Là où les coeurs s'éteignent - tome deux : sombrer.
« tu tomberas Melody, quoi qu'il arrive »
Un an.
Douze mois.
Cinquante-deux semaines.
Trois cents soixante-cinq jours.
Une année sans réponse, sans pouvoir comprendre ce qu'il se passait.
La noirc...
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chapitre trois : Kyle
𝐀𝐧𝐝𝐫𝐞𝐰 𝐁𝐞𝐧 𝐌𝐲𝐞𝐫𝐬
05h56
Santa Barbara, Californie.
Je regardai Elena dormir, il lui restait encore du temps avant que son réveil sonne. Je ne voulais pas la réveiller, la pauvre, elle travaillait énormément. Chirurgien était un métier extrêmement prenant. Je ne comprenais pas toujours tout à son métier, mais j'avais retenu que cet après-midi elle devait faire des consultations.
J'approchai ma main de son visage pour en retirer une mèche de cheveux. C'était apaisant de la voir dormir ainsi. Elena était vraiment un atout dans ma vie, elle était posée, avait une carrière. Elle cherchait à avancer.
En fait, elle était dans la trentaine. Tout simplement. Comme moi. Nous avions la même vie et les mêmes objectifs. Et quand j'y repensais, je me demandais comment j'avais fait pour me voir dans un avenir avec une étudiante...
Arrête de penser à elle.
Je n'étais pas stable non plus remarque, je ne savais pas réellement vers où j'allais. Ma vie était un chantier et elle m'avait donné l'impression d'avoir les plans pour tout réparer. Mais ce n'était pas le cas, loin de là.
Elena se réveilla une minute avant que son réveil ne sonne et elle l'éteignit directement avant de me regarder en souriant, éclairée par la faible lumière qui rentrait dans la pièce. Elle se glissa proche de moi pour nicher sa tête dans mon cou et commencer à embrasser ma peau.
J'adorais sentir ses lèvres passer sur ma peau comme cela, c'était doux et réconfortant.
— Bonjour, toi, dit-elle contre mon oreille.
Ses dents attrapèrent doucement mon lobe avant de redescendre sur ma mâchoire, puis mon cou. Je commençai à avoir envie d'elle, mais je devais me canaliser, Max dormait juste à côté, dans le salon.
On ne sait toujours pas pourquoi il est là celui là.
— Arrête, Max dort...
— Tu n'as qu'à pas faire de bruit, Ben, chuchota-t-elle avant de disparaître sous le drap.
Ses doigts glissèrent sur ma peau pour me déshabiller, me toucher, m'embrasser. Je me retins à mesure qu'elle augmentait sa cadence. Mes mains se mirent dans ses cheveux pour la guider.
Un râle de plaisir quitta ma gorge et après quelques minutes, malgré mes efforts pour rester aussi silencieux que je le pouvais.
Elle revint en dehors du drap en souriant. Sa main se posa sur mon torse encore soulever par ma respiration saccadée.
