Partie 51
Je lâche un petit cri et tombe sur le sol. Farès me relève et m'assoit sur le lit.
Farès : Reste là, faut que je sorte.
Il renifle et passe le revers de sa main sur son visage. Tous mes sens sont en alerte.
Moi : Tu vas où ?
Farès : J'y vais.
II sort de la chambre et je saute à cloche-pied pour le rattraper.
Moi : Farès !
Il marche dans le couloir sans se retourner
Moi : Farès, me laisse pas ! Farès !
?: Sofia.
J'entends à peine la voix de Maeva à côté de moi.
Moi : Farès !!
Il entre dans l'ascenseur et fixe le sol, il me regarde même pas.
Moi : Farèèèèèèèès!
J'éclate en sanglots et me laisse tomber à genoux.
Maeva : Sofia, je suis là.
Elle me prend dans ses bras et je pleure, je pleure tellement fort. J'ai l'impression d'avoir un trou dans ma poitrine.Moi : Je peux pas le perdre... Je peux pas... Non pitié, je peux pas... Je peux pas... Maev', je peux pas... Je vou... je voulais juste. éviter un drame...
Ouais bah j'ai bien réussi mon coup là, mon mari s'est tiré.
J'ai envie de me cogner la tête dans tous les murs. Quelle conne je suis, quelle conne !
Maeva : Calme-toi frangine.
Elle renifle et prend mon visage entre ses mains. Je vois des larmes couler le long de ses joues aussi.
Maeva : Regarde-moi, il va revenir, d'accord?
Moi : Et s'il revient pas ?
Maeva : Tu rigoles ou quoi ? Y'a pas de Simba sans Nala, frangine. Y'a pas de Simba sans Nala.
Je continue à pleurer je sais pas combien de temps dans ses bras. Elle se plaint pas et reste là à m'écouter agoniser de l'intérieur
MAEVA
Il est presque 2h du mat' quand je vois Farès sortir de l'ascenseur. Je suis devant la porte de sa chambre, j'ai 2 mots à lui dire à lui. Il voit bien que je lui bloque le chemin.
Farès : Laisse-moi passer.
Je suis en train de trembler de rage, d'épuisement... de
tout.
Moi : T'avais aucun droit de faire ce que tu lui as fait aujourd'hui. Partir comme ça et la laisser comme un chien.
Mes larmes coulent sans que je puisse les retenir.
Maeva : Elle a pleuré jusqu'à ce qu'elle dorme. Elle croit que tu l'as quittée. Elle criait, se tordait de douleur dans mes bras pendant des heures. J'ai vraiment cru qu'elle allait mourir de chagrin.J'avale ma salive pour pas que ma voix défaille.
Maeva : Je l'ai tenue contre moi tout le long. Jusqu'à ce qu'elle ait plus de forces et s'endorme en appelant ton nom. T'as aucune idée de ce que tu lui as fait là. Refais-lui un coup comme ça et beau-frère ou pas, je t'éclate Farès, tu m'entends ?
Il me regarde sans rien dire, je sais qu'il aurait pu me pousser hors de son chemin depuis longtemps s'il l'avait voulu.
Moi : Cette femme dans cette chambre, TA femme, c'est toute la famille que j'ai, ok?
Mes larmes coulent à plein flot, et je les retiens même pas.
Je dis la pure vérité. Sans Sofia, je sais pas où je serais aujourd'hui. Je soutiens son regard, je flanche pas.
Moi : Elle est toute ma vie. Elle est tout ce que j'ai. Alors t'as intérêt d'en prendre soin sinon je te le ferais payer. Tu crois que t'es le seul à avoir pété un câble hein ? Tu crois que j'ai rien ressenti en sachant qu'elle se faisait agresser et que j'étais pas sur place ? Tu crois que je me sens pas coupable de l'avoir laissée quelques minutes plus tôt avant que tout ça arrive? Hein ? C'est ce que tu crois ?
II soutient mon regard, les sourcils froncés. Je tremble au maximum. J'ai tellement eu peur en l'entendant au téléphone, et toutes ces heures passées à essayer de la réconforter alors que je pouvais rien faire pour l'apaiser...
Moi : Arrange les choses et refais plus ça, compris?
Je serre les poings pour pas craquer.
Farès : Compris.
Puis il fait un truc auquel je m'attendais pas. Il me prend dans ses bras. C'est trop... je ferme les yeux, le serre contre moi et pleure dans ses bras. Une fois la crise passée, je renifle et m'essuie les yeux. Je garde la tête baissée.
Fares : Va te reposer.
Moi : Je vais y aller.
Puis je pars dans ma chambre, en reniflant, fatiguée de cette journée horrible.
米米米米米米米米米*
SOFIA
Je sens une main contre mon ventre. J'ai pas la force d'ouvrir les yeux, ils doivent être trop gonflés après avoir tant pleuré. Mais... je sens cette chaleur... que je
Il reconnais.
Je me tourne et même s'il fait noir, je vois son
visage grâce à la clarté de la lune qui offre un peu de lumière à travers la vitre de la fenêtre.
Farès : Cariña..
Son murmure me fait monter les larmes aux yeux. Mais aussi la rage.
Moi : T'étais où ? Avec une pute ?
Farès : Cariña....
Je le pousse loin de moi.
Moi : Arrête avec tes « cariña » ! T'étais passé où hein ?
Je commence à le frapper au torse, je lui donne même une gifle, il essaie de me retenir.
Farès : Calme-toi omri...
Moi : Laisse-moooooi ! Tu m'as laissée ! T'as dit que je voulais te tuer et puis tu m'as laissée !!!!Je suis allongée et il essaie de plaquer mes mains sur le lit pour pas que je puisse bouger mais je me laisse pas faire, je me débats comme une vraie sauvage. Je roule sur lui, il se retrouve sous moi.
Moi : Elle était bien cette traînée pour que tu te reviennes qu'en pleine nuit hein ? T'aurais dü rester avec elle tant qu'à faire!
Là, il s'assoit d'un coup, ce qui fait que je suis assise sur ses genoux aussi.
Farès : KHLASS ! J'ai été au commissariat porter plainte contre ce chien ! Ils veulent ta déposition, je leur ai dit qu'on reviendrait demain dans la journée, toi et moi. Ils l'ont mis en garde à vue.
ПЛЕВ
Je m'arrête et le regarde. Je me sens un peu plus soulagée, mais ça explique pas tout.
Moi : Et ça t'a pris tout ce temps ?
Farès : Après, je suis allé m'aérer un peu. Et...
Oh non, il m'a trompée j'en suis sûre, oh non.
Farès : Et je me suis battu.
Je cligne des yeux.
Moi : Quoi ?
Farès : J'avais besoin de cogner quelqu'un. Je suis allé dans un bar provoquer quelques gars. Puis je les ai amochés.
Je dis rien un moment. Je le comprends. Et même si ça me fait flipper qu'il soit allé casser la gueule à des inconnus dans un bar, c'est mieux ça que le scénario de la « traînée » que j'avais en tête.
Moi : Pourquoi tu m'as laissée?Il soupire.
Moi : Tu m'as même pas regardée Farès, t'es parti comme ça, d'un coup. J'ai cru que t'allais jamais revenir.
Une larme coule.
Farès : Pleure pas hafek, carina. Je voulais pas que tu me voies comme ça, je sentais que j'allais péter un plomb et je te veux pas près de moi quand ça arrive.
Moi : Que tu pètes les plombs ou pas, je veux être là moi !
Farès : Je sais, mais y'a des trucs que je veux pas que tu voles
Moi : Je veux tout voir. Je veux être présente pour tout. Je t'ai pas dit oui 2 fois que pour les bons moments Farès, je l'ai aussi fait pour les mauvais. C'est mon devoir d'être près de toi, peu importe ton état.
Farès : Je sais cariña, je sais.
Je pose mon front contre le sien et essuie mes larmes.
Moi : Me refais plus jamais ça Farès. Où que tu ailles, je veux y aller avec toi.
Farès : Perdoname (pardonne-moi). Cariña, perdoname cariña... Je t'ai dit des choses que je pensais pas, j'ai eu tellement peur de te perdre. Je peux pas te perdre.
Perdoname amor.
Moi : Jure-moi qu'il y a eu personne d'autre.
Farès : Je te le jure.
Je ferme les yeux et soupire de soulagement. Je sens sa main glisser le long de mon dos sous mon t-shirt.
Farès : J'ai besoin de savoir que tu vas bien.Moi : Je vais bien maintenant.
Farès : J'ai besoin de savoir que t'es là. En vie.
Je le comprends. Je ressens aussi le même besoin de le sentir. Sentir qu'il est là et pas ailleurs
Moi : Je sais.
J'enlève mon t-shirt
Moi : Moi aussi j'en ai besoin.
Il glisse son pouce contre ma bouche, je le laisse faire. Je glisse mes mains le long de son torse, j'ai terriblement besoin de sa chaleur. Il m'a laissé dans ce froid glacial pendant des heures interminables.
Puis nos regards se croisent et le besoin devient plus urgent. Il m'embrasse. Je lui rends son baiser. Il glisse dans mon cou et je me laisse juste porter. Il me ramène dos au lit, sans que ses lèvres quittent mon cou.
Moi : Je t'aime Farès. Je t'aime.
Il recommence à m'embrasser.
Je passe le reste de la nuit à lui dire à quel point je l'aime et lui à me le montrer, sans un mot.
On est différents mais si complémentaires
Avec lui, je suis entière.
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Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sien
AdventureAprès des années voici une ancienne chronique que j'avais enregistré dont la premier chronique Que j'ai lu et adorée . Je ne suis pas celle qui l'a écrite . Je préviens d'avance ces pour le plaisir à tous de lire une seul insulte ou manque de respec...