à nouveau

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Le match débuta et tout se passa bien jusqu'à la 82eme minute...

Nous menions déjà de deux buts du grand Serge ! Mona était surexcitée à côté de moi elle n'avait fait que de crier et de scander son nom dans ce stade vide.

A la 82 ème, Flick décida de faire sortir Leon. En sortant et laissant entrer le français Benjamin Pavard, celui ci m'adressa en regard bref avant de s'asseoir sur le banc. Et c'est alors que deux journalistes anglais derrière moi sortirent une phrase qui me fit bouillonner...

Journaliste- Pfff beaucoup de muscles pour peu de performances...

Journaliste- Vraiment Goretzka est un bon bodybuilder mais joueur de foot on reviendra...

Mon cœur commença à accélérer jusqu'à explosé.

Journaliste en riant- De toute façon, c'est des allemands, ils étaient bon qu'en 40 !

Je me leva soudainement et me retourna.

Moi- PARDON ?! Qu'entends-je ? Je pense que si vous n'êtes pas en ce moment même sur le terrain c'est pour une bonne raison ! Vous n'arrivez pas à la cheville de Leon ! Et je pourrais même vous certifié qu'il exercerait mieux votre métier ! Leon est bien plus qu'un corps musclé ! C'est un homme intelligent, rapide d'esprit et décisif ! Et enfin, c'est vous les racistes, vous avez entendu vos propos ! Aujourd'hui, l'Allemagne est l'un pays les plus tolérant du monde je vous signale ! Et cette équipe l'est tout autant. Merci à présent, j'aimerais que vous soyez un peu plus respectueux avec l'équipe et surtout avec- avec mon Leon !

Je me retourna et vis toute l'équipe debout me fixant ainsi que tous les autres journalistes. Ils semblaient tous choqués de ce que je venais de dire. Enfaite, ce que je n'avais pas pris en compte était que le stade était complément vide et donc résonnait beaucoup.

Malgré tout le match reprit. Et moi qui m'attendait à voir un signe une réaction de Leon qui avait entendu ce que je venais de dire. Rien. J'ai tout d'abord été surprise puis un vent de panique qui s'installa en moi. Peut être que j'avais commit la plus grosse faute de ma vie ! Leon ne voulait peut être plus du tout de contact avec moi. Peut être que- qu'il a pris mal le fait que je parle de lui ? Mon dieu qu'ai je fait ! Je voulais pas moi ! Je ne peux pas penser que ce soit la fin...

Puis, la fin, celle du match arriva. Et pour finir en beauté, Robert marqua son énième but de la saison à la 88eme minute.

Une fois le coup de sifflet final sifflé, nous nous apprêtons avec Mona à partir. En me levant pour rattroupé mes affaires, mon regard se croisa avec l'un des journalistes. Celui-ci semblait calmer puisqu'il baissa le sien aussitôt.

Ensuite, tout se passa tel un conte de fée vraiment, je me retourna une dernière fois en direction du terrain espérant le revoir une dernière fois. Je vis alors Leon me regardé depuis en bas. Puis, il esclada la barrière et monta rapidement jusqu'à notre rang. Puis, en une fraction de seconde, il se tenait devant moi, posa ses mains sur mes joues et m'embrassa fougueusement, comme pour rattraper ces jours perdus.

Au fond de moi c'est comme si j'explosait ! Comme si, mon cœur avait lancé des milliers de feux d'artifices ! Je n'avais pas ressenti cela depuis bien longtemps.

Malheureusement, nos lèvres se séparèrent mais nos corps non. Il me serra entre ses bras musclés. Et j'ai compris que je n'avais plus envie d'être séparée de ce corps chaud une nouvelle fois.

Puis, il se recula et pris la parole mais toujours en gardant ma main dans la sienne.

Leon- Je t'aime. Je t'aime plus que tout Jeanne ! Je suis désolé si je t'ai fait souffrir, c'était pas ce que je voulais. Tu me connais je me frustre très vite parfois trop mais il ne faut pas que tu le prenne comme ça ! Ce n'est pas contre toi. C'est tout ça...Le Champions League, l'équipe, la pression... Je suis sincèrement désolé, je te demande pardon.

Moi- Moi aussi je te dois des excuses, Leon. Tout ça est de ma faute ! Je m'en veux si tu savais ! Ça n'aurait jamais dû avoir lieu... Je- je... enfin si tu savais...

Voyant que je ne m'en sortais pas entre mes bégaiements, Leon me reprit dans ses bras et posa sa tête sur la mienne.

Leon- Tu sais quoi... c'est du passé tout ça. Maintenant, concentrons nous sur le futur, ensemble ! Tous les deux et personne d'autres !

Moi- Je t'aime Leon.

Leon- Et merci pour ce que tu as dit tout à l'heure. Ça m'a tellement touché...

Moi- J'en ai marre des préjugés auprès des allemands et surtout auprès de toi...mon cœur ! Tu vaux bien plus que tu ne peux le penser.

C'est après ces jolies mots que nous comprenions l'erreur que nous avions commise... Le stade est rempli de caméra et celle qui aurait la chance de capturé notre baiser ferait la plus grosse exclu d'Allemagne. On se retourna donc pour vérifier si l'une d'elles était braquée sur nous quand on remarqua que les autres joueurs de l'équipe avait fait exprès de se poster devant chacune d'elles pour ne pas que l'on soit vu. Quand je vous dis que c'était comme un conte de fée ! Ou plutôt comme dans un film.

Ensuite, nous avons rejoint l'hôtel dans lequel l'équipe et le staff du Bayern séjournaient.

Mona et moi nous sommes dirigés vers l'accueil.

Mona- Bonjour, ce serait pour réserver une chambre.

Mona avait besoin d'en réserver une, quant à moi j'avais le droit de dormir avec Leon !

Femme de l'accueil- Ouh... Je suis désolée, nous sommes complets. Vous savez nous sommes en août !

Moi- Vous êtes sûre ? N'importe quel prix !

Femme de l'accueil- Oui oui, nous sommes sincèrement désolée mais il ne me reste plus rien du tout.

Mona- Je devrais peut être allé dans un autre hôtel...

C'est alors que Serge arriva derrière nous.

Serge- Oh attends, mettez la en 345. Suis moi.

Serge pris alors ses affaires puis lui adressa un petit clin d'œil. C'était tellement mignon.

Puis, ils partirent en direction de l'ascenseur.

C'est alors que deux bras vinrent entourée mon corps.

Leon- Comment elle va l'amour de ma vie ?

Moi- Ça va et toi mon amour de ma vie ?

Leon Ça va !

Moi- J'avais une question ?

Leon- Oui ?

Moi- C'est qui la chambre 345 ?

Leon- Ah bah c'est celle en face de moi, c'est Serge. Pourquoi ?

Moi- Ooooh le coquin ! Tu vois Mona n'avait pas de chambre et il a gentiment proposé une place dans sa suite...

Leon- Serge est très généreux...

Leon et moi rigolèrent puis on monta également à notre chambre. Ça faisait longtemps qu'on nous n'avions pas rit !

Nés pour être ensembleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant