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Partie 50

Le lendemain matin, je me réveille dans les bras de mon mari. ENFIN le réveil que j'aime tant .
Je lui ai toujours rien dit pour Sayed. Je compte le lui dire c'est sûr, mais pour l'instant je veux pas gâcher ce moment. Je veux profiter du répit qui nous est offert. Parce que oui, je le sens, et je suis sûre que tout le reste du groupe le sent aussi... Ce n'est qu'un répit. Il durera pas, ça se voit à des kilomètres.

La main de Farès glissant le long de mon dos me sort de mes pensées et un sourire se dessine sur mon visage. Il est allongé sur le dos et je suis blottie contre lui, sur son côté, la tête posée sur son torse. Je trace des figures invisibles sur son abdomen.

Farès : Mmm... Arrête de penser si fort, ça me perturbe.

Je dépose un baiser contre son torse. Contente de le savoir réveillé. Ça peut paraître dingue mais quand il est éveillé à mes côtés, j'ai l'impression que rien ne peut m'arriver. Qu'une sorte de bouclier me protège du reste du monde et de son chaos perpétuel.

Moi : Tu mens, t'aimes que je pense autant.

Il bouge rapidement et se retrouve au-dessus de moi.

Farès : Seulement si c'est à moi que tu penses.

Il plisse les yeux et fixe les miens quelques secondes.

Farès : Mais c'est pas le cas.

Moi : Comment tu sais ça ?

Farès : Je le sais. La seule chose qui puisse garder éveillée une femme dans les bras de son homme, c'est son homme. Et là c'est pas le cas, faudrait que je remédie à la situation alors.

Je souris et glisse mes bras le long de ses épaules.

Moi : J'y vois absolument aucun inconvénient.

Il me sourit et se penche pour m'embrasser... quand on frappe à la porte.

? : Il est 10h12 les marmottes !

Maeva.

Maeva : À 10h30 tout le monde en bas, on va tester la piscine. J'ai déjà réveillé tout le monde. Et me forcez pas à utiliser la force comme avec Jalil.

On l'entend rire à travers la porte.

Maeva : Il a encore les oreilles qui résonnent je parie, mdrrr !

Farès : 10h12 ? Elle est pas sérieuse là ?

Moi : Et moi qui pensais faire la grasse mat' jusqu'à 13h au moins...

Farès roule sur le côté et soupire.

Farès : Notre prochaine lune de miel se fera sans eux je te préviens, rien que nous 2 c'est tout.

J'ouvre grand les yeux et me tourne vers lui alors qu'il s'assoit sur le bord du lit.

Moi : La prochaine ?

Il tourne la tête vers moi et je commence à rire.

Moi : Non mais on en est à notre 2ème là je te signale.

Farès : Et alors ?

Il me fait un clin d'oeil.

Farès : Me dis pas que t'as oublié Salamanca.

Nos regards s'accrochent un instant. Un instant perdu dans l'espace-temps. Des tas de flashs de notre première lune de miel défilent dans ma tête et je ressens un courant pur d'air chaud qui me parcourt, mon cœur bat un peu plus vite. Oublier Salamanca ? C'est là que notre amour a atteint un tout autre niveau. Là qu'il m'a officiellement kidnappée aux yeux de tous. Là qu'il m'a fait devenir femme... SA femme.
COMMENT oublier Salamanca ?? C'est gravé. À tout jamais. Dans mon âme.

Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant