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Partie 58

Vers minuit je décide de descendre aller me chercher un peu de glace au chocolat. D'habitude j'aime pas la glace au chocolat mais bon, la grossesse donne des envies bizarres, je serais pas la première à le dire. On est nombreux à la maison, et la nourriture reste pas longtemps donc faut agir VITE et la dernière fois que j'ai vu le pot de glace au chocolat, il en restait à peine le tiers.
Je descends tout doucement les marches quand j'entends des voix, je tourne la tête et vois Jalil s'avancer vers Nassiha dans le salon. Je me baisse et m'assois illico sur une marche pour pas me faire repérer, je les regarde à travers les barreaux de la rampe
Jalil : Euh... je voudrais te parler de ce qui s'est passé l'autre fois chez Balkim. On en a pas vraiment reparlé
Nassiha : Ah oui... t'inquiète pas c'est déjà oublié. C'était dans le feu de l'action. Littéralement. Je venais de te sauver des griffes d'un taré et inconsciemment ce baiser c'était pour me remercier. Ça voulait rien dire.
HEIN? Ils se sont embrassés ces deux-là ? J'ai raté quoi encore moi ?
Jalil se gratte la tête.
Jalil : Euh ouais, exactement. C'est ça, t'as tout à fait ine Court raison. C'est.... c'est exactement... exact.
Exactement exact ? Que quelqu'un lui amène une bouée, il
couuule...
Nassiha : Bonne nuit alors. A demain.
Elle sourit et s'écarte de lui.
?: Sofia, tu vas bien ?!

Je sursaute, mon cœur fait un bon de malade, je vois Farès en bas de jogging et torse nu qui se précipite vers moi en descendant les marches à toute vitesse.
Moi : Chuuuuuut !
Je me lève, et l'assoit à côté de moi. Je lui passe un savon en chuchotant.
Moi : Oui je vais bien, tais-toi ! Tu vas nous faire repérer, t'es malade de crier comme ça?
Farès : Mais je t'ai vue assise dans les escaliers, j'ai cru que tu faisais un malaise.
Moi : J'ai failli en faire un après que t'aies crier mon nom oui
Fares : Et puis comment ça je vais nous faire repérer ?
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Je pointe le doigt vers là où Jalil se tient debout comme un... bah comme un con quoi, faut dire ce qui est. Il a vraiment merdé avec Nassiha.
Farès : Attends, depuis quand t'espionnes Jalil ?
Moi : Hein ?
Je me tourne vers Farès et je sens une énorme petite Court vague de tension émanant de lui.
Moi : Mais non, il discutait avec Nassiha, apparemment ils se sont embrassés.
Farès : Tant mieux.
Moi : Mais il vient de tout faire capoter pffff....
Farès : Et c'est pour ça que tu m'as abandonné dans le lit ?
Pour aller t'occuper des histoires d'amour des autres ?

Moi : Mais non pas du tout. Eh mais toi aussi t'as quitté le lit hein.
Farès : Pour te trouver. Quand tu quittes le lit en pleine nuit c'est que t'as une bonne idée derrière la tête. Je viens te tenir compagnie.
Je souris. Il me connaît trop bien alala. Jalil est plus là.
Moi : Suis-moi.
Je me dirige vers la cuisine sur la pointe des pieds.
Farès : Pourquoi je me sens comme un cambrioleur dans ma propre maison ?
Moi : Chuuut
On entre dans la cuisine, je vais direct au frigo.
Ya Rabbi, faites qu'il en reste.
J'ouvre le congélateur, sors le pot de glace et vois que personne y a touché et que le tiers restant est toujours intact.
Moi : Oui ! T'en veux ?
Farès : Bien sûr.
dine Court
Je ramène 2 cuillères et on commence à manger dans le pot.
Moi : Mmm c'est trop bon.
Je vois Farès regarder mon cou en savourant sa bouchée.
Moi : Quoi ?
Farès : Attends, j'ai une idée. Bouge pas.

Oh oh... il aime peut-être quand j'ai des idées mais quand lui il en a, ça me fait un peu flipper.
Je le sens derrière moi, je veux me retourner pour voir ce qu'il fait mais il me redit de pas bouger. J'entends le congélateur s'ouvrir et se fermer. J'attends, puis... C'est
froooid !
Moi : Aaaaah ! Mais qu'est-ce que...
Je sens la bouche de Farès dans mon cou. Je me retourne et le vois avec sa cuillère et le pot de glace à la fraise à la main.
Moi : Je rêve ou tu viens de manger de la glace dans mon cou?
Farès : C'est mieux qu'un pot
Il sourit en se léchant les lèvres. Il se rapproche avec sa cuillère pleine de glace.
Moi : Non p...
Farès : Chuut, on va se faire repérer sinon.
Il me fait un clin d'oeil et je peux pas m'empêcher de sourire du fait qu'il retourne mes propres mots contre moi.
Il fait glisser un peu de glace dans le creux de mon cou, jeurt commence à rigoler puis je sens sa bouche contre ma peau. J'éclate de rire, ça fait une sensation bizarre, c'est pas désagréable du tout, mais ça chatouille.
Moi : Mais arrête, mdr Farès ! Arrête...
On entend du bruit et je me raidis d'un coup. Ça vient de l'entrée. Farès y va en premier et je le suis. La porte d'entrée s'ouvre.
Moussa entre dans la maison... avec...
Moi : Mais... mais qu'est-ce qui se passe ? C'est qui celle-là ?

Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant