52- Briser

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Briser







C'est ma seule clé de sortie, je suis obligée de la saisir le plus rapidement possible

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C'est ma seule clé de sortie, je suis obligée de la saisir le plus rapidement possible. D'un côté je dois contrôler mon stress et de l'autre, je dois me presser pour que personne ne me surprenne et que personne ne se doute de rien.




Je marcha en direction de la salle d'arme car je savais que c'était l'endroit où j'avais le plus de chance de trouver l'arme. Andres m'avait montré une photo de l'arme et comme elle était assez originale, je la repérerai dès que je la verrai.




Avant toute chose, je regarda autour de moi afin de voir si quelqu'un était dans la pièce où si quelqu'un m'avait suivit et lorsque je fus sûr d'être seule, je referma la porte derrière moi.




J'espérai sincèrement que j'allais la trouver.




Je commença à ouvrir un par un les tiroirs ainsi que des placards où étaient rangés les plus grosses armes pendant près de quinze minutes. Je chercha partout mais ne trouva rien.




C'était un vrai cauchemar et pour ne pas arranger le tout, j'entendis des pas tout près de la pièce.





Je me cacha dans un des placards en espérant que personne n'allait me repérer. Lorsque j'entendis des voix, je retins ma respiration et ne bougea pas une seule seconde :





- Tu comptes le faire quand ?




C'était la voix de Diego.




- Bientôt pour que tout le monde soit au courant et que personne ne m'enmerde.




Visiblement, il était en compagnie de Mateo.




- Tu comptes faire quoi d'elle ?



- Je sais pas, je suis obligé d'y réfléchir maintenant ? lui demanda Mateo.




- Tu sais ce que je penses d'elle, je l'aime beaucoup, mais maintenant que tu as tout, elle ne te sert plus vraiment à rien.





- Peut-être mais elle reste en danger tant que je n'ai pas réclamé le titre.





- Dis plutôt que tu veux la garder pour toi, sa ira beaucoup plus vite. lança Diego en riant.





Mateo soupira un instant avant de Diego ne reprenne :





- Tu as le droit de ressentir des choses Mateo, même si tu ne veux pas te l'avouer. Mais ne lui fait pas de mal, elle a déjà trop souffert, elle ne mérite pas ça.





𝑪𝑶𝑳𝑶𝑴𝑩𝑬𝑺, 𝑬𝑵𝑵𝑬𝑴𝑰𝑬𝑺 𝑫𝑼 𝑪𝑨𝑹𝑻𝑬𝑳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant