trente-trois

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chapitre trente-trois : brune

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chapitre trente-trois : brune

𝐌𝐞𝐥𝐨𝐝𝐲 𝐉𝐨𝐲 𝐁𝐚𝐫𝐧𝐞𝐭𝐭

00h20

    Westminster, Massachusetts.

    L'orage grondait depuis le début de la soirée. J'avais mal aux jambes à force de marcher dans cette grande maison. J'avais l'impression de ne pas les avoir reposer depuis plusieurs heures. Je me sentais mal, pas à ma place.

    Je regardai autour de moi et je m'arrêtai net, en face d'un couloir. Au bout de celui-ci, je vis la femme qui me souriait. Mes sens s'alarmèrent. Elle était morte. Elle était morte, elle ne pouvait pas être ici !

    — Je t'ai manqué, ingrate ? Demanda alors la voix de ma mère.

    Je commençai à courir dans l'autre sens. Je ne voulais pas la voir, pas l'entendre. Elle était morte. Je l'avais tué ! Elle était morte. Je continuai de courir, en sachant qu'elle était à ma poursuite.

    J'ouvris une porte et je reculai en la trouvant derrière, elle s'approcha, un sourire triomphant sur les lèvres. Elle me regarda avide de vengeance. Sa main partit et la gifle me déséquilibra.

    — Tu pensais réellement t'en sortir de la sorte ? Demanda-t-elle légèrement amusée.

    Son pieds rencontra mon ventre, plusieurs fois. Ma respiration se coupa et je gémis de douleur, les dents serrées. Elle donna encore des coups avant de se baisser pour être plus proche de moi. Je tirai ses cheveux pour la pousser et je me redressai avant de trouver la force de me mettre au dessus d'elle.

    Je commençai à la frapper pour lui faire du mal. Je voulais qu'elle souffre autant que j'avais souffert. Et cela fonctionnait à merveille.

    Son visage fut recouvert de son sang alors qu'elle continuait de m'insulter attisant ma haine. Je la détestais tellement. Oh oui, je la haïssais tellement pour ce qu'elle m'avait infligé à moi, à mon père. Je la détestais. Je lui donnais un coup pour chaque blessures qu'elle m'avait infligé et en quatre petites années, elle m'en avait donné des cicatrices et des bleus.

    — Tu ne vaux pas mieux que moi, souffla-t-elle victorieuse.

    — Va te faire foutre ! Va te faire foutre ! Hurlai-je en perdant mon contrôle.

    Je me redressai en prenant ma tête entre mes mains et elle tira ma cheville pour me faire tomber à terre. La douleur irradia mon crâne et je sombrai dans la noirceur.

    Lorsque mes yeux se rouvrir, j'étais à MassArt. Je me sentis directement apeurée. Qu'est-ce que je faisais là ? Pourquoi m'avoir fait atterrir ici ?

    Puis la réponse à mes questions se matérialisa dans l'encadrement d'une porte, cet homme bien plus vieux avança vers moi et je regardai derrière mon épaule pour tenter de savoir comment m'échapper. Lui aussi, il devrait être mort. J'avais vu son corps.

LÀ OÙ LES CŒURS S'ÉTEIGNENT - TOME DEUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant