PARTIE 6
Farès : Tu vas rester ici un moment, ok ? Que ça te plaise ou que ça te plaise pas c'est comme ça.
Moi : Mais...
Il me coupe direct.
Farès : Y'A PAS DE MAIS !
Il a crié tellement fort que j'ai sursauté. Sah il a une voix de ouf quand il veut !
Il se dirige vers un couloir qui mène je sais pas où puis on entend une porte claquer.Moussa soupire une nouvelle fois.
Moussa : Bon, viens je te montre ta chambre.
Moi : J'ai une chambre ?
Moussa : T'as cru t'allais dormir où ?
Moi : Bah... je sais pas.
Moussa : Bon allez, viens.
Je le suis, il monte les marches qui mènent à l'étage et m'emmène dans une chambre assez grande et lumineuse.
Moussa : Y'a une salle de bains en bas et une autre au bout du couloir. Fais comme chez toi.
Comme chez moi ? Il était sérieux là ? Ils m'enlèvent et me disent de squatter chez eux, normal quoi.
Il allait sortir mais je l'ai appelé.
Moi : Attends !
Il s'est retourné.
Moi : J'ai pas de vêtements.
Il me regarde de haut en bas et se gratte la nuque.
Moussa : Ah ouais, c'est vrai. Bah va dans la penderie à Farès, c'est celle où y'a le plus de choix.
Moi : Il va rien dire ?
Moussa : Non, c'est bon vas-y. Sa chambre est juste à côté.
Il s'en va, je reste un moment là, seule dans cette pièce. Tout est blanc immaculé, y'a aucun meuble à part
une petite table dans un coin, collée au mur, et un lit.
Je m'avance vers la fenêtre et l'ouvre. Je vois quelques maisons au loin, mais elles sont grave éloignéesquand même. Autrement, c'est que du désert. Partout.
Je me décide à aller dans la chambre à Farès pendant qu'il y est pas. Je rentre, je prends quelques affaires
dans sa penderie, c'est vrai qu'il y avait le choix mais c'était des vêtements pour hommes. Mehlish (c'est pas
grave), du moment que j'ai de quoi m'habiller.
Hessoul, je prends les vêtements, je m'attarde pas et je vais dans la salle de bains au bout du couloir. Je
prends une douche, je reste pas longtemps, puis je m'habille.
Franchement, je sais pas si vous avez déjà essayé les filles, mais s'habiller avec des vêtements de gars, quisont pas DU TOUT à votre taille, c'est grave la galère.
Je suis retournée dans la chambre qu'on m'avait donnée, je me suis allongée sur mon lit et j'ai pensé à ma
famille qui doit être morte d'inquiétude, je cherchais une solution pour me barrer d'ici mais je trouvais
rien.
J'ai entendu du bruit venant d'en-bas, je suis descendue et je les ai vus tous les trois assis sur les deux
canapés qu'il y avait dans le salon.
Quand ils m'ont vue arriver, ils ont arrêté leur discussion. Farès m'a bien regardé et a froncé les sourcils.
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Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sien
AdventureAprès des années voici une ancienne chronique que j'avais enregistré dont la premier chronique Que j'ai lu et adorée . Je ne suis pas celle qui l'a écrite . Je préviens d'avance ces pour le plaisir à tous de lire une seul insulte ou manque de respec...