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chapitre sept : Lana

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chapitre sept : Lana

TW : violence physique, santé mentale.

𝐌𝐞𝐥𝐨𝐝𝐲 𝐉𝐨𝐲 𝐁𝐚𝐫𝐧𝐞𝐭𝐭

21h34

    Quelque part, Massachusetts.

    Je me balançai sur moi-même, comme la débile que ma mère avait dit que j'étais.

    Maman est morte.

    Elle le méritait.

    Orpheline.

    Recroquevillée sur moi-même sur le canapé de cette maison délabrée, je tentai d'apaiser les hurlements de la veille.

    — Arrête ! Je t'en supplie ! Arrête !

    Je me revoyais tenter de l'arrêter, mais je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais pas les aider. Déjà morts. Ils étaient déjà morts.

    Morts.

    Morts.

    Morts.

    Ils étaient déjà morts.

    À cause de toi.

    Juste toi !

    Ta faute. Ta faute. Ta faute.

    La porte de la maison claqua et je sursautai avant de voir la blonde s'approcher du canapé pour prendre une télécommande avant de me sourire. Elle souriait faussement cette pétasse.

    — Bien dormi ?

    Je ne répondis pas. Je me refusai à lui répondre. Cette folle, ne le méritait pas. Et puis de toute façon, elle savait que je n'avais pas dormi, et elle s'en foutait !

    — Bon, comme tu n'as toujours pas envie de faire la conversation, je vais te proposer une petite écoute ? Comme d'habitude, on met ma préférée ?

    Elle s'assit sur le canapé et lança l'enregistrement qui se diffusa sur les enceintes et m'enveloppa.

    — Et toi alors ? Tu ne parles jamais de toi ! Lança une voix féminine.

    — Il n'y a rien à dir, fit une voix d'homme. Ma dernière vraie relation c'était il y a plus d'un an et je ne la connaissais finalement pas assez.

    Le silence ensuite, et les gémissements, je connaissais l'enregistrement par cœur, elle le mettait en boucle depuis des mois. À croire qu'elle aimait me foutre face à la vérité.

    — Oh oui, Ben ! Gémit la femme.

    J'eus un haut le coeur comme à chaque fois. J'attrapai la télécommande avant de couper le son et de la jeter contre le mur. Elle tira mes cheveux avant de frapper mon nez. Je tentai de me défendre et elle me fit tomber sur le sol. Ma respiration se coupa lorsque mon dos heurta le sol violemment.

LÀ OÙ LES CŒURS S'ÉTEIGNENT - TOME DEUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant