douze

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chapitre douze : besoin de toi

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chapitre douze : besoin de toi

𝐀𝐧𝐝𝐫𝐞𝐰 𝐁𝐞𝐧 𝐌𝐲𝐞𝐫𝐬

21h55

Santa Barbara, Californie.

Ma vie avait reprit son cours. Depuis un mois, j'étais de nouveau à Santa Barbara, professeur d'art avec une chirurgienne incroyablement belle à mes côtés. C'était ma vie à présent, et elle ne me dérangeait pas. Loin de là. J'étais bien.

Enfin bien.

Max avait entrepris de vivre loin de Boston, où ? Je ne le savais pas exactement. Mais nous nous étions mis d'accord de ne jamais reparler de notre virée là-bas.

Ma vie reprenait petit à petit. Elena était même en train d'emménager chez moi. À l'origine c'était pour une histoire de fuite dans sa salle de bain, mais finalement, je lui avais proposé de rester. J'étais bien avec cette femme alors pourquoi pas me lancer et avancer ?

J'étais dans ma salle de classe en train de faire cours et je sentis les prémisses d'une migraines apparaître. Je m'approchai de mon sac pour tenter de trouver un cachet capable de m'aider à réduire cette douleur naissante.

Je me stoppai dans ma quête en trouvant un flacon d'insuline. Je le pris, sans le sortir du sac et fronçai les sourcils avant de le remettre dans mon sac et de chercher de nouveau ma boîte de médicaments.

L'insuline datait sûrement de Melody, j'en avais sur moi.

Le flacon est vide.

Non, c'est moi qui veut y croire, je dois arrêter.

Pourquoi il serait là ?

Je pris un médicament pour ma migraine naissante et je devais supporter en plus de cela mes interrogations grandissantes. Dans mon crâne, c'était l'effervescence. Je contractai la mâchoire. Je n'avais qu'une seule hâte, c'était de terminer la journée et aller me reposer chez moi.

Mon téléphone vibra sur le bureau et je le pris pour voir un message d'Elena :

« Il faut que je te parle ce soir, rappelle-le moi »

« C'est grave ? »

« Absolument pas »

Mon regard se porta sur d'autres messages que j'avais légèrement occulté durant la semaine qui venait de s'écouler. Mon grand frère, Jared, m'avait envoyé une tonne de messages dont les derniers étaient simplement :

« Fais vraiment attention à toi petit frère »

« Personne ne voulait ça »

LÀ OÙ LES CŒURS S'ÉTEIGNENT - TOME DEUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant