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Partie 53

Farès : Pourquoi tu crois que je vais te laisser hein? J'en ai rien à faire d'avoir d'autres enfants ou pas, bordel ! Ce que je veux c'est toi. Stérile ou pas, j'en ai rien à faire de tout ça, c'est toi qui me rends heureux.
Mes larmes coulent en silence et il pose son front contre le mien.
Farès : Tu veux vraiment que j'aille voir une autre femme?
Tu veux vraiment que je fasse ma vie avec une autre que toi
cariña ?
Moi : Arrête, Farès.
Farès : Je veux pas de ça non plus, y'a que toi que je veux.
Khlass. Toi, seulement toi. Tu crois vraiment que je vais fuir parce que tu tombes pas enceinte? Je suis pas un homme si je laisse ma femme comme ça. J'ai dit oui pour tout cariña, tu te rappelles? C'est toi-même qui me l'a dit et ça va dans les deux sens. Tu me fais confiance ?
Moi : Oui.
Farès : Dis-le.
Je renifle.
Moi : Je te fais confiance.
Farès : Arrête de pleurer, ça me fait mal wallah.
Il me tient contre lui un moment, essuie mes larmes et me serre fort dans ses bras. Je le serre fort contre moi.
Moi : Je veux juste te rendre heureux, Farès.
Farès : C'est ce que tu fais, tesoro. Un peu plus chaque jour.

J'enfonce mon visage dans son cou et inspire un bonne bouffée de son odeur. Elle a le don de m'apaiser si aisément..
Moi : Je crois que tu devrais arrêter de me suivre dans les toilettes des femmes, il se passe jamais rien de bon quand tu fais ça.
Il sourit et m'embrasse.
Fares : Et ça ?
Moi : Tricheur.
***
Sur la route du retour, je me sens plus légère et plus rassurée aussi. En fait, des fois pour se sentir mieux, tout ce dont on a besoin c'est de sortir ce qu'on a sur le cœur.
Garder tout à l'intérieur, au bout d'un moment ça nous pourrit. Je me suis remise en mode « DJ » ^^.
On est sur une route de campagne et à un moment Farès s'arrête, je vois aucune station-service ni rien.
Moi : Pourquoi tu t'arrêtes là ?
Farès : J'entends ton estomac faire des bruits bizarres depuis 15 bornes.
Moi : C'est pas grave ça.
Farès : Y'a des producteurs qui vendent leurs fruits là à côté.
Moi : T'es sérieux ?
Farès : Oui, allez viens. On va voir si c'est bon.
On va en chercher, les producteurs sont super gentils, ils nous font goûter et tout. On revient à la voiture, je suis en train de manger des abricots aue ie pioche dans mon sac.

Farès porte la pastèque et le melon qu'on a achetés.
Fares : On s'installe à l'arrière?
Moi : D'accord.
Je monte sur la banquette et pose mon sac d'abricots à côté de moi. Farès pose la pastèque devant sur son siège et sort le melon du sac.
Moi : Mince, on n'a pas de couteau.
Il sort un couteau-suisse de sa poche et je rigole.
Moi : Tu vas le couper avec ça?
Fares : Bah ça coupe non?
Je continue de rire alors qu'il coupe une part de melon.
Il m'en propose pas, il sait très bien que j'aime pas ça. On mange tranquillement, et ça a vraiment excellent goût. Puis après il s'allonge, la tête sur mes genoux, les jambes qui sortent à travers la vitre baissée.
Moi : Monsieur se met à l'aise à ce que je vois.
Farès : Très.
Je caresse son visage avec mes doigts.
Fares : Il te reste des abricots?
Moi : Oui, attends.
J'en sors un du sac et lui mets au-dessus de la bouche, il l'attrape et le mange puis après je le vois sourire. Je vois le noyau dépasser de ses lèvres.
Farès : T'attrapes ?
Moi : Non, alors là pas question.

Farès : Pourquoi ? C'est bio.
Il rit puis crache le noyau en l'air.
Moi : Farès !
Il le rattrape et le jette dehors. On décide de se reposer un peu. Farès est assis à côté de moi sur la banquette arrière, je le laisse dormir un peu. Je suis à côté de lui, dos contre la portière et jambes sur ses genoux. Je continue de manger mes abricots, je crois que je suis accro ça y est.
Après une petite sieste, il se réveille.
Farès : Tu manges encore?
Moi : Chut, c'est un rêve, rendors-toi.
Il rit et je le suis.
Farès : J'ai faim moi aussi.
Moi : Tu veux des abricots ?
Il fait non de la tête et me fait signe pour que je me rapproche. Il m'installe direct à califourchon sur ses genoux et m'embrasse le cou.
Moi : Farès, tu fais quoi ?
Farès : Ça se voit pas ? Je me régale.
Je ris et le repousse.
Farès : T'es malade, et si...
Il me coupe en m'embrassant. Je commence à ma laisser aller a ses baisers quand j'entends mon portable sonner.
Fares : Réponds pas.

Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant