Partie 42
Le mec reste la a nous taire tace, il n'a pas l'air d'avoir peur mais il n'a pas l'air d'être très à l'aise non plus. Je le comprends quand même.
Il finit par se tourner vers Wawa.
Le mec : Ça va?
Wawa baisse la tête puis le hoche.
Wawa: Oui, ça va, merci. Enfin je crois..
Il parle très bien français, pas comme les autres avec qui il était.
Moussa : Qu'est-ce que tu foutais avec eux?
Le mec : C'est des gars avec qui je traîne des fois. On est pas vraiment proches, c'est juste des connaissances en fait. Ils m'ont demandé de faire un tour avec eux et j'ai pas refusé.
Rachid : Ouais bah tes potes c'est des gros dalleux et tu leur diras que s'ils recroisent mon chemin ou celui de mes cousines, je les massacre sans pitié.
Le mec : Je pense pas non.
Rachid s'approche de lui, l'air menaçant.
Rachid : Ah ouais ? Pourquoi ? Tu les défends maintenant ?
Le mec : Non, c'est juste que je compte plus les revoir.
Rachid et Ali disent rien mais se contentent de le fixer. Tout comme les autres gars, enfin tout le monde quoi... sauf Wawa. Elle regarde toujours parterre. Qu'est-ce qu'elle a à faire sa timide elle?
Moussa : Y'a moyen que t'appelles quelqu'un pour venir te chercher ?
Le mec répond non de la tête.Le mec : Je connais personne ici, les gars ont loué une maison et m'avaient invité
Donc, en gros, il a nulle part où aller.
Adel : Bon, on fait quoi maintenant ?
Et là... tout le monde se tourne vers Farès et moi... enfin...
Farès. Ils le regardent tous comme s'ils attendaient qu'il prenne la décision. C'est dingue ça ! C'est plus un chef de bande mais il a toujours cette présence qui fait qu'on s'appuie sur lui pour juger d'une situation.
Bizarrement, je sens un élan de fierté en moi. C'est mon champion à moi, puissant et subtil, aimé et craint.
Farès : Ali, tu prends ton frère et les gars avec toi. Moi je m'occupe des filles et de ma femme.
J'ai cette stupide envie de sourire qui me prend mais je me contrôle, c'est vraiment pas le moment. Il me prend par le bras et me traîne jusque sa voiture. Il me fait pas mal mais il est brusque. Mon envie de sourire s'envole rapidement.
?: Et le gars ?
C'est Moussa qui a posé la question. Farès s'arrête et se retourne vers le gars en question. Il ressemble à ça : http://
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Fares : Comment tu t'appelles?
Le mec : Chahid.
Farès : Prenez Chahid avec vous.Il dit rien de plus et me met dans la voiture, sur le siège passager, Maeva et Wawa y entrent à leur tour. On attache nos ceintures et Wawa se penche vers moi pendant que Farès fait le tour du véhicule.
Wawa : Qu'est-ce qu'il a ?
J'ai pas le temps de répondre que la portière du conducteur s'ouvre. Il s'installe, met la clé dans le contact et démarre. Ali et les autres gars sont déjà partis y'a quelques secondes. Il roule normalement, personne dit rien.
Il a l'air calme... trop calme. C'est pas bon signe du tout.
PAS du tout.
Je regarde les paysages défiler de mon côté de la vitre, je fais tout pour éviter de regarder dans sa direction. Arrivés en face de la maison, la voiture d'Ali est garée, les gars sont déjà à l'intérieur. Les filles descendent de la voiture, je suis sur le point de détacher ma ceinture quand..
Farès : Toi tu restes.
Je le regarde enfin et vois qu'il a les yeux fixés devant lui.
Les filles me regardent et je les regarde en retour d'un air rassurant. Maeva comprend et prend Wawa par le bras.
Maeva: Allez, viens.
Wawa : Mais.
Maeva : Crois-moi, ça va aller.
Les filles se dirigent vers la porte d'entrée quand Farès fait marche arrière et recommence à rouler. Arrivés sur une route déserte, il accélère. A un moment, il commence à me faire peur, puis son silence m'agace.
Moi : Fares ?
Farès : Tu te rends comptes de ce qui s'est passé là ?
Moi : Oui, bien sür.Farès : Ces mecs auraient pu te faire du mal zebi (putain) !
Puis l'autre qui t'a giflé là...
Il se passe la main sur le visage, j'ai l'impression d'être à côté d'un volcan qui va entrer en éruption à n'importe quel moment. Je décide d'essayer de le calmer.
Moi : Ça va, c'est bon, c'est pass...
Farès : Non ça va pas ! Non c'est pas bon ! Si vous aviez été seules, il t'aurait fait quoi hein ? T'étais au sol Sofia, AU SOL!
Moi : Mais vous étiez là, ok ?
Farès : Puis si tu t'étais pas donnée en spectacle à danser comme ça aussi.
Alors là ! Non mais il déconne ou quoi ?
Moi : T'es pas sérieux là ? T'es en train de dire que c'est de ma faute ? C'est de ma faute si on a croisé la route de sales pervers ?
Il répond pas et continue de conduire.
Moi : Tu veux me faire culpabiliser, c'est ça ?
Il répond toujours pas.
Moi : C'est pas de ma faute Farès.
Toujours aucune réponse. J'abandonne et le laisse fulminer de son côté pendant que je fulmine du mien. Non mais c'est pas ma faute à moi, il déconne là.
Tout à coup, la voiture s'arrête net au milieu de nulle part.
Farès descend, claque la portière, ce qui me fait sursauter, puis va marcher au loin en se prenant la tête dans les mains.
Je le regarde marcher, j'hésite à y aller... Oh et puis merde hein!
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Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sien
AdventureAprès des années voici une ancienne chronique que j'avais enregistré dont la premier chronique Que j'ai lu et adorée . Je ne suis pas celle qui l'a écrite . Je préviens d'avance ces pour le plaisir à tous de lire une seul insulte ou manque de respec...