pas comme elle

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On se regarda alors d'un regard complice. Anke se leva précipitamment lorsque j'eus finis, alors que le reste de la table la regardait partir en lâchant de petit "c'est mignon ! c'est si romantique ! ils sont mignons les amoureux !".

Angela gigotait sur mes genoux à force que je lui fasse des chatouilles sur le ventre. On rigolait toutes les deux et on a entre autre aussi permis de casser cette ambiance pesante. Les discussions reprirent de tous les côtés. Et les gendres qui furent assez silencieux depuis tout cet temps prirent alors enfin la parole.

Puis, le dessert fut servit. Anke avait préparé des Strudel aux pommes.

Moi- Anke, je dois avouer que ces strudel sont vraiment délicieux !

Anke- Me-Merci beaucoup !

Anke reprit son air irritable. Qu'est ce que je lui ai fait ! Je la complimente sur ses très bons gâteaux et voilà qu'elle me fait des remarques ou qu'elles le prend mal. Pourquoi ? Bon si c'est comme ça, je ne dis plus rien jusqu'à la fin du repas.

Luisa- Oh mais c'est qu'il se fait tard ! Il faut qu'on rentre.

Laura- C'est vrai, nous aussi nous allons y aller !

Charlotte- On va faire pareil ! Mais, Leon, vous allez tout de même pas renter à Munich ? Leon ?

Leon était parti rejoindre sa maman dans la cuisine et c'est là que tout dérapa...

Le repas était terminé et tout le monde était sur le point de partir. Je me leva et dis au revoir aux enfants.

Moi- Au revoir, je suis ravie de vous avoir rencontré !

Je tendis alors la main pour serrer leurs petites mains mais ces deux petites têtes en profitèrent pour me tirer sur le canapé. On déclara alors une guerre de guilis général ! 

Au bout de deux minutes de bataille, le caporal Laura a rappelé ses troupes...

Quant à Leon, il était parti à la fin du repas, après les cafés, dans la cuisine avec sa maman. Mais, lorsqu'il est parti, la porte a tapé et s'est retrouvée entre ouverte...

Leon- Maman, qu'est ce t'as ? Pourquoi ? Qu'est ce qu'y t'es arrivée ?

Je dois avouer que je suis d'accord avec lui et en tant que personne civilisée j'aurais arrêté d'écouter si le sujet ne me concernait pas... Mais bon, j'ai sorti mon téléphone avec un traducteur vocale pour mieux comprendre ce qu'elle me reprochait...

Anke- Comment ça ?!

Leon- Comment ça ? Qu'est ce qui s'est passé ? Toi, la maman si douce, si gentille, si protectrice... Qu'est ce que c'étaient ses tons méprisants, ses remarques à chaque fois qu'elle parlait ?!

Anke- Je fais ça pour toi mon fils !

Leon- Pour moi ?! 

Anke- Oui !! Tu te rappelle comment tu étais il y a quelques mois ?! Je n'ai plus envie de te voir comme ça, triste, affamé, perdu ! En tant que mère, tu ne sais pas combien ça m'a fait mal de te voir comme ça ! Je ne veux pas qu'elle fasse comme elle !

Leon- Maman ! Elle n'est pas comme elle !!

Anke- Non ! Car là en plus elle est célèbre ! Bien qu'elle a stoppé sa carrière, sa notoriété est toujours existante ! Donc, oui, j'ai peur pour toi ! Et, je pense que ceci est justifié !

Leon- Elle est pas comme elle, elle- elle est si différente ! Et tu veux vraiment savoir ?! C'est elle qui m'a aidé ! C'est elle qui a fait que tu ne vois plus ton fils comme avant ! Elle me redonne le sourire même quand c'est difficile, elle m'aide au quotidien, elle me soutient mieux que personne et elle est là pour moi quand il le faut. Et, sache qu'elle aussi a vécu des passages difficiles aussi. Je trouve ça très gentil de ta part d'essayer de la mettre en garde et de faire attention mais, ce n'est pas nécessaire. Pas avec Jeanne.

Anke- Si tu le dit. Vous restez coucher là cette nuit ?

Leon- Oui, nous dormirons sur le canapé. Merci pour tout maman, mais ne t'en fais pas.

En levant la tête, je pus voir Leon dans les bras de sa maman à travers la porte mal fermée. 

Le silence planait toujours lorsque je sentis deux mains se poser sur chacune de mes épaules et une bouche se rapprocher de mon oreille.

Charlotte- C'est une larme que je vois sous ton œil. Prends le comme tu veux mais sache que je ne l'ai jamais vu aussi heureux. 

Charlotte se plaça alors devant moi.

Charlotte- Après ce qui s'est passé avec Mathea, on a vu notre Leon complétement changé. Il se mettait seul, au bout de la table et des fois, il ne nous parlait même pas. Je pense que nous avons tous remarqué la même chose ce soir. 

Moi- Ah oui, et c'est quoi ?

Charlotte- Tu l'as changé ma belle, mais dans le bon sens ! 

Laura- Il a des étoiles dans les yeux dès qu'il parle de toi ou te regarde.

Luisa- Et ce qu'il vient de dire sur toi vient directement de son cœur.

Je me retourna. Tout le monde avait entendu ce qu'il venait de se passer. 

La porte s'ouvra complétement, laissant sortir Leon.

Leon- Vous êtes encore là ? Oh, Jeanne tout va bien ?

J'essuya alors rapidement la larme qui coulait sur ma joue. Tous ces beaux mots... Soudainement, sans réfléchir, j'accourue et m'attacha au cou de l'homme que j'aime. Je me sépara un peu de lui puis il prit la parole. 

Leon- Je suis désolée pour le comportement de ma maman... Elle n'est jamais comme ça...

Moi- C'est rien. Je comprends. Et à présent, je ferai tout pour qu'elle voit à qu'elle voit à quel point je t'aime et que je ne te ferai jamais de mal !

Il m'embrassa alors. Je me décolla et vis que tout le monde était partis, il est vrai qu'il se faisait déjà très tard. Tout le monde sauf la mère de Leon. Elle était assise sur la chaise où elle avait passé le repas. Je m'approcha donc d'elle. 

Anke- Je suis désolée. Je- je me suis dit que- la seule solution pour- qu'il ne lui arrive rien était- était de je sais pas enfaite...

Moi- Vous vouliez que je comprenne qu'il fallait que je fasse attention à votre fils. C'est normal en tant que mère, je vous comprends...

Anke se leva, les larmes aux yeux puis me serra dans ses bras.

Puis, après avoir fais notre toilette, nous sommes allés nous coucher sur ce canapé.











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