trente-sept

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Vérifiez bien d'avoir lu le chapitre précédent, bonne lecture💕

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chapitre trente-sept : hôpital

𝐀𝐧𝐝𝐫𝐞𝐰 𝐁𝐞𝐧 𝐌𝐲𝐞𝐫𝐬

18h00

    Westminster, Massachusetts.

    Jude était dans les bras de Melody pour se nourrir. Je les regardai toutes les deux en souriant légèrement. Les enfants lui allaient réellement, elle était incroyable dans son rôle. Parfois, en la voyant comme cela, mon cerveau arrivait à divaguer pour tenter de l'imaginer avec mon enfant. Cette perspective me faisait au moins oublier l'espace d'une minutes que mon frère était en prison et qu'elle n'était pas sortie d'affaire. 

    Les jours s'enchaînaient, j'avais l'impression d'être ici depuis si longtemps, en réalité, cela se comptait en moins de dix jours. J'avais presque envie que cela reste ainsi, avec les poursuites envers Melody en moins, bien évidemment et mon frère libre.

    La fausse blonde termina de lui donner le biberon et elle alla dans la cuisine pour ranger quelques trucs. Elle revint dans le salon et pris doucement le poignet de Jude avant de me faire un petit signe et de dire :

    — On dit bonne nuit à Ben.    

    — Tu vas la coucher ?

    — Oui, elle dort déjà quasiment dans mes bras.

    J'hochai la tête et elle monta les escaliers. Pendant qu'elle endormait Jude à l'étage, je pris la télécommande de la télévision pour trouver quelque chose à regarder. Mais je ne trouvai strictement rien.

    Je laissai finalement un film qui m'importait peu pour aller dans la cuisine nous préparer à manger. Je commençai la préparation des pizzas parce que j'avais un peu faim et surtout, j'étais fatigué. Et Melody l'était très certainement aussi vu qu'elle n'avait presque pas dormi pour faire ses dessins la nuit dernière.

    Des bras passèrent autour de moi et une poitrine se colla à mon dos. J'avais de nouveau l'impression que nous étions dans une vie toute à fait normale, un couple en train de se construire.

    — Tu aurais pu m'attendre ! Râla-t-elle.

    — Comme ça, on mange tôt.

    — Ça nous changera des repas à pas d'heures.

    — On a un mauvais rythme ici.

    Et c'était vrai, bien qu'on avait Jude pour nous réguler on arrivait toujours à manger à des heures impossible et puis, c'était sans parler du sommeil. C'était compliqué, surtout parce que sur le plan psychologique, en ce moment, rien allait. On essayait d'oublier, mais la vérité nous revenait toujours en pleine face.

LÀ OÙ LES CŒURS S'ÉTEIGNENT - TOME DEUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant