Mateo, un richissime mafieux est obsédé par un trésor. Il a toujours cru que cette quête lui était destinée à lui et à lui seul. Ameerah est une jeune femme vivant dans la misère et qui est prête à tout pour s'en sortir.
Comment réagira-t-il en app...
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Cinq jours plus tard
Je suis devant le commissariat en train d'accumuler du retard volontairement. Déjà que j'ai la gentillesse de venir à leur interrogatoire de merde, il ne faudrait pas qu'on me demande d'être à l'heure. Alors que j'allumais ma cigarette je me demandai qui aller bien pouvoir m'interroger. C'est vrai, une bonne partie des policiers ici en Italie je dirai même quatre-vingt pour-cent sont corrompus et donc diriger par moi. J'allais donc sûrement avoir affaire aux vingt pour-cent restant que je ne contrôlais pas.
Ameerah et moi nous ne serons pas interrogés en même temps, je passe avant elle et ce n'est pas plus mal car comme ça, je pourrais tout lui dire. Nous nous sommes déjà mis d'accord sur quoi dire au fil de l'interrogatoire mais nous sommes à l'abri de rien, surtout dans ce genre de situation.
Je recrachais une dernière fois la fumé de ma cigarette avant de jeter le mégot par la fenêtre et de sortir de ma voiture. Mes pas étaient assurés, j'étais détendu et serein. J'avais hâte que tout ça se termine, j'avais d'autre chose à faire.
- Déjà que la ponctualité ce n'est pas votre fort, vous avez intérêt à coopérer et rapidement.
C'était fait exprès, on avait fait en sorte de me donner au policier le plus intransigeant et je les comprenaient, ils devaient me soutirer un maximum d'informations et afin d'y parvenir, ce type de profil était nécessaire voire obligatoire.
- Venir quinze minutes en retard ce n'est pas la mort. Posez moi vos questions qu'on en finisse. répondis-je d'une voix froide, un peu trop même.
L'homme se mit à rire en tournant en rond avant de taper sur la table et de lancer :
- Vous n'avez toujours pas compris ? ici c'est moi ET MOI SEUL qui décide quant-est-ce que je commence pas vous c'est clair j'espère !
Je ne dis rien, je me contentais juste de retenir un maximum ses traits du visage afin de préparer sa mort.
- Pourquoi votre avocat n'est pas là ? me demanda-t-il.
Ameerah avait suggéré que nous venions seuls, sans avocats car elle trouvait que ça les conforteraient dans l'idée que nous étions sincères. Bien sûr je n'en avait strictement rien à faire qu'ils me croient ou pas mais je voulais lui faire plaisir alors j'ai accepté.
- La raison me concerne moi et personne d'autre.
- Très bien mais sans lui vous vous enfoncez encore plus, mais bon c'est votre problème. Commençons.