18- Hallucinations

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Bonne lecture 💚


Hallucinations




Il fait beau aujourd'hui j'avais alors décidé d'aller faire un peu de shopping

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Il fait beau aujourd'hui j'avais alors décidé d'aller faire un peu de shopping. Comme j'apprécie énormément Ameerah, je me suis dit que l'inviter serait une bonne idée. Je me suis donc aller à la chambre et j'ai ouvert la porte d'un coup. Ne voyant personne à l'intérieur. Je suis entrée dans la salle de bain.

Et là, se fut le choc. Devant moi se trouvait Ameerah, tenant une lame de sa main gauche et sa cuisse de sa main droite, du sang s'écoulait abondamment des nombreuses plaies, mais ça ne semblait pas la préoccuper. Mes yeux étaient écarquillés, et ma bouche formait un cercle tellement j'étais surprise par la scène qui se déroulait devant moi.

Quand elle s'est rendue compte de ma présence, son regard a changé en un instant.

Elle me regardait avec un mélange de haine et d'angoisse. Même si je ne la connaissais que depuis quelques temps, je n'avais j'avais vu cette facette d'elle. Je sais que je n'aurai pas dû rentrer sans toquer, mais je ne pensais vraiment pas assister à une scène pareille.

- Oh mon Dieu, Ameerah qu'est-ce que tu fais ?

C'est la seule phrase que je fus capable de prononcer. Ameerah se mutile, mais depuis quand ? Je me sens coupable de n'avoir rien vu, si j'avais su, j'aurai peut-être pu empêcher ça. Je me sens coupable d'avoir été aussi aveugle

Affolée, je me précipite alors sur la lame, afin qu'elle s'en débarrasse. Mais elle plante son regard en ma direction et fonce les sourcils.

- Sors. elle lance d'un calme sans nom.

Le ton qu'elle a employé me surprend, Ameerah ne m'a jamais parler comme ça auparavant. Je suis vraiment entrain de découvrir une nouvelle facette d'elle.

Je l'entraîne avec force dans la chambre, la force à s'assoir et je prends place juste à côté d'elle.

- Ameerah, même si tu n'es pas là depuis très longtemps et que tu ne me fais pas confiance, tu peux te confier à moi.

Ma voix se voulait rassurante, je veux à tout prix l'aider à surmonter cette épreuve, je m'en sens obligé. Elle me regarde alors dans les yeux avant de dire :

- Maria s'il te plaît, j'ai besoin d'être seule.

Ce n'est pas vraiment ma volonté de la laisser seule, par peur qu'elle recommence mais j'accepte sa décision d'un hochement de tête.

J'entre ensuite dans la salle de bain et retire tout les objets avec lesquels elle serait susceptible de se faire du mal puis je ferme la porte derrière moi après lui avoir fait un sourire qu'elle m'a rendue.

𝑪𝑶𝑳𝑶𝑴𝑩𝑬𝑺, 𝑬𝑵𝑵𝑬𝑴𝑰𝑬𝑺 𝑫𝑼 𝑪𝑨𝑹𝑻𝑬𝑳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant