chapitre huit : ange de la mort
𝐀𝐧𝐝𝐫𝐞𝐰 𝐁𝐞𝐧 𝐌𝐲𝐞𝐫𝐬
07h01
Cambridge, Massachusetts.
Je me retournai encore et encore dans mon lit. Je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit. J'avais trop de questions qui emplissaient ma tête. Et ces putains de questions ne concernaient que la même et unique personne.
Melody.
Toujours Melody.
Elle était présente dans mes pensées, dans mes rêves, je n'en pouvais plus. Et dire qu'à la base, c'était simplement moi qui était obsédé par elle, moi qui avait besoin de savoir ce qu'elle faisait, si elle allait bien. Au final c'était elle qui avait un comportement de merde.
Je ne la connaissais pas, et mon estomac se tordait violemment chaque fois que j'y repensais. Peut-être qu'elle ne s'appelait même pas Melody Barnett. Plus rien ne pouvait m'étonner.
J'avais fais des recherches juste après notre dernière discussion, quand j'avais appris... J'avais fait des recherches sur le soir où le monstre était né, quand la petite fille en elle avait cédé à l'appel des démons voraces, les mêmes qui avaient entraîné Jared et Max pour d'autres raisons.
J'avais trouvé tout un tas d'articles, mais aucun ne donnait son prénom et son nom. Elle avait quatre ans, elle était protégée et c'était normal.
Inconsciemment, je tentai toujours de me convaincre qu'elle avait tourné ainsi à cause de ce drame. Que c'était la violence de l'acte qui l'avait enveloppé pour la serrer contre elle. Mais une partie de moi redoutait comme jamais de savoir que Melody était défaillante de naissance, comme Jared.
J'avais peur d'apprendre qu'un jour ou l'autre, elle serait hors de contrôle parce que c'était sa destinée. Leur destinée, si elle décidait de s'allier à Jared.
Jared.
Bordel à quoi jouait mon frère ? Où était-il, est-ce qu'il passait son téléphone à Melody ? Déjà que lire dans leurs cerveau individuellement était un casse-tête, je devais en plus les analyser ensemble. J'allai exploser. C'était moi le prochain à sombrer dans la folie.
J'attrapai mon téléphone et je commençai à chercher dans mes contacts avant d'appuyer sur le numéro de mon frère. Au pire il ne me répondra pas.
— Ouais Ben ! Claironna mon frère.
Comme si tout allait bien. Ce mec allait me flinguer.
— T'es content ? Demandai-je ahuri.
— Pourquoi je ne serai pas content ?
— Peut-être parce que Melody à un putain de mandat fédéral sur le dos. Qu'elle tue des gens ? Je ne sais pas, moi !
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LÀ OÙ LES CŒURS S'ÉTEIGNENT - TOME DEUX
RomanceLà où les coeurs s'éteignent - tome deux : sombrer. « tu tomberas Melody, quoi qu'il arrive » Un an. Douze mois. Cinquante-deux semaines. Trois cents soixante-cinq jours. Une année sans réponse, sans pouvoir comprendre ce qu'il se passait. La noirc...