vingt-deux

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chapitre vingt-deux : vidéos

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chapitre vingt-deux : vidéos

𝐀𝐧𝐝𝐫𝐞𝐰 𝐁𝐞𝐧 𝐌𝐲𝐞𝐫𝐬

00h30

    Santa Barbara, Californie

    Je me réveillai d'une sieste, en regardant l'heure je compris que la sieste s'était peut-être un peu éternisé. Mais je m'en foutais. J'avais un sacré mal de crâne sûrement dû à l'alcool et à la drogue que j'avais ingéré. Mon corps souffrait.

    Qu'il souffre, je m'en branle.

    Je soufflai avant de me lever de mon lit pour trouver un quelconque médicament pour tenter de me soigner. Je m'étais fait virer la semaine d'avant. J'avais été absent trop souvent apparemment.

    C'était vrai de toute façon.

    Mais je m'en foutais de perdre mon travail parce que de toute façon j'étais en train de sombrer une nouvelle fois comme il fallait. Il suffisait de sentir et de voir mon appartement. Elle était de nouveau là, cette obsession maniaque qui me pourrissait la vie. Je ne cherchai même pas à me canaliser. Je me laissai attraper et engluer.

    Une fois mon médicament ingéré, je retournai me mettre dans le lit en poussant les feuilles qui sont dessus.

    Un visage.

    Toujours le même visage.
     Son visage.

    J'avais envie de tout brûler, l'appartement et moi avec. J'avais besoin de tout claquer pour enfin sortir de la spirale infernale.

    Est-ce que ça te sauverait ?

    Certainement pas.

    Je soupirai avant de prendre mon téléphone. Rien. Max était mort, Jared probablement aussi, Melody hantait mon crâne alors que c'était la seule personne que je voulais voir sous-terre. J'étais intérieurement convaincu qu'elle avait un lien avec Max et sa mort. Et si jamais elle avait réellement un lien avec cela, je serais incapable de lui pardonner.

    Tu ne lui pardonnes déjà pas.

    Mensonge.

    Tu lui as tout pardonné et tu lui pardonneras tout.

    Putain de pensées parasites. Elles allaient finir par me faire sombrer dans la folie. Personne n'avait demandé leurs avis. Elles n'avaient pas besoin de le donner de la sorte.

    Je me redressai dans mon lit avant de me lever pour aller dans mon sac chercher mon carnet et mon crayon, pour dessiner, j'en avais marre des feuilles volantes et mon crayon précédent m'avait lâché. J'avais besoin de continuer à dessiner.

LÀ OÙ LES CŒURS S'ÉTEIGNENT - TOME DEUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant