Partie 46
Quelques jours plus tard, c'est la rentrée à Farès cette fois !
Eh oui, son premier jour de travail dans cette entreprise dans le bâtiment où est déjà Moussa.
Je suis super stressée ce matin, il est 6h du mat', ça fait une bonne demi-heure que je suis debout dans la cuisine.
Farès part dans une demi-heure pour le travail, je tiens à ce que tout soit prêt.
Les minutes passent vite, je suis en train de faire une omelette quand je vois Farès débarquer dans la cuisine.
Moi : Salam, alors ça va ? Prêt pour ta première journée de travail?
Il s'essuie les yeux et s'approche de moi pour m'embrasser.
Farès : Salam, oui ça va tranquille. Tu fais quoi là ?
Moi : Je te prépare ton petit-déj', faut que tu sois en forme !
Il se sert un café et va s'asseoir eu plan de travail.
Farès : Il est 6h la, ça fait longtemps que t'es debout?
Moi : Non pas trop, pourquoi ?
Farès : Pourquoi tu t'es levée si tôt ?
Moi : Pour te préparer ton petit-déj', faut que tu sois prêt pour aujourd'hui. C'est pas rien, c'est ton premier jour, faut que t'aies de quoi tenir pour la journée et que tu fasses bonne impression et que.
Farès : Wow wow wow, ralentis cariña. Tu sais que c'est mon premier jour à moi, pas à toi ?
Moi : Oui et justement, c'est normal que tu sois stresse.Je suis en train de lui faire un petit speech comme quoi faut qu'il fasse gaffe et tout, j'ai pas remarqué mais il s'est ramené juste à côté de moi et me tient par les épaules.
Farès : Pourquoi tu stresses ?
Moi : Je stresse pas.
Farès :Si, et tu vas me dire pourquoi.
Je soupire un bon coup et décide de vider mon sac.
Moi : C'est juste que c'est bizarre. Le seul « métier » que je t'ai toujours vu faire est un des plus dangereux au monde et... et là je flippe un peu. Je veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
Farès : Tu me fais confiance?
Moi : Farès arrête, je suis sérieuse, je m'inquiète et toi tu.
Farès : Réponds. Tu me fais confiance?
Moi : Bien sûr que oui.
Farès : Alors arrête de stresser, allez viens t'asseoir.
Il m'amène jusqu'à sa chaise, s'assoit et me fait m'asseoir sur ses genoux ensuite. Il commence à manger son omelette.
Farès : T'as fait tous ces jus?
Il parle de tous ces verres remplis de jus de fruits autour de son assiette.
Moi : Oui, j'ai pressé des oranges et des pamplemousses aussi je crois.Je le regarde manger, puis à un moment il fait une petite grimace. Je le vois sortir quelque chose de sa bouche mais je vois pas quoi. Il pose le truc sous une serviette à côté de son assiette.
Moi : Qu'est-ce que c'était ?
Farès : Rien, rien.
Moi : Montre!
Je prends la serviette et vois une coque d'oeuf. Je me mets la tête dans les mains, j'ai trop honte là.
Moi : Oh non c'est pas vrai ! Le seul plat que j'arrive à cuisiner !
Farès : C'est rien, t'en fais pas pour ça.
Il prend un verre de jus, bois une gorgée puis recrache tout d'un coup
Farès : T'as même pressé du citron ?
Je fais une tête de choquée et goûte au jus. Beurk ! Ça pinique ! Mais qu'est-ce qui m'est passé par la tête pour que je fasse du jus du citron moi ? Mes épaules s'affaissent, je me sens juste trooooop nulle à cet instant...
Moi : Oh mon Dieu, je suis la pire épouse qui existe, ça y est c'est officiel...
Farès : Mais non cariña, tu me fais sourire. C'est plus qu'il m'en faut pour que je passe une bonne journée.
Je le regarde, les sourcils froncés.
Fares : Puis les toasts au miel sont excellents.
Il croque dans son toast et je croise les bras sur ma poitrine.Moi : T'es en train de me dire que tu te fous de ma gueule et que ça te met de bonne humeur pour la journée?
Farès : Bah... ouais.
Je reste la bouche ouverte en train de le regarder. Je me prends la tête depuis très tôt ce matin avec ce petit-déj' en m'inquiétant pour lui et lui il se moque de moi ?
Moi : T'es sérieux ? Moi je me soucie de toi et toi tu te fous de ma gueule ?
Farès : Je me fous pas de ta gueule, cari...
Moi : Tu peux te les garder tes « cariña »
Je donne un petit coup à son toast par en-dessous et il atterrit sur son visage.
Oh... merde.
Moi : Oh je... je suis désolée, je... le coup est parti tout seul..
Il enlève le toast, le pose sur son assiette et reste comme ça sans réagir avec du miel sur son visage.
Moi : Puis tu l'as cherché aussi, tu te moques de moi et bah voilà, tu l'as mérité.
La seconde d'après, il change ma position, cette fois je suis à califourchon sur ses genoux, face à lui.
Farès : Nettoie.
Je tente de me lever pour aller chercher une serviette mais il me retient.
Farès : Non. Avec ça.
Il tapote mes lèvres du doigt.
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Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sien
AdventureAprès des années voici une ancienne chronique que j'avais enregistré dont la premier chronique Que j'ai lu et adorée . Je ne suis pas celle qui l'a écrite . Je préviens d'avance ces pour le plaisir à tous de lire une seul insulte ou manque de respec...