PARTIE 9
Je descends en bas et je vois... personne. Ils sont sans doute encore couchés.
Je vais dans la cuisine et me prépare un chocolat chaud. J'ai jamais trop aimé le café. Je m'assois etcommence à le boire quand je vois Farès entrer dans la pièce.
Farès : Salam.
Moi : Salam.
Je le vois fouiller dans le frigo et en sortir plein de trucs : du fromage râpé, des tomates, des poivrons,
des œufs...
Moi : Euh... Tu fais quoi là ?
Farès : Bah je fais le petit-déj', ça se voit pas ?
J'ai failli m'étouffer en avalant une gorgée de mon chocolat.
Moi : Tu cuisines ?!
Non sérieux j'étais choquée, j'ai jamais vu un gars cuisiner excepté mon père.
Farès : Bah oui. Ça t'étonne tant que ça ?
Il s'était mis à couper les légumes. Je le regardais faire, j'en revenais toujours pas.
Moi : Bah de nos jours, un mec dans une cuisine qui est debout et pas assis à attendre qu'on le serve... c'est
plutôt rare.
Il lève les yeux de ses légumes, me regarde et me fait un petit sourire.
Farès : Rare mais pas inexistant.
Je commence à rire doucement.
Moi : Ouais mais quand même. Un mec qui cuisine et dès le réveil en plus ? T'es le rêve de toutes les femmes !
Il s'arrête de couper les légumes et me sourit en levant un sourcil.
Farès : Le rêve de toutes les femmes hein ?
Je me sens rougir. Je bois une gorgée de mon chocolat en fronçant les sourcils. Fallait pas que j'oublie ce
qu'il avait dit sur moi et les keh qu'il avait ramenées pour sa soirée hier. C'est mon kidnappeur et rien
d'autre. Plus tôt je serais loin de lui, mieux ce sera.
Moi : Où sont Adel et Moussa ?
Farès : Partis faire les courses.
Moi : Ah.
Farès : Quoi ? T'es déçue de rester avec moi ?Il me dit ça en esquissant un petit sourire.
Moi : Non, j'étais juste curieuse. Alors on... on est que tous les deux, y'a personne d'autre à la maison ?
Même pas le reste de tes hommes ?
Farès : Oui on est seuls, les autres sont repartis à l'aube. J'aime pas qu'on reste tous au même endroit trop
longtemps, vaut mieux se disperser, c'est ce qui fait notre force dans les affaires.
Je hoche la tête mais ne dis rien. On était seuls, c'était le moment idéal pour une fuite.
Farès : Tiens, au lieu de rester assise à rien faire, va m'éplucher un oignon stp.
Moi : Qui t'a dit que je faisais rien ? Je bois mon chocolat, c'est pas rien.
Il m'a lancé un regard irrité et je me suis levée de ma chaise.
Moi : Ça va j'y vais, pas la peine de me regarder comme ça.
Je suis partie chercher un oignon et j'ai commencé à l'éplucher sauf que... bah je vous avais dit que la
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Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sien
AdventureAprès des années voici une ancienne chronique que j'avais enregistré dont la premier chronique Que j'ai lu et adorée . Je ne suis pas celle qui l'a écrite . Je préviens d'avance ces pour le plaisir à tous de lire une seul insulte ou manque de respec...