Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sien

45

Partie 45

Moi : Arrête, on est où là?
Fares : Chut, allez avance, tu verras.
Ismaël: Hi hi !
Nous voilà en famille!
Après + d'un mois de lune de miel à Salamanca, on est revenus en France. Salamanca c'était le top, on a passé le Ramadhan là-bas c'était vraiment génial. Même si à la coupure du jeûne, on passait plus de temps au lit à rattraper nos baisers et câlins qu'on avait pas pu se donner la journée qu'à table à manger mdr !
De retour en France, on est passés chercher Ismaël chez la mère à Farès, on a roulé jusqu'à je ne sais où et maintenant on s'est arrêtés et j'ai les yeux bandés pour sortir de la voiture.
Moi : Je suis pressée là, enlève-moi ce truc allez vite !
Farès : Chut, avance doucement.
Ismaël: Wouah ! C'est à nous ça, papa?
Moi : Quoi ? Quoi ?! Olala je veux voir
Farès : Du calme cariña, avance encore un peu.
J'avance de quelques pas, il me guide tout près. Puis à un moment on s'arrête.
Fares : Ça y est.
Je sens ses mains qui me retirent le tissu que j'ai sur les yeux... je mets quelques secondes à m'ajuster à la lumière du jour et... aucune réaction. C'est quoi cette baraque ?!
Moi : Euh... on est où là ?

Farès : Chez nous.
Il agite des clés près de mon visage et je comprends que c'est NOTRE maison qui est face à nous.
Wow. Juste wow. Ismaël va courir et sauter partout dans le petit jardin devant la maison.
Je prends les clés et tourne la tête vers lui.
Moi : T'es sérieux ? Mais comment..
Farès : J'ai fait quelques placements quand j'étais... dans les affaires on va dire.
Moi : Elle est magnifique.
Farès : Tu l'as pas encore vue de l'intérieur.
Moi : Tu l'as depuis quand ?
Farès : Je l'avais achetée y'a 2 ans, mais j'y avais jamais mis les pieds. Jamais j'y étais venu même pour quelques jours. Quand je la regardais, j'y voyais pas qu'une maison, j'y voyais aussi un foyer. Puis l'histoire avec Patricia s'est tassée, on s'est enfin mis ensemble et... je me suis dis que cette maison allait enfin servir à quelque chose.
Moi : T'y es venu souvent?
Farès : Oui, je l'ai bricolée et un peu meublée, j'ai essayé de la décorer aussi mais à part la chambre d'Ismaël, j'ai presque rien touché au final. Je voulais pas risquer que ça te déplaise.
Oh c'est chou !
Je m'avance pour l'embrasser... C'est dingue ! Je pourrais jamais me lasser de ses lèvres contre les miennes, c'est pas possible.
?: Hop hop hop ! Police de la pudeur, je vous prie de continuer vos ébats dans un endroit moins public merci.
Je me retourne et vois Maeva qui arrive accompagnée de Moussa au volant d'une voiture. Je peux pas m'empêcher de sourire, elle m'a manquée cette cinglée !
Moi : Des ébats ? On faisait que s'embrasser hein.
Maeva : Ouais bah avec vous 2, y'a pas trop de différence faut dire.
Elle sort de la voiture et on court l'une vers l'autre puis on se saute dans les bras en criant.
Moi : Je suis trooop contente de te voir !
Maeva : Idem frangine, tu m'as manquée !
?: Tonton Mouss' !
Je vois Ismaël courir vers Moussa qui descend de la voiture.
Moussa : Ah ça va mon neveu préféré ?
Moussa se baisse pour le serrer dans ses bras et Ismaël rigole.
Ismaël : Je suis ton seul neveu, c'était pas marrant tonton.
Maeva : Mdr ! Cassé !
On rigole ensemble puis Maeva se met à siffler en jetant un coup d'oeil à la maison.
Maeva : Bah dis donc ! Tu fais pas les choses à moitié toi hein.
Moussa : J'avoue, c'est l'endroit rêvé pour une famille.
Farès : Pour NOTRE famille.

Je vois Farès me regarder avec ce petit sourire charmant.
Alala je suis juste sur un petit nuage là, c'est incroyable.
Moi : Au fait, Adel est où ?
Moussa : Il pourra pas venir aujourd'hui, il doit aller voir un pote.
Un pote... je dirais plutôt une pote. Et pas qu'une simple pote... Je souris en gardant mes pensées pour moi.
Ismaël : Maman, on peut aller voir dedans stp?
Moi : Bien sûr, champion. Allez, on fait la course.
On court jusque la porte et bien sûr... il arrive le premier.
Ismaël : Je t'ai battue mama hihihi !
Moi : Oui, j'ai vu ça.
Je rigole et regarde les 3 clés qu'il y a dans ma main.
?: C'est la dorée.
Je tourne la tête vers Farès à côté de moi.
Moi : À quoi servent les autres au fait ?
Farès : La grise est pour le garage, et la petite pour la boîte aux lettres.
Moi : Ah d'accord.
J'ouvre la porte et Ismaël court à l'intérieur.
Ismaël : C'est graaaaand !
Je regarde du seuil, j'ose même pas entrer. Je sais pas pourquoi mais j'ai le trac un peu.