colère

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Je le vois partir avec toute l'équipe du côté du terrain. Je reste planter là. Je le regarde s'éloigner. Il m'a répondu avec tant de froideur. Je ne sais pas ce qu'il lui prend. Je voulais seulement l'encourager et passer un petit moment que les deux mais apparemment il n'est pas vraiment de cet avis. Je pense qu'il doit être stresser. Cela va faire très longtemps qu'il n'a pas jouer et nous jouons des matchs importants. Je décide alors de me rendre dans les tribunes.

Je me pose alors à ma place. Le stade est seulement animé par les cris et les rires de certains joueurs. Je traîne sur les réseaux. Depuis que je suis en Allemagne, j'ai repris l'activité de mes réseaux comme avant. Les gens sont très contents de mon retour. Bien sur, j'essaye de rester la plus transparente avec mes abonnés mais je ne peux pas leur montrer ma relation. Avec Leon, nous ne voulons pas précipiter les choses et poser une base vraiment solide avant de passer sous l'ouragan des fans et des médias en soiffent d'amour et de dramas ! Enfin bon, j'ai fait une story pour prévenir mes fans de ce matchs et de la reprise des championnats.

Après la publication, je cherche du regard Leon. Il s'entraîne avec Josh et Serge. Il m'a l'air très tendu et pas concentré. Pourtant, j'imaginais que si il m'a snobé tout à l'heure c'était plutôt pour ça. Je dois avouer que ça me laisse quand même un goût amer. Cette froideur dans sa voix !

Après une heure d'entraînement, les garçons rentrent dans les vestiaires. Je me lève pour essayer d'intercepter mon numéro 18 au passage. Mais, en arrivant, Monsieur le bouguon s'est pressé dans le vestiaire. Qu'est ce qu'y peut être têtu. A présent, je vais devoir le piéger à son propre jeu. 

Je décide donc de l'attendre à la sortie, dans le couloir à côté des vestiaires. Je l'attends d'un pied ferme. J'en profite pour checker sur les réseaux, peut-être qu'une rumeur a été publié à mon sujet... Je ne trouve malheureusement rien. Depuis où je suis, j'arrive à entendre les cris de motivation de la part des coachs et des joueurs. Puis, après une vingtaine de minutes, les garçons sortent en s'encourageant et en se tapant dans les mains. Certains s'échangent leurs derniers points tactiques et conseils pour le match. Je le vois alors sortir, les sourcils légèrement froncés en voyant à quel point je peux moi aussi être entêtée. Il essaye de passer mais je vois qu'au fond, il ne veut pas m'éviter.

Leon- On pourra en parler après ?

Moi- Bien sur, même si je ne sais ce que j'ai pu te faire, je veux que tu utilise cette colère et cette rancœur sur le terrain. Tu restes le meilleur joueur sur le terrain pour moi, quoi qu'il arrive. Tu vas tout casser, et...et je t'aime mon numéro 18.

Leon- Rooh, j'arrive même pas à t'en vouloir. Bon, on en discutera après, pour l'instant, j'ai un match à jouer. Et je t'aime aussi. 

Il me pose un petit baiser sur mes lèvres, puis s'en va. Ses sourcils ne sont plus froncés, et je peux presque voir un petit sourire sur son visage. Il ne m'en veut plus. Mais je sais toujours pas ce qui s'est passé.

Enfin, je retourne beaucoup plus sereine dans les tribunes aux côtés des préparateurs sportifs. Et bien sur, tout le monde, est masqué dont moi. Pour l'instant cela ne me dérange pas trop mais ne voir que la moitié du visage des gens devient très bizarre. 

Depuis ma place, je vois enfin les joueurs arrivés. Je sais que j'ai de la chance de venir les voir mais en soit je fais partie du club ! Je me retrouve donc seule, les bras croisés, entourée de pleins de préparateurs physique. 

Les joueurs se placent alors sur le terrain. Leon est titulaire et c'est lui qui donne le coup d'envoi. Le jeu démarre. Le ballon passe de pieds en pieds, ceux des munichois et ceux des berlinois. Leon n'est pas au top de sa forme mais j'espère qu'il rentrera rapidement dans son match. Je le vois jeter des coups d'œil vers la défense. Le ballon s'envola alors de ce côté. Je vis alors Süle courir pour le rattraper et Leon tendre son pied pour le récupérer également. La scène se passe comme au ralenti. Je vois le crampon droit de Leon atterrir dans la figure du numéro 4. Les deux joueurs tombèrent alors au sol. Mais l'un des deux resta au sol. Leon a pu se relever et je suis soulagée qu'il aille bien mais le défenseur n'est pas dans le même état... Depuis ma place, je peux voir Süle avec le visage en sang au sol qui ne bouge plus. L'équipe médicale a bien sur été déployée autour du joueur. Joshua et Serge sont eux entrain de calmer Leon qui est encore énervé. J'espère qu'il n'a pas fait exprès ? Nan, cela ne ressemble pas à Leon. Süle sorti alors du terrain sur civière et Hansi, s'apercevant de la frustration et de la colère de Leon et ayant peur qu'il ne blessé d'autres joueurs le fit sortir.

Je me leva de mon siège mais me rassis directement. J'aurais voulu parler à Leon mais je pense que lui laisser du temps pour se calmer n'est pas une mauvaise idée. Leon est un homme très irritable et très colérique ce qu'y le rend frustré rapidement. Même si je pensais pas au point de planter son crampon dans le visage d'un coéquipier.

Le match se termina sur une victoire. Mais je n'ai pas vraiment la tête à la fête. Je me leva d'un coup et parti prendre un taxi dehors pour rentrer à l'hôtel. Leon devrait arriver dans une heure. Et j'espère que mon absence peut lui servir de leçon. Durant le match, j'ai bien réfléchi.

Leon n'a pas pu louper Süle qui se tenait en face de lui. Il lui en voulait tout comme il m'en voulait. Et comme de par hasard, juste avant le match Sule s'est rapproche de moi. Je le connais par coeur. Il a dû mal le prendre, cela a dû lui rappeler cette folle de Mathea... A présent, je vais devoir prendre la situation en main et réussir à lui expliquer et à le calmer. Je suis une deuxième maman enfaite !

Nés pour être ensembleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant