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PARTIE 12   

J'ouvre les yeux, j'ai du mal. La première chose que je vois c'est un plafond blanc. Je regarde à ma droite et vois que je suis dans une chambre. Je bouge la main et vois un fil accroché à celle-ci... Et cette odeur... Putain je suis à l'hosto !

J'essaye de me redresser mais j'y arrive pas, y'a quelque chose de lourd sur mon ventre qui m'empêche de bouger comme je veux. Je regarde c'est quoi et je vois... Farès qui a la tête posée sur mon ventre.

J'essaye de me redresser comme je peux mais j'y arrive pas et une douleur me transperce tout le côté gauche. Je gémis en serrant les dents, ça fait vraiment mal.

? : Hamdoullah t'es réveillée !

Je tourne la tête sur ma gauche et vois Moussa et Adel qui se lèvent de leurs chaises pour venir à moi. Moussa s'approche pour déposer un baiser sur mon front mais je tourne la tête.

Farès se réveille enfin et sourit en me voyant réveillée.

Farès : Al hamdoulilah. Tu te sens bien ?

Je m'assois bien sur mon lit maintenant qu'il est plus sur moi et j'appuie sur le bouton pour appeler quelqu'un.
Une infirmière rentre quelques secondes plus tard avec un médecin.

Le médecin : Ah mademoiselle, vous êtes enfin réveillée. Comment allez-vous ce soir ?

Je lui fais signe de me donner à boire parce que j'ai la bouche extra sèche, je sais pas ce qu'ils m'ont fait.
L'infirmière m'apporte un verre d'eau et je le bois en entier.

Moi : Je vais bien... mais il s'est passé quoi ?

Le médecin : Vous avez fait une chute dans les escaliers due à une baisse de tension. Vous souffriez également de déshydratation. Vous ne vous êtes pas nourrie depuis combien de temps mademoiselle ?

Ah oui je me souvenais maintenant ! Les escaliers !

Moi : Ça vous regarde pas. Depuis combien de temps je suis là ?

Le médecin : Depuis ce matin seulement. Vous avez quelques côtes fêlées sur le côté gauche, ce qui peut expliquer votre difficulté à respirer pour un certain temps.

Moi : Quand est-ce que je peux sortir d'ici ?

Le médecin : Eh bien, le mieux serait de vous garder en observation quelques jours de plus au cas où...

Je l'ai direct coupé, pas question que je reste des jours dans cet endroit.

Moi : Quand ?

Il a soupiré et m'a dit que je pouvais sortir demain matin, si je le voulais. Je l'ai remercié et il est parti, l'infirmière l'a suivi.

J'étais seule dans la chambre avec eux trois. Sah je comprenais pas ce qu'ils faisaient là. Après toutes ces journées à m'humilier et pas me calculer, qu'est-ce qu'ils en avaient à foutre que je claque ou pas ?

Moi : Pourquoi vous êtes là ?

Moussa : T'es sérieuse ? Je t'ai trouvée parterre en bas des marches, tu bougeais pas, t'étais toute blanche, j'ai flippé ma race wesh !

Moi : Ouais c'est ça. Pendant je sais pas combien de temps vous me calculez pas et là vous faites zehma vous vous souciez de moi ? Mais toooooz !

Adel : Dis pas ça Sofia, on était grave inquiets. On a passé toute la journée d'hier avec toi.

J'ai froncé les sourcils, y'a un truc qui clochait là.

Moi : Hier ? Mais j'ai eu le malaise ce matin.

Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant