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PARTIE 8  

Je vois FARÈS ! Il est juste devant moi, à quelques centimètres à peine, c'est presque comme si on était

collés. Il me fixe du regard, sah je sais pas ce qui m'arrive mais j'ai chaud. Mdr vous allez me dire que

c'est normal, je suis sur une terrasse en plein désert en été !

Non mais là ça vient de l'intérieur. C'est... étrange.
Je bouge pas et lui non plus. On reste là jusqu'à ce que... ce que Moussa qui n'était pas loin éclate de rire.

Moussa : Mdr c'est comme ça que tu danses ?! Ptdrrr.

Il parlait à Mathilde, il s'est presque plié en deux pour rigoler.

Mathilde : Oh ça va, c'est bon.

J'aurais pu rigoler si Farès ne me fixait pas comme il le faisait.

Farès : Tu sais danser ?

Moi : Non.

J'ai répondu avec une petite voix, j'arrivais pas à parler plus fort.

Farès : Qu'est-ce que tu faisais alors ?

Moi : Euh... je... j'improvisais.

Il m'a sorti un petit sourire en coin et pour la première fois depuis qu'il m'avait enlevée, je remarquais

qu'il était pas si mal que ça... STOOOOP !!! Wili wili qu'est-ce que je raconte moi ??

Il s'est approché jusqu'à ce que son torse soit collé à ma poitrine, j'avais la tête baissée, j'osais pas

lever les yeux, c'était trop d'émotions, des émotions que je connaissais pas.

Farès : Laisse-moi te montrer.

J'ai senti ma peau frissonner. Pourquoi il murmure lui aussi ?
Il a mis sa bouche à hauteur de mon nez. J'ai levé les yeux, juste assez pour regarder ses lèvres. J'entendais

pas très clairement Mathilde se disputer avec Adel. Adel ? Qu'est-ce qu'il faisait là ? Je l'avais même pas

entendu monter.

Mathilde : Mais pourquoi t'as éteint le film ?

Adel : Chut, tais-toi. Regarde.

Des notes commencent à jouer, la mélodie me plaît, c'est doux et entraînant. Puis la chanson commence.

Farès commence à glisser ses mains le long de mes bras. Puis ses mains rejoignent les miennes et il me les met

de force autour de son cou. Il me tient par les hanches, je suis complètement collée à lui, le regard toujours

fixé sur ses lèvres, comme hypnotisée.

On commence à danser. Très lentement, comme si on dansait sur du verre et qu'il risquait de se briser à tout

moment. Puis il me prend la main et me lance loin de lui

Il me tenait donc la main, je me suis soudain rendu compte de ce qui se passait. J'ai vite repris mes esprits

et j'ai tiré sur ma main, je voulais qui me lâche.
Mais il me l'a serrée et m'a ramenée à lui d'un coup. Je me suis retrouvée dos contre lui, ses bras me tenant

bien fermement.

Je sens son souffle contre ma nuque, j'ai la respiration qui s'accélère direct mais, grâce à une seconde de

lucidité, je réussis à me décoller de lui et à m'en éloigner.

Je suis face à lui, à quelques mètres d'écart, il me fixe avec son regard neutre. Ce regard m'énerve, j'arrive

Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant