70- Procès

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Procès



. 2 MOIS PLUS TARD .




Aujourd'hui c'est le grand jour, celui pour lequel tout le monde se prépare depuis deux mois maintenant, le procès

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Aujourd'hui c'est le grand jour, celui pour lequel tout le monde se prépare depuis deux mois maintenant, le procès. Debout près de la piscine à observer le ciel je me demande comment ma vie a-t-elle pu changer comme ça en si peu de temps. Si un jour on m'avait dit que je travaillerai pour Mateo et que j'aurais une confiance aveugle envers lui, je n'y aurais pas cru. Mais nous voilà, moi travaillant pour lui entouré de milliers de personnes aussi doué que moi.

Au début je me demandais sincèrement comment j'allais me sortir de cette situation, surtout qu'Esteban mon frère pour qui j'aurais tout donné, n'était plus là. Mais en comprenant que Maria ainsi qu'Ameerah avait tout fait pour que Mateo m'épargne, j'ai décidé de me battre pour rester en vie. Pour lui comme pour moi. Ces cinq dernières années, j'ai beaucoup plus appris que toutes les autres années de ma vie. Moi qui pensais qu'il fallait absolument être puisant pour exister, qu'il fallait absolument plaire aux autres pour devenir puisant et que les sentiments n'avaient leurs place nulles par dans ce domaine, j'ai eu tort, plus que tort même. Évidement je pense toujours que c'est important, mais je ne pense plus autant qu'avant que c'est essentiel.

- Tu ne dors pas ? Il est trois heures du matin !

Je tournai la tête à droite avant de voir son jolie petit visage.

- Non et toi non plus. lui répondis-je en finissant mon verre d'eau.

- Moi c'est compréhensible au vu de ce qu'il m'attend mais toi ? Je ne comprends pas.



Je ne dis rien pendant de nombreuses secondes avant de lui répondre :

- Je dois beaucoup de choses à Mateo. J'aimerai juste ne pas le décevoir. On s'est pas mal rapproché ces dernières années, il me fait plus confiance que la plupart de ses hommes alors que nous étions ennemis au début. Tu comprends ce que je veux dire ? la questionnai-je.


Elle mit sa main sur mon épaule avant de répondre :

- Je comprends totalement mais je ne vois toujours pas pourquoi tu es tant inquiet ! Tout se passera bien j'en suis certaine.



Je l'espérais aussi, mais sa ne serai que trop beau pour être vrai... face à cette pensée, je me tournais face à elle et je décidais de lui dire quelques mots, juste au cas où les choses tourneraient mal, je ne voulais pas me sentir coupable de ne pas lui avoir exprimé clairement le fond de ma pensée à son sujet :


- J'aimerai te dire quelque chose au cas où les choses tourneraient mal.

- Pablo- avant qu'elle ne puisse dire autre chose, je la coupa.

𝑪𝑶𝑳𝑶𝑴𝑩𝑬𝑺, 𝑬𝑵𝑵𝑬𝑴𝑰𝑬𝑺 𝑫𝑼 𝑪𝑨𝑹𝑻𝑬𝑳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant