Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sien

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PARTIE 7  

Moussa : Putain y' a Matt qui m'a envoyé un message là. J'ai  oublié que je l'avais invité un week-end ici.

Adel : Mdr !

Non mais lui il est toujours en train de rigoler, faut pas s'étonner on s'y habitue vite à ses crises de rire.

Je sors de la chambre et descends les marches discrètement. J'arrive dans le salon, y'a Adel qui est assis sur

le canapé, Moussa et Farès sont debout en train de discuter à côté, ils sont dos à moi donc ils me voient pas.

Moussa : Je lui dis que j'annule ?

Farès : Non, c'est bon. Mais tu lui expliques toute la situation et tu lui dis de rien dire.

Moussa : Ouais t'inquiète, c'est pas une balance.

Ils se retournent et se figent en me voyant devant eux.

Moussa : Qu'est-ce que tu fous là ?

Non mais il délire le gars ou bien ?

Moi : Vous m'avez kidnappée, tu te rappelles ?

Farès : Ça te donne pas le droit d'écouter en douce.

Moi : Alors premièrement, j'écoutais pas en douce, je suis là devant vous et pas en train de me cacher.

Deuxièmement, je fais ce que je veux. Vous m'avez kidnappée et bah vous me supportez.

Farès commençait à perdre patience.

Farès : Tu comprends pas qu'on t'a sauvé la vie là ?

J'ai écarquillé les yeux. Il peut pas être sérieux là quand même ?

Moi : Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Tu m'as enlevée dans les chiottes d'un resto pour me ramener ici

CONTRE ma volonté !

Il s'est rapproché, bien remonté.

Farès : Si je l'avais pas fait, ce connard t'aurait embarqué. Crois-moi, tu préfères être avec nous qu'avec

lui.

Moi : Mais je veux être avec PERSONNE !! Je veux revoir ma famille, tu comprends ça ?!

Farès : Si je te ramène à ta famille, il pourrait te retrouver et leur faire du mal, je pense pas que c'est ce

que tu souhaites. Tu les connais pas ces gens-là.

J'allais péter un câble.

Moi : JUSTEMENT ! Je les connais pas, ils me connaissent pas, j'ai rien à voir dans vos embrouilles là ! Moi

je suis une fille simple et sans problème, j'ai rien à faire avec vous !

Farès : Ouais mais lui il pense pas comme toi ! Il t'a vue, il te veut, c'est mort !

Moi : Tu mens !

Là il s'est ramené pile en face de moi, son visage à quelques centimètres du mien.

Farès : Non, je mens pas ! Il serait prêt à tout pour t'avoir maintenant, on fait que te protéger, bordel !

Il criait fort alors j'ai fait pareil.

Moi : POURQUOI ?!

Farès : POURQUOI QUOI ?!

Moi : POURQUOI TU ME PROTÈGES ?! TU ME CONNAIS PAS !

Y'a eu un silence, mdr le contraste de ouf avec nos cris !

Et là je l'ai vu ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais il a rien dit. Il s'est contenté de serrer les