il était très bon mais l'était-il assez pour devenir professionnel ? On l'a alors inscrit dans un club à l'âge de quatre ans.

Luisa- Oh mais tu oublies le fait que déjà Papa l'emmenait chaque mois voir au moins un match. C'est à dire que l'on habite à quelques minutes du Stade Ruhr Stadion où joue le Vfl Bochum. Ce qui, il faut le dire à motiver encore plus Leon. Quand il a grandi, il a acheté un abonnement au stade chaque année !

Charlotte- Et rien qu'à l'âge de six ans, nos parents l'ont inscrit dans ce club. Il était le meilleur de son niveau ! Il marquait chaque week-end. Et on a jamais vu papa si heureux !

Konrad- C'est vrai qu'il m'a rendu fier mon garçon ! Comme en 2012 où il a remporté la médaille Fritz Walter en or.

Moi- Et qu'est ce que cette distinction ?

Anke- Voila, je vous ai préparé des pâtes au pesto avec des courgettes. Et sache que la médaille Fritz Walter en or est la plus haute distinction du système du football allemand junior !

Luisa- A la suite de cette médaille, plein de grand club se sont intéressé au joueur Goretzka ! 

Leon- Mais, j'ai refusé pour aller à Schalke 04. Je ne me sentais alors pas assez prêt pour jouer au aussi haut niveau. Et c'est aussi à ce moment, qu'une petite française vint chambouler ma vie...

Charlotte- Mais nan ! C'était toi ?! 

Laura- Cha' tout le monde le savait !

Anke marmonna alors quelque chose et elle profita du fait que je ne comprenais pas tous les mots mais avec le peu de connaissance, j'en déduis qu'elle a dit un truc du genre " A ça oui elle t'a chamboulé, mon pauvre..." ou un truc dans le genre...

Leon- Mais j'ai également réussi à avoir mon Abitur ! Et quelques années plus tard, j'ai gagné la coupe des Confédérations avec l'Allemagne. Mais cette année, je vous le dit c'est la notre ! 

Moi- Oh ça oui ! Vous êtes partis pour tout remporté !

Konrad- Vous avez terminé votre assiette, en voulez-vous de nouveau ?

Moi- Non merci, c'était très très bon mais j'ai terminé !

Je vis alors le visage Anke refaire une grimace de mécontentement...J'ai trouvé son plat très bon mais je ne vais quand même pas mangé tout le plat ! 

Anke- Eh bien si personne n'en veut de nouveau... Je vais ranger les assiettes. Mais, pendant qu'on y est, la vie de Leon n'a pas été toujours aussi belle... Et cela à cause de certaines personnes...

Leon- Maman...

Anke- Il faut bien lui dire ce qu'elle ta fait !

Leon- Maman ! Je lui ai déjà expliqué !

Leon se leva brutalement. Un silence prit place autour de la table, personne n'osa prendre la parole... à part Laura.

Laura- Maman ? Tu sais que ce sujet fait du mal à tout le monde donc pas besoin de le ramener à table. Bon, et sinon comment vous êtes vous rencontrés ?

Leon- Oh et bien, nous étions le 1er février, le matin j'avais appris que le club voulait payer une personne de l'influence pour améliorer ses réseaux et sa visibilité. Nous sommes dans une très très bonne année au niveau des résultats et il faut que nous soyons aussi en grande forme sur nos plateformes ! Je me baladais donc, avec mon café, dans mes couloirs quand une bourrasque m'atterrit dessus.

Anke marmonna de nouveau.

Anke en marmonnant- Et bah bravo...

Moi- Hum... Je parlais alors assez mal allemand et j'étais très en retard pour le fameux rendez-vous qui allait faire de moi l'influenceuse du Bayern !

Alors que la tension était encore présente au tour de la table, je sentis quelque chose tirer ma robe.

Moi- Mais ? Qu'est ce qui peut tirer ma robe comme ça ? Un petit chien ? Mais, il n'y a pas de chien ici ? Alors c'est peut-être...

Je pris alors cette petite chose dans mes bras et le posa sur mes genoux.

Moi- Mais c'est ma petite princesse ! Bon, et bien, je vais finir l'histoire avec la princesse Angela sur mes genoux...

Leon- Et moi le petit prince !

Je me tourna et vis Marcus rigolé sur les genoux de Leon.

Moi- Ensuite, le lendemain, je lui ai offert un café, pour me faire pardonner...

Leon- Et lors de la soirée de bienvenue, on a beaucoup parlé et c'est là où on a compris l'erreur que nous avions fait...

Moi- De nous être si longtemps séparés !











Nés pour être ensembleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant