66- Nuit

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Nuit









La nuit venait de tomber

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La nuit venait de tomber. J'avais eu Anitta au téléphone et elle m'avait dit qu'elle dormait chez Andres, ce qui ne me surpris pas vraiment. J'allais donc dormir seule à l'hôtel car je refusais de dormir ici, chez Mateo. J'étais heureuse pour Anitta, heureuse qu'elle s'autorise enfin à échanger plus avec lui. Concernant Mateo, depuis le bombe que j'avais lâché je ne l'avais plus revu et ce n'était pas pour me déplaire.


J'avais regagné la chambre que je partageais il y a quelques années avec Maria ce qui me fit un léger pincement au cœur et j'étais assise sur le lit. La chambre avait un peu changer mais cela n'effaçait en rien ce que j'avais vécu ici. Je me souvenais de chaque rire, chaque larme, chaque coupure, de chaque espoir tout simplement aussi minime qu'il soit. En me rappelant de ça, je ne pouvais pas m'empêcher de me demander comment j'étais devenu une criminelle. Moi qui avait toujours dit que jamais je ne tomberai là dedans...


Ce lieu me rappelait aussi tout les bon moments que j'avais passer avec Maria. Même si nous nous étions beaucoup disputé et que actuellement nous ne nous parlions plus, je retenais seulement le positif car sans sa compagnie je n'aurais jamais tenu tout ce temps et je serai sûrement morte en essayant à mainte et mainte reprise de fuir son frère.


Fatiguée d'être nostalgique, je me levais du lit puis allais dans la salle de bain. Je retirai mes vêtements en quelques secondes puis entrai dans la douche. L'eau brûlante coulait sur mon corps ce qui m'apaisais immédiatement. Je pris bien soin de rester une trentaine de minutes sous l'eau comme ce n'était pas moi qui payé puis une fois terminer, je me préparai pour partir d'ici.








...







Le descendue donc les escaliers et me dirigeai vers la porte d'entrée mais alors que j'allais actionner la poignée de la porte, cette dernière s'ouvrît sur Mateo.


- Tu comptais partir quelques part ? me questionna-t-il.


- Je ne vais pas dormir ici. lui répondis-je comme s'il s'agissait d'une évidence.


- Pourquoi pas ?


- Je n'en ai pas envie alors pourquoi je le ferai ? Maintenant laisse moi sortir. déclarai-je plus qu'agaçais.


- Tu sais très bien qu'avec ou sans moi jamais tu n'aurai pu quitter la villa. Elle est surveillée vingt-cinq heures sur vingt-quatre. Alors arrête de tenter l'impossible. dit-il.


- Tu vois il y a une chose que tu n'as visiblement pas comprise. Je ne tente pas, je pars.


Il leva les yeux au ciel d'un air agacé avant de me porter face à lui. Surprise j'essayais de me défaire de son emprise mais c'était impossible, il était toujours beaucoup plus fort que moi, malgré tout les cours de combat et de défense que j'avais prit. Pour éviter de tomber j'enroulai donc mes jambes autours de sa taille.


𝑪𝑶𝑳𝑶𝑴𝑩𝑬𝑺, 𝑬𝑵𝑵𝑬𝑴𝑰𝑬𝑺 𝑫𝑼 𝑪𝑨𝑹𝑻𝑬𝑳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant