pression

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La nuit à Lisbonne s'est très bien passé. Mona, quant à elle, est retournée à Munich. Je me souvenais alors de ce jour où Leon m'avait expliqué à quel point le rythme dans le football professionnel est fatiguant voire éreintant. Les garçons ne s'arrêtent jamais et doivent pourtant être sans cesse à leur top. Ils ont là un jour de récup ou ils s'entraînent quand même mais "moins" intensément pour ensuite travailler dur jusqu'à dimanche. Mais, les gens diront que c'est un métier "facile".

Pendant ces derniers jours de "veille" de finale, le calme et les good vibes planaient dans l'hôtel. On essayait de cacher la pression et l'appréhension. Leon ainsi que toute l'équipe se devait d'être à leur meilleures formes. Le compte à rebours jusqu'à la finale était J-3. Et après ce qu'y s'était passé en début de semaine, je voulais me rattraper en le mettant dans les meilleurs conditions possibles avant ce grand jour.

Nous sommes vendredi soir. Cela fait déjà deux jours que je suis arrivée à l'hôtel. Il fait très chaud et le soleil ne manque pas une occasion de se montrer. Mais, cela n'empêche pas les garçons de donner le meilleur d'eux mêmes. Enfaîte, je crois qu'ils travaillent sous pression. Ici, à Lisbonne, même l'équipe qui travaille autour du club sont logés dans la ville portugaise. Et moi, j'ai été autorisé de vivre au côté de Leon jusqu'à demain, samedi mais la veille de la finale, Leon a préféré rester seul. J'irai donc dans une autre chambre car finalemnt il y a encore de la place... Enfin bref !

Les garçons s'entraînent toujours plus et rentrent manger maintenant à 19h30. On se rejoint tous à la cafétaria et nous discutions tous ensemble autour de plusieurs sujets. Enfaite, il y avait vraiment une ambiance détendu qui était si rare.

Mais, cette tension se fait ressentir surtout le soir. Hier, lorsque j'étais seule avec Leon, on a beaucoup parlé. A propos, de ce début de semaine mouvementé comme une remise au claire mais aussi de ce qu'il se passe en dehors du foot. Avec ce qu'il s'est passé lors du match contre Lyon, les rumeurs et les gros titre à propos de notre couple ont littéralement explosé !

Moi- Leon, on ne pourra pas se cacher ainsi plus longtemps... Ça devient trop dur ! Et si on continue comme ça c'est encore une photo comme dimanche qui va fuitée et nous n'aurons aucun contrôle de notre image de couple.

Leon- Mais, que- que veux-tu que l'on fasse ?

Moi- C'est vrai que je n'y ai pas vraiment pensé... On peut simplement posté une photo sur les réseaux ? Ou alors faire une petite mise en scène ?

Leon- C'est vrai, mais c'est un peu trop simple. Enfin, je- je trouve.

Moi- Je t'avoue que tu ne m'aides pas trop la pour le coup...

Leon et moi étions tous les deux allongés sur notre lit, l'un contre l'autre et malgré le sujet sensible que nous abordions. Le ton était calme et j'étais si bien ! Mais, je ne comprenais pas trop pourquoi il ne me répondait pas tellement franchement et qu'il semblait éviter le sujet. Peut être qu'il ne veut pas qu'on soit publique. Mais, il fallait si attendre nous sommes tous les deux des personnalités ? Je ne comprenais pas trop mais je respectais.

Nous avions finis de manger et avions terminé de discuté avec les autres. Il était l'heure de se coucher.

Une fois dans la chambre, mon téléphone sonna. C'était Mona. Je décrocha donc immédiatement.

Moi- Allô ?

Mona- Allô ! Jeanne écoute moi.

Moi- Oui ? Quoi ? Tu me fais peur je t'avoue.

Mona- Y a le journal allemand qui a diffusé la photo de toi et Hugo qui m'a appelé et ils m'ont demandé si tu connaissait une Mathea Fischer !

Moi- Quoi ? Mais- mais pourquoi ?

Mona- Ils ont dit que c'était elle qui leur avait donné votre adresse. C'est comme ça qu'ils ont su... Jeanne je te jure ça va trop loin, vous ne pouvez plus l'éviter, il faut agir !

Moi- Oh euh oui bien sur mais- mais tu comprends elle me fait tellement peur !

Mona- Jeanne, je sais que ce n'est pas toi qui a peur... Dis lui que la case prison est peut être une solution. Tu sais, je vais prendre les choses en main. J'irai chez elle demain et- et je l'emmènerai au commissariat. J'ai les preuves !

Moi- Roh mais euh... tu veux pas attendre après le match ? Qu'on soit là ?

Mona- On a plus le temps Jeanne ! Je sais que cette situation te mets mal mais je gère ne t'en fais pas ! Crois moi.

Moi- D'accord...si tu le dis.

Puis, on a parlé de nos journées et la discussion s'est arrêtée. Mona m'a laissé avec cette annonce.

Leon est entré au même moment dans la chambre.

Moi- Leon...Mona, elle m'a appelé.

Leon- Oui ?! Et ? Elle va bien ?

Moi- Très bien ce n'est pas la question. Le paparazzi qui a pris la photo de Hugo et moi, il est pas venu de son plein gré. C'est ta chère amie Mathea qu'y lui a gentillement indiqué notre adresse.

Leon- Oh...

Moi- Mona va la voir demain. Elle va porter plainte.

Leon- Quoi ? Mais-

Je m'approcha de Leon et au vu de la panique que cette décision lui fait prendre je plaça mes bras autour de son coup.

Moi- Je sais. Moi aussi, j'aime pas ça. J'aimerais être "comme tout le monde" et ne jamais avoir à faire une telle chose mais on ne peut plus la laisser faire, elle a déjà fait tellement de chose, cette annonce est celle de trop tu comprends ? Elle a divulgué notre adresse.

Leon- Tu as raison...Oh et désolé pour la tête que je vais tirer ses prochains jours... Cette finale elle me temps tellement. J'ai attendu ce moment toute ma vie et il est dans 2 jours maintenant. Tout ces jours d'entraînements pour dimanche !

Moi- Respire Leon, respire... Ça va bien se passer. Tu vas tout défoncer. J'en suis sûre ! Et tu sais pourquoi ? Parce que tu es Leon Goretzka ! Le seul, l'unique, l'un des meilleurs centre du monde et surtout le meilleur du-

Et je me fis coupée par deux lèvres qui se posèrent sur les miennes.

Je l'aimais, je l'aimais tellement et jetais tellement heureuse de l'avoir retrouvé...

Nés pour être ensembleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant