23- Jalousie

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Bonne lecture ❤️


Jalousie




Pour mon plus grand bonheur, Maria et moi devenons de plus en plus proches au fil du temps

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Pour mon plus grand bonheur, Maria et moi devenons de plus en plus proches au fil du temps. Je me confie un peu à elle, et elle fait de même avec moi. Mais malgré tout ça, je n'arrive toujours pas à sortir de ma tête l'idée d'une nouvelle tentative de fuite.

Alors j'ai pris une décision : je vais tenter une dernière fois de m'enfuir, et si je n'y arrive pas, je ne retenterai plus jamais tant que le cartel de Pablo me protège.

Tandis que Maria est dans la cuisine et que la plupart des autres hommes sont en mission, je sors doucement de ma chambre, équipée d'un sac rempli de nourriture et de vêtements. La cuisine se trouve en face de la porte d'entrée, mais avec un peu de chance, Maria ne s'apercevra pas de ma disparition, et avant que les gardes ne m'attrapent ou que l'on visionne les caméras de surveillance, je serai déjà très loin.

En descendant les escaliers le plus doucement possible, j'entends Maria écouter de la musique, ce qui m'offre plus de chance de m'enfuir. Je m'avance alors en direction de la porte d'entrée et l'ouvre. À peine ai-je fait un pas dehors qu'on m'interpelle :

- Tu comptes aller où comme ça ?

Oh mon Dieu, déjà ?

Je me tourne en direction de la voix et vois Maria, les bras croisés. Elle a l'air énervée, et ses sourcils sont froncés. Avant que je ne puisse prononcer un seul mot, elle s'approche de moi et m'entraîne vers le salon :

- Je savais que tu allais tenter quelque chose. Moi qui croyais que tu m'aimais bien, dit-elle en fuyant mon regard.

J'écarquille les yeux suite à sa déclaration :

- Maria, tout ce qui s'est passé entre toi et moi était purement sincère, je t'apprécie vraiment, même si au début j'avais un peu de mal avec toi. Mais c'était aussi le cas pour Esteban, par exemple.

Elle me demande alors :

- Alors pourquoi tu veux partir ? De toute façon, l'extérieur de la villa est rempli de gardes.

Je prends une profonde inspiration avant de lui répondre le plus sincèrement possible :

- Maria, comprends-moi, même si j'aime de plus en plus ma vie ici, des choses me retiennent en Colombie, et je dois absolument retrouver ma grand-mère. Je ne me le pardonnerai jamais s'il lui arrive quelque chose. C'est la seule famille qu'il me reste.

À la fin de ma phrase, je ne peux m'empêcher de verser des larmes. Pendant longtemps, il n'y avait eu que ma grand-mère et moi ; alors, savoir qu'elle est loin de moi et sûrement en danger me rend malade. Je sais que je n'ai qu'elle, mais le verbaliser me fait très mal.

𝑪𝑶𝑳𝑶𝑴𝑩𝑬𝑺, 𝑬𝑵𝑵𝑬𝑴𝑰𝑬𝑺 𝑫𝑼 𝑪𝑨𝑹𝑻𝑬𝑳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant