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Moi- LEON !!?
Je sens alors une larme rouler sur ma joue. Je ne sais pas si c'est de la colère, de la déception, de la tristesse...
Leon posa alors son coude sur le carde de la porte puis m'adressa un sourire charmeur.
Leon- Oui ?
Je leva alors ma tête et il vit ma colère dans mes yeux.
Leon- Oh, qu'est-ce qu'il y a ?
Moi- Monsieur a peur que je le trompe nia nia nia mais alors quand c'est de son côté, ça gêne personne ! Tu as vu qui pendant que j'étais pas là ?! Ca fait longtemps ?! C'est quoi ça ?!
Je me leva et balança ses affaires à sa figure. Quel connard !
Leon- Mais ? Je ne sais pas ! Je n'ai jamais vu ces...choses ! A part ça c'est mon caleçon, mais beurk c'est celui de hier !
Moi- OOh d'accord...Alors, ça veut dire que ces affaires de femme que je ne connais pas sont apparus, POUF, comme par magie dans ma salle de bain !
Je fondis en larmes. Je ne m'y attendais tellement pas. Je ne pouvais pourtant pas avoir de doutes, les preuves étaient toutes en vrac par terre.
Leon- Je n'ai jamais vu ces vêtements de ma vie ! Et, encore moins avec une personne quelconque à l'intérieur ! Je suis seul depuis ce matin, depuis que tu es partie à 9h15 de l'appartement ! J'étais seul, complétement seul, tout seul avec comme seule compagnie ma solitude comme depuis toujours ! Crois moi !
Moi- J'essaye de te croire Leon, je fais tout pour ! Mais, là ! Dis moi ! Même si c'est vrai je préfèrerai que tu me le dise !
Leon- Bon sang ! Pour l'amour du ciel ! Crois moi ! Ce que je te dis est vrai ! Je ne t'ai jamais trompé ! Putain, ai confiance en moi merde !
Leon leva la main en l'air. Et puis tout se passa en une fraction de secondes. Je me pris de gros vertiges, tout était floue et... et mon crâne ! C'est comme s'il tournait, ce qui me fit tombé au sol.
Puis, plus rien.
Jusqu'à ce que je réouvre les yeux. J'étais dans une cuisine. Elle ne m'était pas anodyne. C'était la cuisine que j'avais dans mon premier appartement d'étudiant que j'avais à Dijon. Tout était là. Les cuillères, les fourchettes, ma fausse plante. Et puis, une silhouette se détacha de ce décor. Celle d'un homme. Mathéo Milo, barman dans un petit bar du centre ville, qui était avec moi au lycée Jean Moulin et surtout, ce garçon est mon ex.
Je ne suis pas une fille qui collectionne les hommes. Mais, ce Mathéo a été mon troisième copain et ce fut surtout le dernier avant un bon bout de temps. Jusqu'à aujourd'hui. J'était parti étudié quelques temps à Dijon et je me suis retrouvée seule dans cette grande ville. On m'avait conseillé d'aller dans des bars pour "rencontrer du monde". Ce n'était pas le meilleur conseil ! Bref, Mathéo était serveur là bas. Je suis tombée amoureuse mais je ne savais pas encore que je ne connaissais que la couverture du livre...
Le premier mois de relation a été un peu...bizarre. Ce garçon était l'un des hommes les plus toxiques qu'il existe sur cette planète. Il me reprenais sur tout ce que je faisais. Je mettais une robe il me disait: "Enlève ça, ça fait pute !", dès que je mettais un vêtement un peu moulant: "Wooaah, t'as grossi !", lorsque je voulais regarder un match de foot: "Je suis avec une fille, pas un mec, éteins ça !". Et le pire était qu'il surveillait toute les personnes avaient qui je trainais ce qui avait le don de faire fuir tous mes amis. Donc, je ne trainais avec plus personne ! Bref, c'était déjà l'enfer mais le pire était à venir...
Après, les insultes et les reproches sont venus les coups. Il me frappait dès qu'il était en colère, triste, joyeux, jaloux...Tout le temps ! Mon corps était recouvert de bleus, d'entailles. J'avais beau crié à plein poumons, personne n'osait me venir en aide.
Arriva le jour de trop. Je n'en pouvais plus, c'étais soit j'agissais soit je mourais. Ce soir là, il avait trouvé comme toujours une excuse bidon pour pouvoir me battre. Il est entré dans la cuisine, a levé le poing. Et comme par un réflexe de survie, je pris un couteau.
A ce moment, on pourrait croire que je l'ai planté ou que je lui ai coupé une partie du corps mais non. Il m'a mis un coup de crochet en plein dans mon visage. Je tomba, lâchant le couteau par terre.
Et c'est ce moment dans lequel j'ai replongé après avoir vu le point de Leon. Je suis au sol, je saigne du nez, j'ai mal partout. Je me sens partir, c'est la fin...
Moi- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh !
Mon dieu. Je jette des regards partout. Où suis-je ? Pourquoi ? Qui suis-je ?
Je suis assise dans mon lit, dans ma chambre, à Munich. Je transpire à grosse gouttes et je suis toute essoufflée.
Leon- Tout va bien ? Tu es vivante ! Oh que dieu sois loué ! Merci ! Je- je t'aime !
Leon me pris alors dans ses bras. Je vis donc que Mona, Serge et Leon se tenait autour du lit.
Une fois, notre câlin terminé, Leon me reposa délicatement sur le coussin.
Mona- Tu te sens comment ?
Moi- Je- je suis au bout de ma vie. Qu'est ce qui s'est passé ?
Mona serra alors ma main dans les siennes tout en faisant tourné son pouce pour m'apaiser un peu.
Mona- Tu as fait une sorte de crise d'angoisse. Une très grosse, comme celle que tu faisais avant.
Leon- Mein Herz, pourquoi t'es tu mise dans de tels états ?
Moi- Lo- lorsque j'ai vu ton poing levé, j'ai- j'ai cru que tu voulais me...me frapper. Comme le- le faisais mon ex...
Je leur ai ensuite expliqué la vision que j'avais eu et je leur ai fait la présentation de Mathéo et de toute cette histoire.
Moi- Je me suis sentie partir, c'était la fin. Et je me suis réveillé non pas comme aujourd'hui, entourée de personnes que j'aime mais dans un hôpital, aux urgences, pour traumatisme crânien. Enfin, bon j'avais vraiment cru que c'était fini pour moi. Bref, tout ceci fut fini et c'est aussi la raison du pourquoi je suis rester célibataire jusqu'à toi, Leon, mon cœur. Et, je suis désolée de pas t'avoir cru. Mais, maintenant il faut trouver à qui appartiens ses affaires...
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Nés pour être ensemble
FanfictionEt si vous revoyez cette amour qui n'a pu être conclut dans le passé. Feriez vous tout pour le faire vivre dans le futur ou allez de l'avant et profiter du moment présent ? C'est une décision bien difficile à prendre. Et c'est celle que doit prendre...