Partie 36
Le trajet n'est pas si long que ça. Arrivés chez Farès, les gars emmènent nos affaires dans la maison. Farès s'approche de moi.
Farès : Tu prendras la même chambre que l'autre fois, ça te va?
Je hoche la tête. Je me sens hyper troublée. Déjà que dans la voiture, je me suis assise à côté de lui alors qu'il conduisait, je me sentais bizarre, je peux pas l'expliquer. A un moment, à un feu rouge, il a mis sa main sur ma jambe.
J'ai frissonné de dingue, j'ai tourné la tête vers lui et il m'a sorti un sourire de malade.
Pfiouuu je sais pas ce qui m'arrive quand je suis avec lui maintenant mais c'est sûr que de l'avoir aussi proche de moi, ça arrange rien.
Farès : Bon très bien. Maeva tu prends la chambre que tu veux, sauf la dernière à droite à l'étage, c'est celle d'Ismaël.
Maeva : Il est là ?
Farès : Non, il passe le week-end chez un copain de classe.
Maeva : Ok, pas de problème. Je vais m'installer.
Farès : Dépêchez-vous, on vous attend en bas dans une
heure.
Moi : Pourquoi faire?
Fares : Surprise.
Il dit ça en me faisant un clin d'œil. Oh ça y est, ces sensations reviennent. Mais il m'arrive quoi au juste ?
Je monte à l'étage avec Maeva, on commence par ranger ses affaires. Elle en a plus que moi donc c'est normal. On en est à notre troisième sac de vide quand je me force à lui parler de ce qui va pas chez moi. Peut-être qu'elle pourra m'éclairer ?Moi : Maev'?
Maeva : Oui?
Elle range ses affaires dans la penderie sans se tourner vers moi.
Moi : Je crois que y'a un problème avec moi.
Maeva : Quoi ? Quel problème ?
Elle se précipite direct sur moi.
Maeva : T'es malade, c'est ça ? Il te reste combien de temps à vivre ?!
Moi : Oh calme-toi, c'est pas ça. Putain tu me fais flipper à stresser là.
Maeva : Bah c'est quoi alors ?
Moi : C'est juste que... je sais pas comment le dire...
Elle s'assoit à côté de moi, en tailleur.
Maeva : Sofia, tu peux tout me dire. Je suis là, tu le sais très bien.
Je lui souris, un peu gênée. Je souffle un bon coup avant de me lancer.
Moi : Avant, quand Farès était près de moi, je me sentais troublée. Enfin, un peu. Mais maintenant quand je suis près de lui... Bon sang, j'ai envie de lui sauter dessus !
Elle écarquille les yeux et se retient de rire.
Moi : C'est pas drôle, Maev' ! Je sais pas ce que j'ai, ça m'énerve.
Maeva : C'est rien, t'es juste en chaleur.Ma bouche s'ouvre en grand, je suis hyper choquée.
Moi : MAIS ÇA VA PAS ?! JE SUIS PAS EN...
Maeva : Salut Adel !
Elle regarde derrière moi, je me retourne et vois Adel qui passe à côté de la porte de la chambre qu'on a laissée ouverte.
Adel : Tout va bien ?
Maeva : Très bien, merci d'avoir monté les sacs.
Adel : De rien.
Il part et je lâche enfin la respiration que je retenais sans même le savoir. Heureusement que Maeva l'a salué, sinon j'aurais fini ma phrase et... la hachouma (honte) totale quoi.
Je me tourne vers Maeva et la regarde d'un air assassin.
Moi : Je suis pas en chaleur, Maev' ! Je suis pas un animal, bordel !
Maeva : On est en été, nos hormones sont dans tous leurs états et t'as enfin Farès pour toi. Bien sûr que tu te sens attirée par lui plus que jamais. Toutes les barrières qui vous séparaient sont tombées, vous pouvez enfin être ensemble.
Genre vraiment ensemble.
Moi : Mais non ! Ça va pas ou quoi ? J'ai des principes !
Maeva : Justement, le fait que tu puisses pas l'avoir, comme ton corps en a apparemment besoin, te fait le désirer encore plus. Je suis désolée de te l'apprendre mais t'es foutue, chérie.
Moi : Ah bah merci ! C'est vraiment le discours que J'attendais qu'on me fasse.
Elle me sourit.Maeva : De rien, c'est un plaisir. Je suis là pour ça.
Je soupire, exaspérée, et pars ranger mes affaires dans ma chambre. Elle a qu'à se débrouiller pour les siennes.
Quand on a fini de ranger la plupart de nos affaires, on descend en bas. On voit les gars dans le salon, sur les canapés. Ils se lèvent quand ils nous voient.
Farès : Ça y est, vous vous êtes installées ?
Moi : Oui, on a fini.
Farès : Bon bah maintenant venez, on y va.
Moi : On va où?
Fares : A la plage.
Maeva : Aaaaaaaaaaah ! Sérieux ?! Attendez, je prends mes lunettes de soleil !
Elle court à l'étage et je me retrouve seule avec les gars.
Farès s'approche de moi et prend mon visage entre ses mains.
Farès : T'es pas contente d'aller à la plage ?
Moi : Si, bien sûr.
Je lui fais un petit sourire rapide. Je vois son visage s'approcher du mien, je sais qu'il veut m'embrasser... mais je tourne la tête au dernier moment. Je suis pas en état de supporter un autre baiser maintenant.
Du coin de l'œil, je le vois froncer les sourcils.
?: J'ai mes lunettes !
Heureusement, Maeva tombe à pic. Timing parfait.
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Chronique de Sofia kidnappée mon destin lié au sien
AdventureAprès des années voici une ancienne chronique que j'avais enregistré dont la premier chronique Que j'ai lu et adorée . Je ne suis pas celle qui l'a écrite . Je préviens d'avance ces pour le plaisir à tous de lire une seul insulte ou manque de respec...