Mateo, un richissime mafieux est obsédé par un trésor. Il a toujours cru que cette quête lui était destinée à lui et à lui seul. Ameerah est une jeune femme vivant dans la misère et qui est prête à tout pour s'en sortir.
Comment réagira-t-il en app...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Après ma remarque assez déplacée mais sincère, je pivotai immédiatement afin de la voir.
Elle était enfin là, devant moi après tout ce temps. Encore plus belle que dans mes souvenirs, encore plus bonne. Moi qui m'étais juré de me venger d'elle, je devins sur le moment déconcerté par tant de charisme, de prestance et de beauté d'un seul coup. Elle avait l'effet d'une muse et exercée sur moi une domination incontestable. J'avais beau éprouver toute la haine du monde envers elle, je n'y arrivais pas totalement.
Avant, je refoulais mes sentiments à son égard car je n'avais jamais aimé personne à part ma soeur et surtout je n'avais jamais aimé personne amoureusement. Avant, j'essayais tant bien que mal de me convaincre que c'était simplement un passe temps.
La revoir après tout ce temps m'a procuré quelque chose, je ne peux pas le nier et ce qui me fait peur, c'est le fait que je n'essaye même plus de cacher mes sentiments. Je l'aime depuis longtemps et je le sais, même si notre relation est plus que toxique.
- Pourquoi t'es obsédé par moi ? Tu ne veux pas me laisser vivre ?
Sa question me surprit un peu, j'avoue que je ne m'attendais pas à ce qu'elle commence par ça.
- Tu me dois des explications, ne fait pas semblant. dis-je en ignorant sa question.
- Mais putain de quoi tu parles ? me questionna-t-elle en haussant légèrement le ton.
Fatigué qu'elle fasse l'ignorante, je sortis le document que je j'avais eu la concernant puis le lus :
" compte rendu des séances d'Ameerah :
. Traumatismes liés à l'enfance et aux événements de ces dernières années. . Père violent. . Stress post traumatique. . Auto mutilation. . santé mentale encore plus fragilisée dû à la perte de l'enfant.
. Amélioration des symptômes au fil des séances. "
Dès que je finis de lire, je replongeais mes yeux dans les siens qui devinrent intenses, presque remplis de rage :
- Qui t'as donné ça ? lança-t-elle froidement.
- C'est vrai ? lui demandai-je une première fois.
- C'est vrai ? me répétai-je.
Elle ne me répondu toujours pas, ce qui m'étonnais, elle qui avait toujours réponse à tout, était pour une fois bien silencieuse.
Je ne pouvais plus me retenir, je sentais mon corps de tendre au fur et à mesure que les secondes passaient et que je n'avais toujours pas de réponse :