trente-et-un

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chapitre trente-et-un : poison et antidote

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chapitre trente-et-un : poison et antidote

𝐌𝐞𝐥𝐨𝐝𝐲 𝐉𝐨𝐲 𝐁𝐚𝐫𝐧𝐞𝐭𝐭

00h20

    Westminster, Massachusetts.

    Je me retournai dans mon lit, je n'arrivai pas à trouver le sommeil. Je n'avais aucune nouvelle de Jared. Je ne savais pas où il était, ce qu'il faisait, s'il m'en voulait encore. Je ne savais pas, j'étais dans le flou et je n'aimais pas cela.

    Je tentai de m'endormir, mais sans succès. Jude, dans son lit à côté de moi dormait à merveille. J'avais l'impression qu'il n'y avait aucun problème pour elle. Quelque part, j'étais rassurée qu'elle ne soit pas dérangée par tous les changements qui avaient lieu autour d'elle depuis quelques jours.

    La pauvre dans le fond, elle avait perdu sa mère et pour l'instant son père ne connaissait même pas son existence. Elle était simplement bloquée avec moi. Et Ben. Mais Ben n'était pas recherché depuis un an et demi, lui.

    Je me retournai une dernière fois et ne trouvant toujours pas le chemin, je pris la décision de me lever doucement, emportant avec moi le babyphone pour entendre si jamais Jude se réveillait. Je quittai la chambre pour aller vers le bout du couloir.

    J'hésitai quelques secondes, puis je me décidai à toquer à la porte de la chambre. Je l'ouvris doucement en ayant aucune réponse de la part de Ben. Je le trouvai en train de dormir sur le ventre, son dos tatoué était librement accessible à ma vue grâce à la lumière du couloir qui entrait par l'ouverture que j'avais causé.

    — Ben ? Appelai-je en murmurant.

    Pas de réponse.

    — Ben ?

    Il m'insulta en grommelant.

    — Tu...

    — Viens et ne me casse pas les couilles.

    J'entrai dans la chambre et je refermai la porte derrière moi. Je m'approchai du lit et je posai le babyphone sur la table de chevet avant de m'allonger dans le lit. Ben me fit légèrement de la place, mais il garda le monopole.

    Je ne pouvais que deviner son corps en raison de la nuit. Mais je savais qu'il était musclé. Je ne le savais que trop bien. À cette pensée, je ressentis une décharge dans mon coeur. Je regardai alors son corps bouger au rythme de ses respirations. J'essayai de me caler sur lui pour m'endormir, mais je n'y arrivai pas.

    Prise d'une envie irrésistible, je fis glisser mes doigts sur son bras et ses muscles se contractèrent. Je retirai directement ma main en tentant même d'arrêter de respirer pour éviter de l'énerver. Je ne voulais pas le faire réagir de la sorte, pourtant c'était logique que son corps n'apprécie pas ce contact.

LÀ OÙ LES CŒURS S'ÉTEIGNENT - TOME DEUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant