quarante-quatre

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Assurez-vous d'avoir lu le dernier chapitre avant, bonne lecture

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épilogue

Un an et demi plus tard.

    Florence, Toscane, Italie.

    Je rangeai mes affaires pendant que les étudiants quittaient ma salle. Cette journée avait été particulièrement longue, j'avais simplement envie de rentrer chez moi.

    Est-ce que tu en es réellement sûr ?

    Je n'allais pas dormir dehors de toute façon, je devais rentrer.

    — M.Myers ? M'interpella un des étudiants en arrivant proche de mon bureau. Vous avez eu le temps de regarder mon devoir ?

    Son accent italien ressortait fortement quand il s'adressait à moi en anglais. Mais il n'avait pas le choix, je ne parlais pas encore suffisamment italien.

    — Oui, mais on en reparlera à un autre moment, lâchai-je en regroupant mes dernières affaires.

    Il hocha la tête avant de quitter la salle de classe. Je sortis enfin. Je poussai un soupir, ma deuxième année en tant que professeur dans cette école d'art à Florence venait de commencer. J'enseignai en Italie, dans un cursus international réputé. Et puis cela me permettait de ne pas parler italien, car pour l'heure, je n'étais que débutant.

    Je regardai mon téléphone pour voir l'heure, il était tard. Je devais rentrer pour aller tenter d'arranger la situation dans laquelle j'étais depuis le matin. Étant légèrement en retard, j'en avais profité pour m'enfuir, mais je ne pouvais plus fuir éternellement.

    Je m'arrêtai chez un fleuriste pour prendre un bouquet de fleurs qui avait l'habitude de me voir à présent depuis plus d'un an. Je merdais souvent et je me retrouvais à venir chercher des fleurs avant de rentrer. Cela n'allait probablement pas complètement me rattraper, mais peut-être que cela pouvait apaiser la tempête.

    Je me garai devant ma maison en dehors de Florence. Je sortis de la voiture en prenant mon bouquet et je me dirigeai vers la porte d'entrée. Je l'ouvris et j'entendis directement la musique à fond. Je soufflai avant de retirer mes chaussures et de les ranger à leur place.

    Je traversai l'entrée et le salon avant d'arriver dans l'atelier que nous avions aménagé. Je fis coulisser la porte de cette pièce aux murs remplis de fournitures d'art, d'oeuvres en cours, fini ou non commencé et de grandes baie vitrés sur ma droite.

    Je la vis alors, en train de peintre sur une grande toile. La brune était de dos, concentrée sur son travail. Je la regardai en me mettant en souriant. Elle portait un jogging et mon tee-shirt, j'étais quasiment sûr qu'elle l'avait taché de peinture, je le savais, je la connaissais.

LÀ OÙ LES CŒURS S'ÉTEIGNENT - TOME DEUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant