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chapitre un :  l'heure de fuir

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chapitre un :  l'heure de fuir

TW : Violence, viol, santé mentale.

𝐌𝐞𝐥𝐨𝐝𝐲 𝐉𝐨𝐲 𝐁𝐚𝐫𝐧𝐞𝐭𝐭 

Deux ans avant la disparition de Melody.

Portland, Maine.

— Espèce de merde ! Hurla la voix irritante de Monica.

Un verre traversa le bar vide pour venir frapper un mur et se briser.

— Tu l'as baisé ? Tu l'as baisé espèce d'enfoiré !

Je levai les yeux au ciel avant de me pencher par dessus le bar pour remettre de l'alcool dans mon verre. J'avais cruellement besoin de cela pour supporter sa voix de merde. Je voulais clairement me soûler pour ne plus l'entendre.

— Ne te soûle pas trop, pour quand elle aura terminé de s'en prendre à Kyle. Me fit Joe, assis sur le bar.

J'étais la prochaine sur la liste effectivement. Kyle me lança un regard furtif mais se prit une gifle de Monica.

— Arrête de la regarder ! Hurla-t-elle. Sale porc tu es en train de te remémorer votre putain de baise ensemble ?

— En fait, y'en a eu plusieurs, dit-il presque fièrement.

Il se prit une seconde gifle qui fit pouffer de rire Joe. Merde, il en avait réellement rien à foutre de la colère de sa copine ? Enfin ex. Ou flirt. On finissait par s'y perdre dans cette histoire.

Qu'est-ce qu'on s'en branle remarque.

— Tu as aimé la baiser ! Hein ? Tu as aimé ça ?

— Pourquoi tu poses des questions qui, tu le sais, vont amener des réponses qui vont t'énerver ? Je ne comprend pas Monica, lança Joe.

— Toi, ferme ta gueule, ok ? Elle aurait dû rester amoureuse de toi au lieu de venir se taper mon mec !

— Théoriquement, ce n'est pas moi qui suis venue, lançai-je avant de boire sans me retourner pour regarder la blonde dans mon dos, sûrement rouge de colère.

On attrapa mes cheveux pour me tirer en arrière et j'envoyai mon verre se briser contre le crâne de Monica qui chancela face à moi.

On ne me touche pas espèce de conne.

— Il n'y a que la vérité qui blesse, dis-je affreusement galvanisée par la haine qu'elle ressentait envers moi.

— Tu n'es qu'une putain de prostituée !

— « Putain » et « prostituée » dans la même phrase ça compte comme une répétition ?

— Tu crois qu'il t'aime, hein ? Tu penses qu'il a des sentiments ?

LÀ OÙ LES CŒURS S'ÉTEIGNENT - TOME DEUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant