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chapitre six : au commencement

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chapitre six : au commencement

TW : violence physique

𝐌𝐞𝐥𝐨𝐝𝐲 𝐉𝐨𝐲 𝐁𝐚𝐫𝐧𝐞𝐭𝐭

Neuf ans auparavant.

    Portland, Maine.

    — Melody ! Hurla la voix de Maria Dolores. Où est-ce qu'elle est cette idiote ?

    Cachée non loin de la porte du foyer, j'attendis que ses pas s'éloignent pour fuir par la grande porte. Le froid rencontra et engourdit ma peau alors que l'air me faisait un bien fou en traversant mes poumons.

    Libre, j'étais libre.

    Enfin jusqu'à ce que je doive rentrer.

    Il fallait en profiter.

    Mon coeur tambourinait dans ma poitrine alors que je courrais au travers des rues complètement désertes. Je jouai nerveusement avant le bout de papier dans ma poche que m'avait donné Joe le matin même.

    — À ce soir poupée.

    Je détestais ce surnom ridicule, je détestais la quasi totalité des surnoms en réalité, pourquoi faire ? Mes parents ne s'était pas ennuyés à me donner un prénom pour qu'on ne l'utilise pas. Ceci dit, Melody n'allait pas avec ma personne. Je n'étais pas une petite chose douce et fragile.

    Pas du tout même.

    La veille, j'avais demandé où est-ce que Joe s'évaporait une fois la nuit tombée. Il m'avait indiqué que c'était un deal avec son cousin, ou un copain d'enfance, je n'avais pas bien saisit le caractère de leur lien, mais ce n'était pas important.

    J'avais demandé à faire parti de ce deal. J'avais quinze ans, j'étais bloquée dans ce foyer depuis neuf ans, je n'en pouvais plus, j'allais étouffer, j'avais grand besoin d'air, et je comptais sur lui. Il avait refusé au départ, mais pour un détail qui m'échappait, il avait fini par accepter.

    Je marchai à présent au travers des rue et finis par arriver devant un... bar ? La devanture était bleue nuit, tout comme le néon qui l'éclairait. Je rentrai rapidement à l'intérieur. C'était relativement vide.

    Tout était bleu, ou sombre. Sûrement pour rappeler le côté nocturne, n'était-ce pas le thème  donné dans le nom du Portland Night's ? J'avançai à l'aveugle entre les tables, la musique n'était pas trop forte. Un bar se tenait sur ma gauche et en face une sorte de... réception ? Le bar faisait aussi hôtel ?

    T'adores te foutre dans la merde, toi.

    Un brun arriva. Plus vieux que moi de cinq ou dix ans, je n'arrivai pas à le déterminer. Il s'approcha en souriant.

LÀ OÙ LES CŒURS S'ÉTEIGNENT - TOME DEUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant